• Le secret du bonheur n'est pas de faire les choses que l'on aime, mais d'aimer ce que l'on fait - Alain.

    Ce philosophe, journaliste et professeur de français du 20ème siècle disait déjà ce que nous disons aujourd'hui : le bonheur c'est ici et maintenant. Le meilleur vin c'est celui qu'on boit. Le meilleur homme c'est celui qu'on a.

    Cette tendance à croire que dans le pré du voisin l'herbe est toujours plus verte nous rend-elle heureux-se ? C'est hypothétique! Sachons remercier pour ce que nous avons! Bien sûr, passons aussi un peu de temps à réfléchir à des projets futurs et à sentir déjà la joie, la satisfaction que nous vivrons lorsque nous y serons, ça c'est de la projection!

    Vous connaissez le lapsus linguae, "ma langue a fourché", peut-être le lapsus calami (calame, roseau taillé pour l'écriture). Pour la faute de frappe, il est question de lapsus clavis ou de lapsus claviaturae. Ce qui est surprenant, c'est qu'en cas d'erreur, on pense à la langue, la plume ou le clavier, mais jamais à soi-même! Pourtant Monsieur Freud parlait de manifestation de l'inconscient ramené à la conscience. Et bien, soyez attentifs à tous vos lapsus!

    Et rendons à César ce qui est à César, mon latin s'arrête là!

    Christiane Kolly - Avril 2010


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  • Le secret du bonheur n'est pas de faire les choses que l'on aime, mais d'aimer ce que l'on fait [Alain]Alain l'enseignait déjà : le bonheur c'est ici et maintenant. Un vieil ami me disait : Le meilleur vin c'est celui qu'on boit. Pourrait-on aller jusqu'à affirmer que : Le meilleur homme ou la meilleure femme c'est celui ou celle qu'on a ?

    Cette tendance à croire que dans le pré du voisin, l'herbe est toujours plus verte nous rend-elle heureux-se ? C'est hypothétique ! Sachons remercier pour ce que nous avons !

    Bien sûr, passons aussi un peu de temps à visualiser des projets futurs et à sentir déjà la joie, la satisfaction que nous vivrons lorsque nous y serons, ça c'est de la projection !

    Pour nous aider à être plus conscient-e, la vie est là ! Vous connaissez le lapsus linguae, "ma langue a fourché" ? Peut-être avez-vous entendu parler du lapsus calami (calame, roseau taillé pour l'écriture), erreur faite en écrivant. Pour la faute de frappe, il est question de lapsus clavis ou de lapsus claviaturae. Ce qui est surprenant, c'est qu'en cas d'erreur, on pense à la langue, la plume ou le clavier, mais plus rarement à soi-même !

    Pourtant Monsieur Freud parlait de manifestation de l'inconscient ramené à la conscience. Et bien, soyez attentifs à tous vos lapsus ! Et rendons à César ce qui est à César, je dois vous avouer que mon latin s'arrête là !

    Christiane Kolly - 2 juin 2016


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  • le signe croix
    Au bord des routes, en pays catholique, sont plantées des croix. Elles sont là en général en souvenir d'une personne qui nous a quittés. Quand j'en vois une sur mon chemin, j'ai maintenant une pensée pour ma mère qui est partie en août. Souvenir aussi de mon enfance, lorsque nous voyagions en voiture, et qu'elle se signait à chacune de ces croix, en hommage à la personne disparue, connue ou inconnue. Je trouvais cela ringard, à l'époque, bigot. Aujourd'hui, j'y ai trouvé un sens profond.
    Ce signe de croix se fait de cette manière. Au nom du Père, trois doigts de la main droite sur le front, du Fils, la main descend à hauteur de la ceinture, et du Saint Esprit, la main passe à l'épaule gauche, puis droite, Amen, la main termine au centre du corps, vers le cœur. Nous pouvons voir dans ce signe une symbolique importante. D'abord recherche de verticalité. L'équilibre se trouve dans l'harmonie avec notre père le ciel (énergie cosmique) et notre mère la terre (énergie tellurique). Dans l'horizontalité, l'équilibre se trouve entre notre moi et les autres, mais aussi entre notre partie masculine et notre partie féminine. La ligne horizontale passe au centre de l'homme. Tout ce qui est en-dessus de cette ligne représente l'état contemplatif (pensées), et en-dessous l'état de marche (actions). Notre antenne verticale et notre antenne horizontale étant en équilibre, nous évoluerons en harmonie sur cette terre. Nous ne faisons pas le signe de croix pour faire de l'exercice. Un signe de croix fait en conscience et en connaissance de cause est une recherche d'équilibre.
    Au centre de notre cœur, en contact avec notre moi profond, en équilibre avec le ciel et la terre, les autres hommes, notre masculin et notre féminin, nous avons un potentiel énorme. Mais [Notre peur la plus profonde n'est pas d'être incapables. Notre peur la plus profonde est d'être puissants au-delà de toutes mesures. C'est notre lumière et pas notre ombre qui nous effraie le plus]. Paroles de Marianne Williamson, que Nelson Mandela prononça le jour de son intronisation.
    Christiane Kolly - 1er novembre 2015

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  • C'est le temps des voeux, mais parlons de veux.

