• lancetre de toute action

     Bonjour, aujourd'hui, je vais vous parler du troisième accord toltèque, parce que j'ai trouvé une histoire qui l'illustre très bien.

    "Un représentant crève un pneu de sa voiture en rase campagne. Il ouvre son coffre cherche son cric... en vain. Pas de cric. Comme il se trouve sur une petite route au milieu de nulle part, en plein juillet, il se dit que personne ne va passer par là pour le secourir. Il décide de se rendre au village le plus proche, dont il voit le haut du clocher au loin, pour emprunter un cric.

    Le chemin est long, il fait chaud, et en route, d'abord il se dit : 

    • Est-ce qu'ils vont seulement avoir un cric à me prêter ?

    Il avance encore, et, tout transpirant, il se dit : 

    • Et je connais les gens du coin, ils n'aiment pas les étrangers !

    Il marche encore, et continue son monologue : 

    • Ils ne me connaissent pas, vont-ils seulement vouloir me le prêter, ce cric ?

    Et il continue ainsi son délire, s'imaginant les scénarios les plus désagréables. Il est pris à partie par les villageois qui trouvent louche qu'il veuille emprunter un cric. Il propose de l'acheter, mais personne ne veut lui en vendre un, et caetera, et caetera.  Il s'approche du village, de plus en plus énervé intérieurement, il se met au milieu de la place et hurle :

    • Eh bien, puisque c'est comme ça, votre cric, vous pouvez vous le garder !"

    Cela démontre très bien à quel point il est toxique de faire des suppositions. Combien de fois nous imaginons-nous ainsi des objections qui ne seront jamais levées, ni confirmées, des craintes sans fondement, et combien de fois n'osons-nous pas demander par peur d'être rejetés ?

    Pourrons-nous le garder à l'esprit, le réciter comme mantra, jusqu'à ce que cela devienne une bonne habitude : NE FAIS PAS DE SUPPOSITIONS.

    Rappel des accords toltèques :

    Que ta parole soit impeccable.
    Ne prends pas les choses personnellement.
    Ne fais pas de suppositions.
    Fais de ton mieux.

    Voilà... et toujours, yaka...

    Christiane Kolly - 5 mars 2014


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  • sensibilis femme.pngC'est un indien du Mexique qui ne voulait pas être dérangé dans cette activité si importante selon lui. Nos pensées, nos rêves de futur glorieux, noble, généreux ou éclatant, nos créations mentales, nos voyages intérieurs sont les plans de notre futur. La pensée, accompagnée du sentiment qu'elle peut véhiculer, qui nous vient du coeur et de l'énergie débordante que cela nous procure, qui nous vient du ventre, c'est notre demain. Notre mental, notre coeur et notre ventre sont nos instruments par excellence, alors chapeau bas l'indien, et merci de l'enseignement.
    Maintenant rendez-vous compte de ce qui se passe, lorsque vous vous laissez envahir par des peurs, ou toutes sortes de choses que vous n'avez pas demandées.
    Résolution : Dans un coin confortable, musique douce et parfum ambiant, rêvez au moins trente minutes chaque jour à ce que vous voulez pour demain.

    Christiane Kolly - Mars 2012


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  • la vie a un debut et une fin

    Le deuxième accord toltèque nous invite à prendre quelque distance. Nous croyons que tout tourne autour de notre nombril (enfin, moi je fonctionne parfois comme cela), nous croyons que nous sommes le centre de l'univers et que le reste du monde gravite autour de nous. Et pourtant, ne vous est-il jamais arrivé de constater que ce que vous prenez pour vrai, pour juste, pour cohérent, votre voisin n'en a absolument rien à cirer. Nous ne sommes pas responsables des paroles, des actes et des pensées des autres, puisque les conséquences ne nous appartiennent pas. Chacun vit dans son propre monde, dans son propre rêve.
    Par contre nous sommes responsables de nos pensées, de nos paroles et de nos actions. Ne nous laissons pas influencer par les idées d'autrui, elles ne nous appartiennent pas non plus. Arrêtons de vouloir défendre notre opinion, attitude qui débouche invariablement sur des conflits. Nous sommes tous les personnages du film de notre vie, acteur, metteur en scène, cameraman et nous pouvons choisir la cassette, alors choisissons bien. Je vous suggère un truc que je trouve bien efficace : quand une idée, une information, une réflexion, une émotion vous est présentée, regardez-la, prenez le temps de choisir, et puis si vous voulez, faites un geste avec votre bras pour lui dire "Passe ton chemin, je ne prends pas!" Quoiqu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle.

