• CongoColtan37

    Nous avons besoin du dernier téléphone portable, il faut montrer que nous sommes dans le coup. Nous avons besoin d'être informés en permanence des mauvaises nouvelles de la planète, ainsi que des records de bénéfices d'une poignée d'entreprises de la même planète. Nous avons besoin de manger le yaourt machinchose pour le transit. Nous avons besoin de faire des tests de dépistage de toutes sortes de maladies et besoin de manger des quantités de superpoduits pour éviter une kyrielle d'autres maladies. Nous avons besoin du détergent (déterre gens... brr) super rose et super nettoyant pour que tout soit propre en ordre, et dieu que nous aurions l'air idiot, si nous ne le connaissions pas...

    Bon, j'arrête là ! Pour satisfaire ces soi-disant besoins, nous travaillons fort pour être le meilleur, ah oui, nous avons aussi besoin d'être le meilleur, toujours en pleine forme, au top... Nous utilisons les meilleurs produits de beauté, nous le valons bien ! Bon, j'arrête vraiment... je pourrais en faire un livre...

    Savez-vous que depuis des décennies, pour faire tourner l'économie, il se crée des besoins. Mais quels sont nos vrais besoins ? Vous êtes-vous déjà posé la question ? Notre corps physique aurait-il besoin d'exploration ? Notre corps émotionnel aurait-il besoin d'appartenance ? Notre corps mental aurait-il besoin d'authenticité ?

    C'est pour cela que vous entendez parfois "Il a pourtant tout pour être heureux, et voilà qu'il déprime". En effet, si nos besoins réels ne sont pas comblés, notre être profond souffre. Il suffit alors de prendre le temps de l'introspection de s'interroger, d'un dialogue intérieur, et puis de changer certaines habitudes, de "faire" autrement...

    Pour découvrir vos besoins, avez-vous déjà pensé à un entretien d'aide par internet, sans déplacement, depuis chez vous, infos ? Serais-je en train de créer un besoin ?

    Christiane Kolly - Mars 2017


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  • Distribuer le sourireBonjour, vous qui lisez ce message, je vous salue.

    D'abord, je vous fais un beau sourire, jovial, généreux, simple, léger. Allez, rendez-le moi, quelle que soit votre situation, quel que soit votre état d'âme, vous verrez, ça fait du bien.

    Et puis, je vais vous raconter une histoire, une fois n'est pas coutume. Durant mon parcours, comment l'appeler, mon parcours d'évolution sur le chemin de la vie, il m'est arrivé une petite histoire assez surprenante. Il s'agit de sourire justement. J'avais lu quelque chose qui en disait du bien. J'ai toujours été fascinée par le pouvoir que chacun porte en soi et j'aime tester, faire des expériences. J'avais des comptes à rendre à ce fameux sourire, certainement parce que souvent je me suis cachée derrière, ce qui a pu me donner parfois un air "gentil".

    Ce matin-là, j'ai décidé de sourire aux personnes que je rencontrais. Je sors de chez moi, forte de cette belle décision. Et bien, la première personne que j'ai croisée m'a fait un beau large sourire avant que je lui donne le mien.

    Quel beau clin d'oeil de la vie !

    Christiane Kolly, 3 février 2016


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  • petit_mendiantIl entre dans le bar à café, l'oeil noir, comme la peau et le costume, un peu négligé, on dirait qu'il n'a pas accès aux douches, mais l'air digne, autant qu'être se peut, vu la circonstance. Il tient un gobelet de plastique transparent où il a accroché un morceau de carton, de ceux qui servent à poser des patisseries, sur lequel est écrit :
    "Je n'ai pas de logement, je vis dans la rue, pouvez-vous me donner quelque chose, s'il vous plaît?".
    Une dame, la soixantaine bien passée, l'air de celles qui savent, qui sont dans le juste, se met dans une colère bruyante:
    "Il n'a rien à faire ici, comment ose-t-il mendier?".
    Elle se lève et, marmonnant encore, elle sort. Pour ne pas donner, je peux me dire:
    "Il fait partie d'une équipe organisée, c'est de l'arnaque!" ou dans un autre cas
    "Il n'est pas handicapé, il fait semblant!" ou encore
    "ll va aller se droguer, ou le boire".

