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Par ChristianeKolly le 5 Mai 2014 à 05:27
Texte d'Anne-Lise Desarzens
indigo-espace-sante.ch Quand j 'accompagne ma maman, âgée de 82 ans, qui rencontre ses amis, je les entends parler de leurs bobos, de leur douleurs physiques. Beaucoup de personnes, pas seulement âgées, se plaignent d'avoir des douleurs ou des maladies plus ou moins graves. On les appelle les "tamalous"
(t'as mal où ?) ;-)
Pourquoi notre corps physique nous fait tant souffrir? Et si nous apprenions un peu à l'écouter, à l'aimer et lui faire confiance !
La médecine traditionnelle accepte de plus en plus l'idée qu'au moins 80 % des maladies sont psychosomatiques, c'est-à-dire que le mal physique est causé par une cause émotionnelle ou mentale. Hippocrate (le père de la médecine) disait :
"Si quelqu'un désire la santé, il faut d'abord lui demander s'il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Alors seulement il est possible de l'aider".
Freud disait que le corps et la psyché peuvent s'associer.
Carl Jung, son élève disait : "de même que le conscient et l'inconscient sont en relation constante, le corps et l'esprit sont en interaction constante".
Le Dr Edward Bach affirmait que "la maladie n'est ni cruauté, ni punition; elle est en tout et pour tout un correctif dont se sert notre âme pour nous indiquer nos défauts, pour nous éviter des erreurs plus importantes, pour nous empêcher de provoquer encore plus de dégâts et pour nous ramener sur le chemin de la vérité et de la lumière que nous n'aurions jamais dû quitter".
Lise Bourbeau nous explique que lorsque le corps nous parle par un malaise ou une maladie, c'est pour nous aider à devenir conscients d'une façon de penser non bénéfique pour nous et qu'il est grand temps de changer cette façon de penser ou cette croyance non bénéfique. Il nous indique que nous sommes arrivés à nos limites physique, émotionnelle et mentale.
Notre corps est le reflet de ce qui se passe à l'intérieur de nous. Alors regardons les malaises et les maladies sous leur aspect métaphysique, c'est-à-dire ce qui se passe au-delà du physique comme l'enseignent Louise Hay, Lise Bourbeau, Jacques Martel, Christiane Beerlandt et bien d'autres dans leur nombreux ouvrages.
Voici quelques exemples :
- un torticolis nous indique que nous nous sentons peut-être enfermé, tordu avec de la difficulté à vivre notre moment présent. Si le mal nous empêche de faire le signe "non" avec la tête, cela signifie que nous désirons profondément dire "non" à quelqu'un ou quelque chose, mais nous ne nous le permettons pas. Si c'est le "oui" c'est le contraire...
- un mal de jambe nous indique peut-être une peur d'avancer dans la vie...
- un mal de gorge peut nous signaler une peur de nous exprimer...
- un problème de vue nous indique une peur de regarder l'avenir ou peur de voir les petits détails de la vie...
- un mal de dos nous démontre que nous avons dépassé nos limites, que nous en avons plein le dos...
- les problèmes articulaires indiquent souvent que nous avons une trop grande rigidité d'esprit, qu'il serait temps de lâcher prise, d'apprendre à être plus cool avec soi ou avec les autres etc...
Pour ce mois de mai, je vous propose d'ECOUTER votre corps avec attention, il a certainement quelque chose à vous dire, et d'en prendre bien soin.
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Par ChristianeKolly le 6 Janvier 2017 à 11:08
Commencez l'année avec un pot vide.
Chaque semaine, ajoutez une note avec une bonne chose qui vous est arrivée.
Au Nouvel An, videz le pot et constatez l'année incroyable que vous avez passée.
Vous aurez vraiment eu du pot !
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Par ChristianeKolly le 1 Septembre 2011 à 12:22
Belle femme, miroir de fou... Bello fremo, mirao de foù... Ma mère, dans les années cinquante, a été présentée à l'oncle de mon père. Il dit cette phrase qui vient du vieux français et j'y ai retrouvé une signification : "La formule étale au grand jour la permanente méfiance de l'homme à l'encontre de la femme. Prenez garde à l'illusion !"
Quel est notre rapport à la beauté ? La beauté est un des besoins fondamentaux de notre corps émotionnel, qui pour son équilibre en a besoin. Et là, par atavisme, on se surprendrait à se méfier des belles personnes, on les accuserait de n'être qu'illusion ! Il est grand temps de réviser nos croyances et surtout les croyances populaires que nous avons pu adopter sans avoir vraiment réfléchi à leur sens !