    Christiane Kolly - 2 avril 2014


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  • le pouvoir guerisseur de danser

    Souvenez-vous comme il était important, à l'âge de l'adolescence, d'avoir sa chanson préférée dans le magnétophone (enregistreur à ruban... et bien oui, pour moi ça date un peu...) et de s'égosiller à la chanter plusieurs fois de suite avec entrain et joie de vivre. Plus tard, il arrive qu'on oublie d'avoir une chanson préférée et on oublie aussi de danser.

    Imaginez l'énergie qui se dégage d'une personne lorsqu'elle chante à tue-tête et qu'en plus elle danse dans tout l'espace qu'elle occupe.

    Même si vous chantez faux, même si vous n'avez pas le rythme et que vous n'avez jamais appris à danser, laissez-vous aller sur une musique entraînante, ça peut être la Marche de Radeski qui vous entraînera dans un pas quasi militaire, une valse de Strauss, Le beau Danube bleu qui vous fera lever les bras en tournant sur vous-même comme un petit rat de l'opéra; plus basique le serpent de Guem vous donnera envie de vous tortiller et Honolulu vous emmènera dans les îles. Je pourrais continuer, c'est tellement merveilleux et vaste la musique...

    Petit clin d'oeil de la vie par ma vénérable mère, plus de 80 ans, qui me téléphone pour me dire le plaisir qu'elle a éprouvé à cette sortie au thé dansant... vous voyez, il n'y a pas d'âge !

    Alors maintenant, arrêtez de lire... allez, danser !

    Christiane Kolly - 3 octobre 2014


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  • embrassegrenouille.jpgOn ne peut avoir peur d’une chose que l’on est occupé à aimer... - Marie-Pier Charron

    Comme c'est simple! Comme c'est bien dit! La difficulté, c'est de rester vigilant, de se poser la question régulièrement, 10 fois par jour, aussi souvent qu'il le faut au début : A quoi est occupé mon esprit en ce moment ? Et aussitôt que la réponse est : peur de ne pas être à la hauteur, regret d'avoir fait ceci ou cela, remord, culpabilité, désir de vengeance, honte, enfin la liste pourrait prendre plusieurs infolettres, nous sommes si imaginatifs dans le domaine, sitôt disais-je que nous nous prenons en flagrant délit, comme si nous étions un gendarme bienveillant, en flagrant délit de culture de sentiments ou d'émotions qui ne nous font pas du bien, inverser le mouvement, prendre contact avec cette merveilleuse capacité que nous avons tous au fond du coeur d'aimer, cette capacité de donner.

    C'est un travail de rénovation de l'esprit en quelque sorte, prendre l'habitude d'avoir de bonnes pensées, de rester en contact avec le beau, le bon...

    Tiens, ça me fait penser à une histoire d'oiseaux, et aussi à une histoire de cuve  tirée du livre de Bernard Montaud, "César l'éclaireur", une merveille que je vous recommande d'ailleurs.

    Christiane Kolly - Juin 2010


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  • album-la-vie-en-roseOn ne peut pas promettre des sentiments
    Friedrich Nietzsche, philosophe et poète

    Vous avez dit un jour "Je t'aimerai toujours", ou bien vous l'avez entendu au creux de votre oreille! Mais est-ce vraiment possible? ça vous ébranle, ça vous effraie que je puisse mettre en doute cela?
    Questions : "Qu'arriverait-il si je ou tu étais attiré-e par une autre personne?" "Voudrais-tu qu'on en parle?" "Préférerais-tu gérer cela seul-e? Même si l'autre perçoit qu'il se passe quelque chose?"
    Peur, serait-ce cette terrible peur de perdre l'être aimé? De se retrouver comme amputé-e d'une partie de soi? Si la réponse est oui, est-ce là le vrai amour? celui du don, celui qui veut le bonheur de l'autre avant tout, l'amour inconditionnel? Ou au contraire l'amour emprisonnant qui veut posséder l'autre?
    "Je promets de te soutenir financièrement si tu es dans le besoin." "Je promets de participer activement à l'éducation de nos enfants et de prendre ma responsabilité de père ou de mère en m'investissant en temps, en argent, en ce qui sera nécessaire à leur épanouissement, conjointement avec toi." Ce sont là des promesses dans le faire, qui peuvent se vérifier, se tenir.
    Et la question suivante, indispensable et celle du "Qu'est-ce qu'on fait si" s'il arrive ceci ou cela? C'est une forme de contrat, avec des engagements, mais aussi des conditions de désengagement. Et le simple fait d'en parler atténue les peurs.
    On peut promettre au niveau du faire, mais au niveau de l'être ...

    Christiane Kolly - Août 2012


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