    En y regardant de plus près, il me fait un cadeau, il se met en position de recevoir, parce que le verbe donner a besoin en face du verbe recevoir, sinon l'action ne se réalise pas, essayez de donner un conseil à quelqu'un qui n'en veut pas!

    Et moi, comment je me sens en face? Quand je donne je me sens bien, en généreuse... Mais il y en a beaucoup, je ne peux pas donner à tous. Quand je ne donne pas, il m'arrive de faire un détour, je ne suis pas à l'aise, mais pourquoi? J'ai encore à travailler le "dire non", parce que là, vient se mêler un autre verbe: demander, il demande, avec les gestes, avec les yeux, il me dérange dans ma petite vie tranquille et je dois répondre.

    Alors je donne un sourire... Et vous ?

    Christiane Kolly - Juin 2012


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  • Je suis en recherche de silence, de vide, parce que je crois que c'est là seulement que mon âme peut s'exprimer, si je lui laisse ce temps, cet espace... Je m'ingénie à ne rien faire... remplacer l'hyperactivité par juste la présence à ce qui est... c'est un apprentissage ou plutôt l'exploration du rien, un désapprentissage...
    Mais là, ne pas vous envoyer de lettre, je n'ai pas pu ! :)

    Silence

    Regarder passer ses pensées
    Comme autant de branches sur l'eau
    Attendre que toutes les idées
    Lentement s'enfoncent dans les flots

    Petit à petit ralentir
    Dans la tête l'effervescence
    Ouïr les plus vaillants désirs
    Puis laisser la place au silence

    Que le coeur parle maintenant
    Que le terrain est favorable
    Et bien non il prendra son temps
    Avant que de se mettre à table

    Théa d'Albertville
    2 juillet 2007


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  • quel jour on estMéditer pour mieux apprendre, créer un terrain favorable à l'élève et à son enseignant, cela existe déjà. Le professeur Léonard Stein du comité suisse "Parents et enseignants pour des écoles sans stress" se déplace volontiers pour vous parler de la technique de méditation transcendantale. En France également existe une association Education fondée sur la conscience. Des recherches scientifiques prouvent que cette pratique augmente la réussite scolaire, réduit le stress et améliore la qualité de la vie. Voici une video et une deuxième.

    Platon, 429-347 av JC (extrait de La République) : Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie ...

    Christiane Kolly - Novembre 2011


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  • oiseaux expriment

    copié/collé de www.ecoutetoncorps.com  

    Il semble que ce soit difficile pour plusieurs personnes. Vous arrive-t-il d’expliquer à quelqu’un que vous voulez quelque chose et de rajouter pour quelles raisons vous le voulez ? Quand c’est le cas, êtes-vous en train de vous justifier ou est-ce seulement un partage ? 

    Pour connaître la réponse à cette question, vous devez tout d’abord savoir bien définir ce qu’est une justification. Selon le dictionnaire, se justifier, c’est tenter de prouver notre innocence en expliquant notre conduite, en démontrant que l’accusation n’est pas fondée. Se défendre est un synonyme de se justifier. 

    Ceci signifie que lorsque vous vous justifiez, vous vous sentez coupable, souvent de façon inconsciente. Il est fort fréquent de se sentir culpabilisé par une autre personne sans que cette dernière n’ait dit un mot et de s’empresser alors de donner des explications (justifications) non demandées. En réalité, c’est vous qui vous jugez coupable, même si vous êtes convaincu que c’est l’autre qui vous culpabilise. 

    Prenons l’exemple d’une dame qui est fière de montrer un nouvel achat à son conjoint. Celui-ci lui demande En avais-tu vraiment besoin? Elle commence alors à donner différentes raisons pour se justifier. Il est fort probable qu’elle soit aussi en colère et rajoute Pourquoi me culpabilises-tu toujours ? J’étais tellement heureuse et voilà que tu me gâches tout mon plaisir.

