• alchimie peur foi

    Le quatrième accord toltèque nous suggère cela : faire de son mieux. Ça peut paraître simple, et pourtant...
    Si vous en faites trop, si vous dépassez vos limites, vos forces, vous ne vous respectez pas, vous n'êtes plus dans le faire de son mieux. Si vous vous économisez, minimaliste qui se trouve une bonne excuse pour arrêter là ce qui pourrait être encore amélioré, vous n'êtes pas non plus dans le faire de son mieux.
    Il faudra y mettre du coeur aussi, l'action par envie, par désir, et non par contrainte ou uniquement pour encaisser la paie à la fin du mois, cela ne vous rendra pas heureux. Loin de moi l'idée de vous juger, nous sommes tous sur le chemin, l'essentiel est de tirer des leçons, d'avancer, d'être capable de se dire à un moment donné, cette situation ne me rend pas heureux, je vais chercher le moyen d'en changer.
    Combien de fois aussi, par habitude ou par convention, parce que c'est l'usage, combien de fois disons-nous oui, parce que nous n'osons pas dire non, c'est une trahison envers soi-même, mais aussi envers les autres, puisque nous ferons les choses sans y mettre le coeur.
    Faire de son mieux, c'est aussi être présent à ce que l'on fait, sous la douche par exemple, dire merci à la vie, à l'eau qui coule et nous purifie, à notre corps une mécanique si complexe et qui fonctionne sans que nous ayons à le lui demander. Oui, célébrer le vivant, c'est cela faire de son mieux, dire oui à la vie. À force de faire de votre mieux, vous deviendrez un maître de la transformation.
    Je crois que la vraie alchimie, c'est transformer la peur en foi.

    Christiane Kolly - 6 mai 2014


    votre commentaire
  • gomba

    "Pour ceux qui chérissent la compassion et l'amour, la pratique de la tolérance est essentielle, et pour cela un ennemi est indispensable. Ainsi, nous devrions éprouver de la gratitude à l'égard de nos ennemis, car ce sont eux qui nous aident le mieux à développer un esprit tranquille. " [Dalai Lama]
    Évidemment, quand vous êtes en face de la personne qui vous tape sur les nerfs, mais oui, celle qui trouve la phrase qui vous fait flipper, pour moi ce serait : "Mais vous êtes toute rouge, Madame Kolly" ou "Non, non, non il ne l'a pas fait." (ça c'était la dernière fois que j'ai vu ma mère)... oui, quand vous êtes en face, c'est moins simple, ça demande une bonne dose d'humilité et surtout cette envie de dépasser les choses, d'évoluer, de comprendre, d'aller plus loin, ou simplement de ne plus être à la merci des réflexions des autres, de développer un esprit tranquille comme dit le Dalai Lama.
    Mais revenons à ces ennemis d'un moment, j'entends bien. Le rouge et moi, c'est une vieille histoire, je l'ai détesté durant 40 ans, le rouge du sang, le rouge de la colère. Mais vous le savez, toute pièce a deux faces et l'autre c'est le rouge de la puissance, le rouge de l'amour. Je l'ai apprivoisé, je viens même de m'acheter un fauteuil ballon avec l'intérieur rouge, mais il me reste quelque chose, et la personne qui m'a fait cette réflexion était là pour me permettre de m'en rendre compte. Quant à ma mère qui prétendait en toute mauvaise foi, selon moi évidemment, quelque chose que je savais être le contraire, tiens le rouge m'est aussi monté au visage, et bien il est possible qu'elle ait eu un trou de mémoire, cette vénérable octogénaire, l'important ici pour ma tranquillité intérieure c'est de réaliser ce que cela me fait, et non si c'est vrai ou faux. La mauvaise foi, et bien il m'arrive, pour atténuer une vérité qui ne m'est pas favorable, de ne rien dire, ou d'en dire la moitié, par couardise ou par peur, mais ça c'est une autre histoire.
    Alors oui, une immense gratitude à l'égard de ma mère, qui est si souvent mon miroir, et à chaque personne que je croise sur mon chemin et qui me permet d'aller toujours plus confortablement vers la paix de l'esprit.

    Christiane Kolly - Février 2013

    votre commentaire
  • miroir o miroir

    Il boit 3 ou 4 bouteilles de vin par jour. Il en a toujours une ouverte et quand il a soif, il se sert un verre.

    Assise à cette grande tablée, j'entends ce discours. A ma demande, j'apprends que c'est l'oncle, même pas un prénom, même pas une autre information à part sa consommation d'alcool quotidienne.