    • Je veux un jupon blanc pour mettre sous ma robe, comme ça je pourrai rêver que je suis une danseuse de ballet.
    • On ne dit pas je veux !
    • Mais je veux un jupon !
    • C'est impoli, on dit j'aimerais, s'il vous plait !jupon blanc

    C'est ce que j'ai appris, enfant, comme vous, certainement. Avez-vous réalisé que dans "j'aimerais, s'il vous plaît", il y a déjà deux conditionnels, ça fait beaucoup. Comment réussir à satisfaire ses besoins, comment obtenir ce que l'on veut de cette manière. C'est une question d'éducation dit-on. L'éducation nous aurait-elle habitués à nous lancer des auto goals, l'éducation serait-elle un moyen de modérer, de freiner la volonté des êtres humains? Pourquoi serait-ce impoli de dire je veux? Qui a inventé cette règle? Cette règle est-elle encore d'actualité? Cette règle est-elle bonne pour moi? René Descartes disait déjà : "Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans la vie se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses connaissances." Je l'ai eu ce jupon. Je le voulais vraiment. Ma mère m'avait emmenée à la ville, dans un beau grand magasin et me l'avait offert. Quelle joie, je me sentais vraiment importante et fière. Mais pourquoi je le voulais? Etait-ce un caprice? Ou comme aujourd'hui, un objet de plus, à la mode, et ne pas l'avoir serait signe de "pas dans le coup". Je le voulais pour me sentir légère, pour rêver que je dansais sur le toit de l'opéra de Paris... J'ai imaginé, chaque fois que je portais mon jupon que je l'étais, et puis j'ai renoncé.

    Ceux qui atteignent leurs buts, ce sont ceux qui veulent le plus fort et aussi le plus longtemps. Quand le ventre, source de désir, s'allie à la tête, chef d'orchestre, mais surtout au coeur, d'où émane cette énergie créatrice dans l'amour, tous les éléments sont réunis pour réussir, pour que les veux se réalisent. Alors choisissez vos voeux, mettez-y l'énergie qu'il faut et votre pouvoir de créer votre vie fera le reste. Nous sommes tous créateurs.

    Christiane Kolly - Janvier 2013


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  • chaussure-rougeJe regardais marcher cette femme, elle boitait un peu, le pas du pied droit était plus court que le pas du pied gauche. Visiblement, sa chaussure droite lui faisait mal, c'est vrai qu'elle était perchée sur dix centimètres de talon. Alors le corps compensait, chaque fois que son poids était posé sur sa chaussure droite, un petit saut et hop, la gauche prenait rapidement le relais.
    Notre corps est une "machine" extraordinaire, qui s'adapte, qui nous lance des messages, qui fait tellement de choses sans qu'on lui demande qu'on devrait le remercier plusieurs minutes chaque jour, lui rendre hommage, et surtout l'écouter.
    Mais pour l'écouter, il faut être présent, présent à ce qu'on fait, présent à ce qu'on pense, présent à nos réactions, présent à nos douleurs.
    Sentir ce léger mal de pied, percevoir que le corps limite la douleur occasionnée, se demander pourquoi on porte de telles chaussures, si le jeu en vaut  la chandelle, et décider de chausser une jolie paire de baskets, de ballerines ou de tongs confortables, et sourire au soleil.
    Avez-vous beaucoup de paires de chaussures qui vous font mal ?

    Christiane Kolly - Mai 2012


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  • la dent de brocLes paysages nous attirent dans la mesure où ils sont le miroir de notre perception intérieure.
    [Hélie de Saint Marc - Extrait de l'ouvrage Les sentinelles du soir]

    Chez elle, les paysages de la nature, comme reflet de sa perception intérieure, sont grandioses. Elle a en face de la fenêtre de son bureau une montagne majestueuse qui lui donne une impression de force extraordinaire à l'est, et à l'ouest une autre montagne imposante et puissante, et qui n'oublie pas d'être amène. Elle vit dans un écrin de verdure. Pour ce qui est de la nature, le tableau pourrait même faire ombrage à sa modestie légendaire.

    Mais pour ce qui est du paysage humain c'est un peu plus compliqué. Elle intervient rudement, contrarie, se bat, veut donner des leçons et elle n'est pas écoutée, personne n'aime les donneuses de leçons, elle est rejetée même, et ça lui fait mal, elle sent la blessure qui s'est rouverte.

    Cette situation, elle la reconnaît, elle s'est répétée plusieurs fois dans sa vie. Dans un premier temps, pour plaire, pour être aimée, pour être acceptée, elle est "gentille", elle réussit à mettre en veilleuse ses réactions, ses réflexions, ses idées. Mais chasse le naturel et il revient au galop. Après quelque temps, elle finit par exprimer ses grandes stratégies, elle a des idées sur tout, pour améliorer, pour rendre plus efficace, plus pratique, plus... plus... plus... Et là, elle se comporte tout à coup en bulldozer, sans tenir compte de l'avis des autres... comme si tout ce qu'elle avait retenu lâchait d'un seul coup. Et qui aimerait avoir en face un bulldozer?

    Quelle est la leçon ? Le paysage lui parle de quoi ? Plus on se retient et plus ça sort "croche" au moment où ça lâche ! Être vraie, authentique en toute circonstance, même si ça peut déplaire, même si tout le monde n'est pas d'accord, c'est cela s'aimer, se respecter, s'estimer.

    Dans son havre de paix, elle se sent bien, au milieu de cette belle nature, mais c'est facile d'avoir raison quand on est tout seul ! Et ma foi, la vie, c'est aussi les autres, communiquer, partager, collaborer, échanger...

    Bon, Jean-Paul Sartre a quand même dit : "L'enfer, c'est les autres !" ... mais c'est aussi une partie de soi !

    Christiane Kolly - Septembre 2013


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