    Vous avez certainement deviné que cette dame s’est fait poser cette question par son conjoint seulement parce qu’elle se sentait coupable. Il est certain que si elle ne ressentait aucune culpabilité, son mari aurait eu une attitude très différente. Les autres nous reflètent toujours notre propre attitude intérieure. Voilà notre grand pouvoir de créer notre vie. 

    Prenons un autre exemple. Supposons que vous avez promis à votre patron de faire un travail supplémentaire et de le lui remettre dans un mois au plus tard. Après quelques jours, vous réalisez que vous vous en demandez trop, qu’il vous sera très difficile de tenir votre parole à cause de circonstances imprévues. Vous allez voir votre patron pour lui annoncer la nouvelle. Le partage de votre décision (votre besoin) à votre patron pourrait se dérouler comme suit : 

    Je dois vous informer que je ne pourrai pas tenir ma promesse et que je dois me désengager. Après réflexion, je m’aperçois que ce travail dépasse mes limites, vu des circonstances imprévues et que je veux respecter mon besoin d’éviter trop de stress. Je vous demande donc de confier ce travail à quelqu’un d’autre. Je suis désolé si cela vous cause un inconvénient. 

    Je peux vous assurer que si vous ne vous sentez vraiment pas coupable, votre patron acceptera votre décision même si ça lui cause un certain désagrément. J’ai vécu à plusieurs reprises des situations où j’ai dû me désengager et l’autre personne m’a avoué qu’en réalité, ça faisait même son affaire, car elle avait changé d’avis et n’osait pas me le dire. 

    Par contre si vous allez voir votre patron en vous justifiant, ça pourrait ressembler à ceci : 

    Je dois vous informer que je ne pourrai pas tenir ma promesse et que je dois me désengager. Vous n’imaginez pas tout ce qui m’est arrivé depuis quelques jours et … (vous voilà en train d’énumérer toutes les raisons pour lesquelles vous ne pouvez tenir votre promesse). J’espère que ma décision ne vous cause pas trop d’inconvénients, mais vous savez, tout ce qui m’arrive n’est vraiment pas de ma faute. Je suis tellement désolé. 

    Ce genre de paroles indique beaucoup de culpabilité. Cette personne a peur de ne plus être aimée par son patron. Elle se sent coupable d’oser répondre à son besoin avant celui de son patron. 

    Je vous suggère donc d’être alerte quand vous osez écouter vos besoins et que vous partagez une décision à quelqu’un. Si l’autre n’accepte pas votre décision et que vous vous sentez culpabilisé, prenez conscience que c’est un reflet de votre propre culpabilité. 

    Aussitôt que vous vous justifiez, c’est que vous vous sentez coupable de penser à vous, c’est-à-dire de vous aimer, de vous accepter tel que vous êtes et de décider de ce qui est le mieux pour vous. Souvenez-vous que si vous ne pouvez faire passer vos besoins en premier SANS CULPABILITÉ, sans excuses et justifications, vous aurez beaucoup d’attentes envers les autres. Vous aurez des comportements égoïstes, car être égoïste signifie vouloir que les autres comblent nos besoins avant les leurs. 

    À l’opposé, s’aimer véritablement, c’est s’autoriser à écouter ses besoins avant ceux des autres. Vous saurez que vous avez assez d’amour pour vous-même quand vous accepterez que les autres écoutent leurs besoins avant les vôtres. Ainsi vous n’essaierez pas de les culpabiliser et vous accepterez plus facilement leurs décisions, même si vous n’êtes pas d’accord.  

    Je donnerai plusieurs conférences cet automne en France. J'espère pouvoir vous y rencontrer! Pour plus de détails, visitez cette page http://www.ecoutetoncorps.com/fr/calendrier-des-activites/conferences/

    Avec amour, 

    Lise Bourbeau 


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