    Avez-vous remarqué comme moi la tendance que certains d'entre-nous ont à relever surtout les défauts des autres. On ne dit pas Madame Untel est tellement généreuse qu'elle passe deux ou trois de ses après-midis à rendre service aux personnes âgées et seules qu'elle connaît, mais on relève plutôt qu'elle a cette propension à se jeter sur la nourriture. On ne dit pas Monsieur Untel a cette magnifique qualité de savoir communiquer et de donner au fur et à mesure les informations utiles à ses collègues, on dit qu'il est bavard et qu'il ne rate pas une occasion de se mettre en avant (pardon Maurice).

    Miroir ô miroir, qu'as-tu à nous dire ? Si nous sommes si empressés de relever les défauts des personnes que l'on côtoie, c'est l'histoire de la paille et de la poutre, on relève dans l'oeil du voisin la paille alors qu'on néglige la poutre qui est dans le nôtre, dixit Jésus. Autrement dit, quand nous relevons la dépendance de l'oncle à l'alcool, n'est-ce pas notre propre dépendance qui est touchée, mais à quoi ? Toute dépendance, alcool, cigarette, drogue, télévision, smartphone, sport, et cetera, toutes activités dont nous ne pourrions pas nous passer, toute dépendance est le signe de dépendance affective, finalement.

    Le miroir ne ment jamais, c'est un signal et si on l'ignore, ce serait comme, quand la lumière rouge de la voiture s'allume pour signaler qu'il y a manque d'huile, enlever l'ampoule, ça ne résoudrait rien, même si le signal aurait disparu. Vous voyez, chaque fois que l'on relève le "défaut" de l'autre, on parle de soi... intéressant n'est-ce pas ?

    Heureusement, le miroir fonctionne dans les deux sens, chaque fois qu'on relève la "qualité" de l'autre, on parle de soi aussi... intéressant, n'est-ce pas ?

    Ainsi, dorénavant, cultivons le plaisir de relever les qualités des personnes que l'on côtoie, je suppose que comme moi vous avez du rattrapage à faire ? Et notre propre estime grandira.

    Et moi là dedans, qui relève que l'autre parle de son oncle de cette manière ? Miroir ô miroir, m'arrive-t-il aussi de voir les poutres et non les pailles ? Oui, ça m'arrive, et mon désir profond est d'en être suffisamment consciente pour l'utiliser à le devenir plus...

    Christiane Kolly - 3 septembre 2015

    1 commentaire
  • casser croyance

    La croyance est le processus mental expérimenté par une personne qui adhère à une thèse ou des hypothèses, de façon qu’elle les considère comme vérité. (Wikipédia)

    D'où viennent nos croyances ? De notre éducation, de notre milieu social ou religieux. Quand tel professeur ou tel membre de la famille donnait son opinion, nous l'acceptions comme vérité, il avait l'air si sûr de ce qu'il disait, et les adultes semblaient détenir la vérité. Quand j'étais enfant je me posais cette question : si j'étais née dans une tribu d'Afrique et que je vivais nue, à quoi je croirais, certainement pas aux mêmes idées ? Il existe toutes sortes de théories en face lesquelles nous n'avons jamais douté, la terre est ronde par exemple et pourtant, s'il y a un endroit qui se nomme Finistère, c'est parce qu'il fut un temps où l'on croyait que c'était le bout du monde. Croyance, tenir pour vrai...

    La première fois que j'ai entendu parler de réincarnation, j'ai trouvé l'idée intéressante, bien que cela ne faisait absolument pas partie de ce que j'avais appris. Et quand j'ai entendu Lise Bourbeau dire : "Faites-vous votre propre idée, si croire en la réincarnation fait votre affaire, parce que c'est plus agréable de se dire qu'il y avait quelque chose avant et qu'il y aura quelque chose après, alors tenez-le pour vrai et dites-vous que c'est peut-être momentané et que si demain vous entendez quelque chose qui vous convient mieux, vous en changerez.", j'ai décidé d'aller dans ce sens.

    Comment réagissons-nous quand une nouvelle théorie nous arrive aux oreilles ? Préférons-nous rester du côté "officiel", du côté de ceux qui ont choisi pour nous parce qu'ils ont reçu le droit de penser à notre place ? Et si le système, basé en premier lieu sur l'économie était en phase terminale ? Et si l'homme revenait au centre des préoccupations ? Nous pourrions arrêter d'avoir peur de la maladie, peur de la mort, peur du manque ou peur de la souffrance, peurs largement exploitées par le système. Nous pourrions commencer à interroger notre coeur, comme savent faire les enfants, et à écouter ses réponses.