Toutes nos croyances, y compris celles qui sont comme automatiques, inconscientes, dirigent notre vie, nos pensées, nos paroles. Alors un peu de ménage de notre mental nous ferait, j'en suis certaine, le plus grand bien !Autres peintures de Victor Molev
Christiane Kolly - Septembre 2011
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Par ChristianeKolly le 1 Février 2012 à 11:54
Votre partenaire vous quitte, votre patron vous a viré-e, vous avez une maladie grave, quelle que soit la situation, votre vie en sera bouleversée. Il se peut que sur le moment, y chercher le sens soit bien difficile, parce que vous étiez bien installé-e dans ce couple BSTR (bien sous tous rapports), parce que vous n'avez rien vu venir, parce que vous n'aviez peut-être pas estimé à sa juste valeur la santé, vous vous retrouvez sous le choc. Mais après, comment percevez-vous les choses ? Je vous suggère d'abord d'observer, comme si vous étiez un cameraman, et puis d'accueillir, d'accepter, même si vous n'êtes pas d'accord, même si vous ne comprenez pas. Parce que, dans le fond, l'alternative c'est quoi ? Se révolter, battre la campagne, hurler au monde votre sentiment d'injustice ou votre colère ? Nagez dans le sens contraire du courant vous ferait perdre votre énergie. Je ne parle pas ici d'abnégation, mais d'une forme de détachement, comme dit Kipling dans son poème SI "Pourtant lutter et te défendre". Et je vais terminer par cette citation : "Je me souviens, grand-mère disait, ça aussi ça passera".
Christiane Kolly - Février 2012
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Par ChristianeKolly le 31 Juillet 2017 à 12:07
Ces deux mots reviennent constamment à mon esprit comme une clé...
Je regarde par la fenêtre. Sur la place, entre l'église, l'école, la rue de l'Auge et la maison où je vis, il y avait un immense rectangle d'herbe. Ces derniers jours, j'ai vu défiler camions, pelleteuses, rouleaux compresseurs et tout une foule d'hommes en vert pomme fluorescent.
Il apparaît que la moitié de ce terrain deviendra places de parc. Ah je vois, c'est pour cela qu'ils ont diminué le nombre de places dans les rues. Je parie que ce parking sera payant, mais c'est une autre histoire !
Le chat est là. Il avait l'habitude de se promener dans les hautes herbes - ce champ n'a pas été souvent fauché - et voilà qu'il se retrouve en face d'une place goudronnée... C'est... Assis sur son arrière-train, le chat constate que sa place de jeux favorite, là où il a encore pu s'entraîner à la chasse à la souris, sa place a diminué de moitié. Il ne va pas commencer à ronchonner, à dire que c'est scandaleux, que bétonner ça empêche la terre de respirer. Non, le chat regarde. Il ne manque pas de faire sa toilette, ni de lever les yeux sur le marronnier qui regorge d'oiseaux. Et puis il va voir plus loin, peut-être chercher d'autres places de jeux. Il ne se demande pas pourquoi ? comment ? qu'est-ce que je peux faire ?
C'est, un point c'est tout.
Marc Aurèle, empereur romain, philosophe et stoïcien, au 2ème siècle de notre ère disait : "Du raisin vert, du raison mûr et du raisin sec, tout cela est changement, non pour ne plus être, mais pour devenir ce qui n'est pas encore."
Rien n'est immuable, tout est en mouvement, tout est changement. Observer, accepter, ralentir, accueillir, ça paraît simple... Pensez à ces deux mots : c'est !
Christiane Kolly - Août 2017
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Par ChristianeKolly le 2 Septembre 2014 à 09:03
C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
[Edmond Rostand]Quand notre embarcation se fait malmener par toutes sortes de courants, que ça brasse fort par en-dessous, dans les eaux sombres, là où on ne voit pas, on ne sait pas vraiment ce qui se passe, quand dans les voiles souffle un vent capricieux qui arrive aussi bien par en-haut que par les côtés, quand tenter d'écouter les messages arrivant encore à grand peine devient de plus en plus laborieux, quand on a oublié que le soleil, au-dessus de nos têtes, brille de tous ses feux, dans son inaltérable générosité, quand toutes sortes de vieilleries profitent de ces turbulences pour refaire surface, c'est là oui, c'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
Et soudain on se souvient, quand arrive l'épreuve on reçoit en même temps les outils pour la traverser, pour en tirer la leçon qui convient. Mais bon dieu, parfois on voudrait prendre des vacances... mais non, on doit avoir choisi une vie de labeur incessant... Comme il est pratique ce on, tout le monde, quelqu'un, personne, n'importe qui...
En bon capitaine de mon vaisseau, je traverse la tempête, je choisis la lumière, je me focalise sur la joie et quand cela me paraît compliqué, je ressors mes vidéos de moments heureux que je me repasse en boucle. Je veux prendre place au coeur de la conscience, être capable de rester dans cet état de sérénité, contre vents et marrées, être observateur de ma vie en même temps qu'acteur, afin que mon sage intérieur me guide dans n'importe quel voyage. Ainsi soit-elle.
Christiane Kolly - 2 septembre 2014
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