• Un regard extérieur, ça permet d'y voir plus clair, de diriger le projecteur sur des aspects que seul on a du mal à voir, et même qu'on évite soigneusement, parfois inconsciemment.

    Je vous accompagne par une écoute active, puis un dialogue où vous serez amené-e à mettre le doigt sur ce qui vous empêche d'y voir clair, à cerner vos vrais besoins et à prendre conscience des réelles causes de vos difficultés.

    Pourquoi voir un coach de bonheurVous voulez

    • vivre dans la joie
    • retrouver plus de confiance en vous
    • savoir ce que vous voulez
    • prendre votre vie en mains et
    • ne plus être victime,
    • retrouver le chemin de la santé et
    • aller vers une belle vie et des relations harmonieuses,

    Venez apprendre à améliorer votre relation à autrui, à vous aimer tel-le que vous êtes, à découvrir les croyances cachées derrière vos malaises et maladies au moyen de techniques simples.

    Si :

    • Ça vous prend le cœur : Mort d'un être cher, rupture, séparation, divorce, perte d'emploi, changements...
    • Ça vous prend la tête : Peurs, culpabilité, dépendances vous empoisonnent l'existence !
    • Ça vous prend le corps : Vos malaises et maladies sont des messages de corps, comprendre ces messages.

    Je vous guide, vous apprends à aller vers le bien-être et la sérénité !

    Sous la rubrique [qui suis-je], vous saurez tout sur ma formation. Sous la rubrique [messages] , vous pouvez lire des textes que j'ai écrits.

     


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  • loupLa bête en elle hurle. C'est au bord, ça a envie de sortir. Pas joli d'ailleurs, elle le sent. De la colère, une envie de frapper, de hurler à l'injustice, de crier fort toute cette émotion refoulée. Ça travaille en elle comme dans une cocotte minute. Jusqu'à présent, la soupape a bien tenu, elle a fait son travail.

    Elle s'est fait croire que tout allait bien, qu'elle avait tout bien encaissé et digéré. Balivernes ! Au fond d'elle, ça hurle à l'injustice. Le volcan gronde, elle a peur de l'explosion ! Un volcan, quand ça explose, ça éclabousse, ça peut brûler ! Et quand la lave se met à couler, ça dévale inexorablement la montagne en détruisant tout sur son passage. Le nettoyage par le feu. Mais oui, c'est ce dont elle a besoin. Elle va s'éloigner pour que ça n'éclabousse personne.

    Dans la forêt, accrochée à un arbre bien enraciné, un bon gros arbre bien solide, elle se met à danser. Elle lui tourne autour. D'abord, c'est assez tranquille, elle prend contact avec le contenu de la cocotte minute. Ça bout en elle, elle sent tellement bien toute cette colère qui doit lui faire du mal. C'est toxique, ça pourrait bien se transformer en quelque chose de pas joli. Comment, depuis toutes ses années, son corps physique a-t-il pu gérer tout cela ? Il a peut-être stigmatisé. Et comment ? Le cancer n'est-il pas la maladie de la colère et de la haine refoulée !

    Mais heureusement aujourd'hui, la capsule a explosé. La couche d'hypocrisie a été traversée, hypocrisie envers soi-même, l'égo si malin qui lui a fait le coup de "tu es évoluée ma grande, tu as déjà dépassé tout cela, c'est bon pour les débutants en développement personnel, tu as pardonné aux autres, tu t'es pardonnée !"

    Foutaises, la colère est là, bien présente, heureuse qu'on l'écoute enfin !

    Elle continue de danser autour de son arbre ! Ça gronde ! Ça gronde encore ! Ça gronde de plus en plus fort. C'est la jeune mère qui est là ! Elle vient de s'enfuir avec deux petites filles et deux valises ! Un cri, long, très long, sort du fond de ses tripes.

    Aaahhh ! Toute l'injustice, toute la colère, toute l'impuissance ! Comment elle va s'en sortir, toute seule ! De plus, elle a peur, peur du père qui pourrait l'attendre au coin d'une rue, un soir, pour la frapper, c'est sa manière à lui de montrer qu'il souffre !

    Aaahhh ! Elle continue sa danse, elle gesticule, frappe le sol de ses pieds, fend l'air de ses mains dans des mouvements qui semblent incontrôlés ! Elle hurle, comme une louve, elle hurle sa colère, sa souffrance !

    Aaahhh ! Ça continue... Le film se déroule, toute la froideur, toute la détermination, mais aussi cette incapacité d'aimer ! "Je ne savais pas comment faire, je ne savais pas aimer, j'étais détruite ! Je ne pouvais pas donner ce que je n'avais pas !" Un pas, encore, et encore, elle tourne autour de son arbre, elle a besoin de sa force.

    Aaahhh ! Encore, elle hurle sa douleur de mère, de celle qu'elle n'a pas pu être, elle voudrait pouvoir recommencer ! Aujourd'hui, elle saurait mieux aimer ! Elle ose l'espérer, espérer que toute sa douleur aura servi à l'apprendre !

    Aahh ! L'intensité diminue... elle se calme ! Elle se couche en chien de fusil, ramassée sur elle-même, sur le côté et les jambes ramenées vers le menton. Elle pleure toutes les larmes de son corps, elle pleure longtemps !

    Puis elle se lève et entoure l'arbre de ses deux bras, pour se brancher à la terre par ses racines, pour recevoir de sa force.

    Elle est là, reliée à ce qui est, libérée ! Elle est en vie ! La vie est belle !

    Christiane Kolly - 14 février 2014


    1 commentaire
  • enlever masqueComment j'ai fait pour m'en sortir ?
    J'ai appris à enlever les masques

    C'est une bonne question ! Est-ce que je m'en suis sortie ? À l'époque, c'était dans les années 90, je vivais tellement à côté de ma vie, à côté de moi-même, que je peux dire que je n'étais même pas entrée ! Pour ne pas sentir mon mal-être, j''avais mis toutes sortes de masques, entre autre la guerrière, la contrôlante, la madame parfaite. J'avais adopté d'un côté l'attitude d'un père tribun, courageux, fier, voire orgueilleux et de l'autre celle d'une mère qu'inconsciemment j'avais toujours voulu satisfaire dans son besoin incommensurable de perfection. Je marchais très bien à la carotte, comme dit mon ami l'âne. J'étais très sensible aux compliments, aux flatteries, la femme des superlatifs. Mais c'était un piège.

    Ma vie professionnelle était un joli succès, j'avais les qualités requises. J'ai reçu à la naissance une corbeille de dons, facilité d'apprendre, curiosité permanente, éclectisme, esprit de synthèse, don pour communiquer et pour apprendre. Ma marraine la fée a été généreuse.

    Par contre du côté personnel, divorcée après 7 ans de mariage, mère de 2 filles, je galérais sans en être consciente, bien sûr. J'étais de celles qui disaient : Un homme, pour le plaisir oui, mais repasser les chemises et ramasser les chaussettes, non, très peu pour moi. J'ai mis 10 ans à réaliser que l'unique raison pour laquelle ma relation à l'autre sexe se résumait à des aventures ou des liaisons avec des hommes pas libres, venait de ma peur de partager l'espace avec un homme. Dans les profondeurs de mon être, vivaient une mésestime, comme un monstre au fond du lac, une certitude de ne pas mériter le bonheur. Il y avait une forme de honte aussi, résultat d'une éducation où tout ce qui touche au plaisir était incompatible avec l'honneur et le paradis. Cela explique pourquoi aujourd'hui, un de mes objectifs consiste à réconcilier dieu avec le sexe, autrement dit la spiritualité avec la sexualité. Bien sûr, mes parents ont fait de leur mieux, avec ce qu'ils avaient reçu, comme moi j'ai fait de mon mieux avec mes enfants, avec ce que j'ai reçu.

    Comment j'ai fait ?

    Deux événements m'ont fait changer complètement de direction : mon père est mort et j'ai laissé un autre prendre le poste que j'occupais dans la formation. J'ai vécu l'événement comme une trahison de la part de mon supérieur. Après quelques mois, j'ai démissionné pour prendre une nouvelle direction. Mon goût pour l'enseignement, l'accompagnement, m'a fait choisir 2 formations en développement personnel auprès de l'école Écoute ton corps, j'allais devenir "Intervenante en relation d'aide" et "Animatrice et conférencière". Je le suis. Ce que j'ignorais, c'est que la personne qui en avait le plus besoin, de cet apprentissage, de ce chemin personnel, c'était moi.

    J'ai appris d'abord à vivre le moment présent. On entend cela partout, c'est la mode, mais habiter son corps, être présente aux autres, aux événements, aux situations, cela m'a demandé beaucoup d'efforts, désapprendre les réactions, le système de défense. Ne plus mettre le masque, c'est accepter d'être vulnérable, c'est accepter d'avoir des blessures, c'est accepter que l'autre a le pouvoir de réveiller nos blessures. Être vraiment à l'écoute de soi, c'est laisser sortir les émotions, ne plus les refouler, en prendre la responsabilité. L'autre n'est pas responsable, il est le déclencheur, il est une aide précieuse qui permet de se connaître, de prendre conscience des blessures qui nous empoisonnent la vie. Je suis retournée de nombreuses fois dans mon enfance, pour vivre le déni, l'impuissance, la colère, seigneur combien j'avais refoulé de colère, contre mes parents, contre les autres et après... finalement contre moi-même, d'avoir laissé faire. J'ai accepté ma vie telle qu'elle était. J'ai commencé à m'aimer. J'ai soigné cette enfant intérieure, je l'ai écoutée. Je l'ai consolée, je l'ai rééduquée même. Je peux vous dire que j'en ai passé du temps avec des petites Christiane de 3 ans, 4 ans, 5 ans... adolescente, femme mariée, divorcée, etc. etc. Je les ai toutes consolées et petit à petit, ramenées dans le présent, réconciliées, fusionnées avec moi. Il en reste certainement, je continue de procéder de cette manière.

    Le chemin, c'est comme quand on mange un artichaut, chaque feuille que l'on détache permet de se rapprocher davantage du cœur.

    Christiane Kolly – 9 novembre 2013


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