    L'amour, le pardon, le partage et la solidarité seraient nos modus vivendi et le monde serait plus beau. Oui, je sais, je suis un utopiste... 

    Christiane Kolly - 1er décembre 2014


    2 commentaires
  • resolutions nouvel an

    Il faut tenir à une résolution parce qu'elle est bonne et non parce qu'on l'a prise. [François de La Rochefoucauld]

    Vous êtes aussi en train de penser aux résolutions pour 2015 ? Maigrir, faire du sport, appeler votre mère une fois par semaine, ne plus regarder de séries débiles à la télévision, arrêter de faire des jeux de mots qui ne font rire que vous...

    D'abord, je vous suggère de vérifier si vous en avez vraiment envie. Telle ou telle résolution a-t-elle été prise pour répondre à un besoin profond de votre être ou par peur de ne pas être, avoir ou faire ceci ou cela ?

    Par exemple, une femme qui prend la décision de perdre quelques kilos  (il paraît que ce qu'on perd, on a envie de le retrouver) ou plutôt de les laisser partir parce qu'elle a peur de déplaire, peur de ne pas trouver un partenaire (elle se trouve trop grosse), cette décision n'aura pas la même résonance que si elle la prend par amour pour elle-même, pour respecter son corps, le temple de son âme, pour ne pas le surcharger de travail et de poids.

    Une fois la raison de votre bonne intention vérifiée, lorsque l'envie de flancher se présentera, souvenez-vous de cette raison. Comme elle se sentira bien, la femme légère et alerte, dans un corps qui lui plaira davantage, elle se sentira belle, confiante et attirante. Il est important aussi de vous aimer comme vous êtes en ce moment pour amorcer un changement vers ce que vous voulez.

    Et quand votre voeu sera clair pour vous, vous vous mettrez à croire que c'est arrivé, vous ressentirez déjà le bonheur que cela vous procure, pas uniquement au niveau mental, mais dans votre coeur, ressentez la joie, le plaisir. C'est cette énergie qui attirera à vous la réalisation de vos voeux.

    Et n'oubliez pas d'avoir aussi de la gratitude pour tout ce que vous avez déjà. Être rempli de gratitude, c'est dans cet état que vous favorisez la manifestation de vos désirs.

    Christiane Kolly - 5 janvier 2015


    votre commentaire
  • Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bainUne de mes amies a du mal avec le mot Dieu et avec tous ceux qui lui ont enseigné comment il fallait se comporter pour être une bonne personne vis-à-vis de lui. Il a existé et existe encore de l''hypocrisie, mais oui "Faites comme je dis, pas comme je fais".
    A moi aussi, on me disait : "Il ne faut pas médire, il ne faut pas être jalouse." Et à la sortie de l'église, le dimanche de Pâques, voilà ce que j'entendais : "Tu as vu, elle a encore un nouveau manteau, elle met tout son argent sur son derrière." N'y avait-il pas dans ces propos une forme de jalousie ? Ou alors "Il paraît qu'il voit Jeannette en cachette." N'est-ce pas médire ?
    L'exemple, seul compte l'exemple. Vous pouvez dire à un enfant ne fais pas ceci ou ne fais pas cela, si vous vous comportez d'une manière contraire, il aura du mal à trouver cela cohérent.

    Mais revenons à notre bébé :
    Avec votre main droite, posez votre index sur votre font et dites-vous :
    "Je me branche au ciel et à l'énergie cosmique, au père."
    Descendez maintenant vers la taille et dites-vous :
    "Je me branche à la terre et à l'énergie tellurique, à la mère."
    Posez vos doigts sur votre épaule gauche :
    "Je me branche à mon côté féminin et à toutes les femmes."
    Posez vos doigts sur votre épaule droite :
    "Je me branche à mon côté masculin et à tous les hommes."
    Joignez vos deux mains au centre, au milieu de votre poitrine et dites-vous :
    "Je me branche à moi-même et au tout."

    C'est beau n'est-ce pas ? Chez les cathos, on appelle cela le signe de croix et on dit "Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit." Qu'importe le nom qu'on lui donne, ce qui compte, c'est ce moment que vous prenez pour vous-même et pour vous brancher au reste du monde.

    Vous avez fait un signe de croix, ou alors vous vous êtes aligné-e au tout. Il faut juste être accordé, comme un instrument de musique, pour que l'orchestre puisse jouer sa plus belle oeuvre !

    Il ne fallait pas jeter ce bébé, non il ne fallait pas !

    Christiane Kolly - 1er juillet 2016


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique