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  • Nous, les médecins, avec notre longue formation, nos connaissances et l’autorité dont nous jouissons, devenons souvent très prétentieux et nous avons du mal à admettre quand nous avons tort. Alors voilà. j’admets ouvertement que je me suis trompé.

    En tant que chirurgien cardiaque avec 25 ans d’expérience, et ayant pratiqué plus de 5000 opérations du coeur, le jour est venu de corriger mes erreurs sur la base de preuves médicales et scientifiques.

    Ma formation s’est déroulée pendant de nombreuses années avec d’autres médecins éminents qui « faisaient l’opinion ».  Submergés par la littérature scientifique, et donnant continuellement des séminaires d’enseignement, nous, les modeleurs d’opinion, affirmions que la maladie cardiaque résultait uniquement d’un taux élevé de cholestérol.

    La seule thérapie standard consistait en la prescription de médications pour faire baisser le cholestérol et un régime limitant sévèrement l’apport en graisses. Celui-ci, bien sûr, insistions-nous, abaisserait le niveau du cholestérol et préviendrait la maladie cardiaque. Les écarts par rapport à ces recommandations étaient considérés comme une hérésie et pourraient très probablement se traduire par une faute professionnelle.

    Ca ne fonctionne pas!

    Ces recommandations ne sont plus scientifiquement ni moralement défendables. La découverte, il y a quelques années, que l’inflammation de la paroi artérielle est la cause réelle de la maladie cardiaque conduit lentement à un changement de paradigme dans les traitements qui seront implémentés pour soigner les maladies cardiaques et d’autres maladies chroniques.

    Les recommandations alimentaires établies de longue date ont créé des épidémies d’obésité et de diabète, dont les conséquences éclipsent toute peste historique en termes de mortalité, de souffrance humaine et de conséquences économiques désastreuses.

    Malgré le fait que 25 % de la population prend des statines coûteuses et que nous avons réduit la teneur en matières grasses de notre alimentation, plus d’Américains mourront encore cette année de maladie cardiaque que jamais auparavant.

    Les statistiques de l’American Heart Association montrent que 75 millions d’Américains souffrent actuellement de maladie de coeur, 20 millions souffrent de diabète et 57 millions de pré-diabète.

    Ces troubles affectent des personnes de plus en plus jeunes et en plus grand nombre chaque année.

    Pour le dire simplement, sans l’inflammation dans notre corps, il est impossible que le cholestérol s’accumule dans la paroi du vaisseau sanguin et provoque une maladie cardiaque ou un AVC. Sans l’inflammation, le cholestérol s’écoulerait librement dans tout le corps selon les lois de la nature. C’est l’inflammation qui retient le cholestérol et l’accumule.

    L’inflammation n’est pas compliquée. C’est tout simplement la défense naturelle du corps envers un élément étranger comme une bactérie, une toxine ou un virus. Le cycle de l’inflammation est parfait dans sa façon de protéger votre corps de ces envahisseurs bactériens ou viraux. Cependant, sinous exposons notre corps de façon chronique aux atteintes par des blessures, des toxines ou des aliments que le corps humain n’a jamais été conçu pour gérer, nous atteignons un stade appelé l’inflammation chronique. L’inflammation chronique est aussi nocive que l’inflammation aiguë est bénéfique.

    Quelle personne sensée s’exposerait volontairement et de façon répétitive à des aliments ou d’autres substances qui sont connues pour causer des dommages au corps? Eh bien, les fumeurs, par exemple, mais au moins, ils ont fait ce choix volontairement.

    Le reste d’entre nous avons simplement suivi l’alimentation conventionnelle, faible en gras et riche graisses poly-insaturées et en glucides, ne sachant pas que nous infligions des dommages répétés à nos vaisseaux sanguins. Ces dommages répétés créent une inflammation chronique conduisant à une maladie cardiaque, un accident vasculaire cérébral, le diabète et l’obésité.

    Permettez-moi de répéter: Les dommages et l’inflammation de nos vaisseaux sanguins sont causés par le régime alimentaire faible en gras recommandé depuis de nombreuses années par la médecine traditionnelle.

    Quels sont les plus grands coupables de l’inflammation chronique? Tout simplement, c’est la surcharge de glucides simples, hautement transformés (sucre, farine et tous les produits fabriqués à partir de ceux-ci), et la consommation excessive d’acides gras oméga-6 des huiles végétales comme le soja, le maïs et le tournesol que l’on trouve dans de nombreux aliments transformés.

    Prenez un moment pour visualiser ce que ferait une brosse dure frottée sur une peau tendre jusqu’à ce qu’elle devienne rouge et sur le point de saigner, et vous avez continué plusieurs fois par jour, chaque jour pendant cinq ans. Si vous pouviez résister à ce brossage douloureux, vous auriez une zone qui saigne, est enflée et infectée et s’aggrave à chaque nouvelle agression. C’est une bonne façon de visualiser le processus inflammatoire qui pourrait avoir lieu dans votre corps en ce moment même.

    Quel que soit l’endroit où le processus inflammatoire se développe, en externe ou en interne, c’est exactement la même chose. J’ai examiné l’intérieur de milliers et de milliers d’artères. Dans une artère malade, c’est exactement comme si quelqu’un avait pris une brosse et en avait récuré l’intérieur encore et encore. Plusieurs fois par jour, chaque jour, les aliments que nous ingérons créent de petites blessures qui deviennent de plus grosses blessures, demandant à l’organisme de répondre continuellement et de façon appropriée à l’inflammation.

    Pendant que nous savourons le goût irrésistible d’un petit pain au lait sucré, notre corps répond par une alarme comme si un envahisseur étranger arrivait pour déclarer la guerre.Les aliments contenant de grandes quantités de sucre et de glucides simples, ou des aliments traités avec des oméga-6 pour leur conservation, ont été les piliers de l’alimentation américaine depuis six décennies. Ces aliments ont lentement empoisonné tout le monde.

    Comment le fait de manger un simple petit pain au lait peut-il créer une cascade d’inflammations et vous rendre malade ?

    Imaginez que vous renversiez du sirop sur votre clavier, et vous aurez une image de ce qui se passe à l’intérieur de la cellule. Lorsque nous consommons des sucres simples, le niveau de sucre sanguin augmente rapidement. En réponse, votre pancréas sécrète de l’insuline dont le but principal est de transférer le sucre à chaque cellule où il est stocké pour l’énergie. Si la cellule est pleine et n’a pas besoin de glucose, celui-ci est rejeté pour que le sucre en excédent n’englue pas le système.

    Lorsque vos cellules chargées rejettent le sucre excédentaire, le sucre sanguin augmente, entraînant la production d’insuline et le glucose se convertit en graisse stockée.

    Qu’est-ce que tout cela a à voir avec l’inflammation? La glycémie est contrôlée dans une fourchette très étroite. Les molécules de sucre excédentaires se fixent à une variété de protéines qui, à leur tour, abîment la paroi des vaisseaux sanguins. Ces blessures répétées aux parois des vaisseaux sanguins déclenchent l’inflammation. Lorsque votre taux de glucose sanguin atteint des pics plusieurs fois par jour, chaque jour, c’est exactement comme si vous frottiez l’intérieur de vos délicats vaisseaux sanguins avec du papier de verre.

    Même si vous ne pouvez pas le voir, soyez assuré que c’est bien ainsi que ça se présente. J’ai vu plus de 5000 patients en 25 ans de chirurgie, et ils partageaient tous un dénominateur commun – l’inflammation de leurs artères.

    Revenons au petit pain au lait.  Cette friandise à l’air innocent, contient non seulement du sucre, mais il est cuit dans l’une des nombreuses huiles omega-6 comme l’huile de soja. Les chips et les frites sont trempées dans l’huile de soja, les aliments transformés sont fabriqués avec des omega-6 pour prolonger leur durée de vie sur les étagères des supermarchés. Alors que les omega-6 sont essentiels, car ils font partie de la membrane des cellules qui contrôle tout ce qui entre et sort de la cellule – ils doivent respecter l’équilibre avec les omega-3.

    Si l’équilibre est perturbé en consommant trop d’omega-6, la membrane de la cellule produit des substances chimiques appelées cytokines qui provoquent l’inflammation immédiatement.

    L’alimentation américaine conventionnelle d’aujourd’hui a produit un déséquilibre extrême de ces deux acides gras. Le rapport du déséquilibre est compris entre 15:1 et 30:1 en faveur des acides gras oméga-6. Cela fait une énorme quantité de cytokines provoquant l’inflammation. Dans le contexte de la nourriture d’aujourd’hui, un ratio de 3:1 serait idéal et favorable à la santé.

    Pour aggraver les choses, l’excès de poids que vous portez du fait de la consommation de ces aliments crée des cellules chargées en graisses qui rejettent de grandes quantités de substances chimiques inflammatoires et cela vient ajouter aux dommages causés par le niveau élevé de sucre sanguin. Le processus qui a commencé par un petit pain au lait devient un cercle vicieux au fil du temps et crée les maladies cardiaques, l’hypertension artérielle, le diabète et enfin, la maladie d’Alzheimer, car le processus inflammatoire se poursuit sans relâche.

    On ne peut échapper au fait que plus nous mangeons d’aliments préparés et transformés, plus nous déclenchons le commutateur inflammatoire, peu à peu chaque jour. Le corps humain ne peut pas traiter, et n’est pas conçu pour consommer des aliments chargés en sucres et imprégnés d’omega-6 .

    Il n’existe qu’une seule solution pour apaiser l’inflammation, c’est de revenir à des aliments plus proches de leur état naturel. Pour construire des muscles, mangez plus de protéines. Choisissez des glucides très complexes comme ceux des fruits et légumes colorés. Diminuez ou éliminez les omega-6 qui causent l’inflammation, comme l’huile de maïs ou de soja ainsi que les aliments transformés qui en sont chargés.

    Une cuillère à soupe d’huile de maïs contient 7280 mg d’omega-6, celle de soja en contient 6940. Utilisez plutôt de l’huile d’olive.

    Les graisses animales contiennent moins de 20 % d’oméga-6 et sont beaucoup moins susceptibles de provoquer l’inflammation des huiles soi-disant saines étiquetées polyinsaturées. Oubliez la « science » qui vous a été martelée dans la tête pendant des décennies. La science selon laquelle les graisses saturées sont la seule cause des maladies cardiaques n’existe pas. La science selon laquelle les graisses saturées augmentent le taux de cholestérol sanguin est également peu fondée. Puisque nous savons maintenant que le cholestérol n’est pas la cause des maladies cardiaques, la préoccupation à propos des graisses saturées est encore plus absurde aujourd’hui.

    La théorie du cholestérol a conduit aux recommandations d’éliminer le gras ou de le réduire drastiquement,  et ce sont ces mêmes aliments recommandés qui causent maintenant une épidémie d’inflammations. La médecine conventionnelle a commis une terrible erreur en conseillant aux gens d’éviter les graisses saturées et de choisir des aliments à haute teneur en oméga-6. Nous avons maintenant une épidémie d’inflammations des artères qui conduit aux maladies cardiaques et d’autres tueurs silencieux.

    Ce que vous pouvez faire est de choisir des aliments complets comme ceux que votre grand-mère vous a servis et pas ceux vers lesquels votre mère s’est tournée lorsque les rayons des supermarchés se remplissaient d’aliments manufacturés. En éliminant les aliments inflammatoires et en ajoutant les nutriments essentiels à partir d’aliments frais et non transformés, vous allez inverser les années de dommages infligés à vos artères et dans tout votre corps causés par l’alimentation  typique conventionnelle.

    Le Docteur Dwight Lundell est l’ancien Directeur du Personnel et chef chirurgien à l’hôpital Banner Heart Hospital Mesa, Arizona. Sa pratique privée au Cardiac Care Center était à Mesa, Arizona. Récemment, le Docteur Lundell a quitté la chirurgie pour se consacrer au traitement nutritionnel des maladies cardiaques. Il est le fondateur de Healthy Humans Foundation qui favorise la santé humaine en mettant l’accent sur l’aide aux grandes entreprises qui se tournent vers la promotion du bien-être des gens. Il est également  l’auteur de The Cure for Heart Disease and The Great Cholesterol Lie.

    Source : Prevent Desease

    http://www.sante-nutrition.org/

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  • Jodhpur-Early-Riser-by-Valerie-Rosen-Photography-740x300

    Un médecin intuitif partage avec nous sa vision unique de la raison pour laquelle les gens ne guérissent pas. Il a longtemps pensé que tout le monde voulait être guéri. Mais il a fini par se rendre compte que « la guérison était très désagréable ! »

    Les obstacles à la guérison comprennent le fait d’abandonner de vivre dans le passé, de cesser d’être une victime, et la peur du changement. Diriger notre pensée et notre énergie sur notre passé se fait au détriment de nos cellules et de nos organes qui ont besoin d’énergie pour fonctionner et guérir.

    La guérison exige de vivre dans le présent et de récupérer l’énergie piégée dans nos traumatismes et dans nos blessures. Ce médecin dit que la seule raison de nourrir et de garder le passé vivant, c’est l’amertume de ce qui s’est passé. Refuser de pardonner à un évènement ou à une personne du passé produit des fuites d’énergie. Le pardon guérit les fuites. Le pardon n’a rien à voir avec le fait de ne pas responsabiliser les autres pour les blessures qu’ils ont causées. Il a plus à voir avec la liberté de la personne qui se perçoit comme une victime.

    Quand nous arrivons à voir un évènement douloureux de notre vie comme un message ou un défi plutôt que comme une trahison personnelle, l’énergie de vie liée à cet évènement reflue vers les circuits énergétiques de notre corps physique. Les gens ne guérissent pas parce qu’ils ne se sont pas libérés de l’illusion d’être une victime. Trop souvent, les gens obtiennent du pouvoir sur les autres grâce à leurs blessures parce qu’ils ont trouvé que ça leur apportait du soutien. Les blessures deviennent alors un moyen de manipuler et de contrôler les autres.

    La guérison exige souvent des changements de mode de vie, d’environnement et de relations. Le changement peut être effrayant ! Il est facile de rester dans un circuit d’attente, en affirmant que l’on ne sait pas quoi faire, alors que c’est rarement vrai. En fait, lorsque nous restons dans un circuit d’attente et que nous savons exactement ce qu’il faut faire, c’est que nous sommes terrifiés par le fait d’agir en conséquence…

    Le changement est effrayant et le temps d’attente donne un sentiment de sécurité, alors que la seule façon d’acquérir véritablement ce sentiment de sécurité est d’entrer dans le tourbillon des changements et de se sentir vivant à nouveau.

    La guérison nécessite une action. Manger, l’exercice quotidien, prendre le bon médicament produisent des changements sains dans le physique. Relâcher le passé, laisser tomber les emplois stressants ou les relations inappropriées sont des actions qui libèrent l’énergie du corps. Ce qui améliore l’une améliore l’autre, la puissance physique et l’énergie sont intimement liées. 

    Même le processus de la mort auquel nous sommes tous confrontés peut devenir un acte de guérison des vieilles blessures qui se libèrent en résolvant les questions laissées en suspens avec ses proches.

    Merci à Eric Delafontaine - Source du texte


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  • Par Laura Marie
    Ce monde n’est pas rose et nous en avons tous conscience. Notre vie est faite de « contraste » entre ce que nous appelons le « bien » et le « mal », le « négatif » et le « positif », ce que nous aimons et ce que nous n’aimons pas. Chaque jour de notre vie, de notre naissance à notre mort, nous utilisons nos 5 sens qui nous procurent soit des sensations agréables, soit désagréables. Toute notre vie est gérée à travers ces 5 sens principaux (même si nous verrons plus bas que d’autres sens peuvent se rajouter). Toutes nos réactions sont basées principalement sur ce que nous voyons, entendons, goûtons, touchons ou sentons.

    5 sens

    Pour rappel, voici quels sont nos 5 sens :

    La vue, l’ouïe, le goût, le toucher, et l’odorat.

    Lorsque l’on est « hypersensible », cela veut dire que tous nos sens sont exacerbés. Je suis par exemple une vraie hypersensible et je confirme, tout est accentué et ressenti beaucoup plus fort au niveau de mes 5 sens (et même de mon « 6ème » sens dont je parlerai plus bas). J’ai par exemple une vue extrêmement performante (supérieure à ce qui est exigé pour un pilote), je suis très sensible aux odeurs (bonnes comme mauvaises), le bruit m’irrite très vite, je suis très sensible au toucher (j’ai immédiatement des frissons si l’on me touche et je suis très sensible aux massages), je ne supporte pas beaucoup de matières sur ma peau, une trop forte lumière me rend extrêmement inconfortable, je ne supporte pas la sensation de faim, je réagis très vite émotionnellement, et j’ai absolument toutes les caractéristiques de l’hypersensible citées ci-dessous. En clair, l’hypersensible ressent tout, perçoit tout, voit tout, d’une manière beaucoup plus élevée et intense que la plupart des gens. On estime à 15-20% la part de la population qui serait hypersensible.

    Les caractéristiques de l’hypersensible

    • Hypersensibilité au bruit (qui agresse ses oreilles trop sensibles, qui l’empêche de se concentrer, de penser).
    • Ne supporte pas la sensation de faim
    • Ne supporte pas les endroits trop peuplés
    • Hypersensibilité aux textiles (ne supporte pas certaines matières sur sa peau, ou les étiquettes des vêtements)
    • Hypersensibilité aux aliments ou textures d’aliments
    • Très réceptif au toucher (sensible aux caresses et massages)
    • Très sensible à la lumière (certaines lumières peuvent vraiment le rendre inconfortable)
    • Indignation contre l’injustice
    • Recherche de sens (cherche à comprendre et expliquer tout)
    • Sentiment d’être aliéné et seul
    • Volonté d’être original, et de ne pas pouvoir ou vouloir entrer dans la norme
    • Profonde aspiration à vouloir apporter quelque chose au monde grâce à sa créativité
    • Vouloir continuellement apprendre de nouvelles choses
    • Les informations nerveuses circulent très vite, ce qui rend l’hypersensible hyper-réactif, il réagit à tous les stimuli, sans vraiment filtrer.
    • Il « voit » tout, « entend » tout, ressent tout, ce qui peut être parfois difficile à gérer
    • Il est envahi par une quantité très importante d’idées, de paroles, d’informations et de perceptions, ce qui est aussi souvent difficile à gérer.
    • Il est sensible aux ambiances. Il peut être perturbé et affecté par tous les conflits, les tensions et les problèmes psychologiques des personnes qui l’entourent, même s’il n’est pas responsable ni concerné.
    • Il est extrêmement empathique : Il a la capacité de se mettre à la place des autres et de ressentir leur souffrance. Il est envahi par les sentiments et les émotions des autres et de lui-même. Il ressent tout très fortement. L’affectif prend beaucoup de place dans sa vie.
    • Intensité émotionnelle : il a facilement les larmes aux yeux, il est « à fleur de peau ».
    • La tristesse, la joie, la colère peuvent prendre chez lui des proportions démesurées. Il peut passer rapidement du rire aux larmes.
    • Colères soudaines pour des raisons qui peuvent paraître « ridicules » pour l’entourage. Mais l’hypersensible est pourtant sincère. Il ressent fortement les choses et son entourage a souvent du mal à comprendre ses débordements (ne percevant pas les mêmes choses que lui).
    • Il a besoin d’amour parce qu’il est sensible, émotif et qu’il vit beaucoup dans l’affectif.

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    L’hypersensibilité semble être de naissance et déterminée génétiquement. Vraisemblablement, les hypersensibles ont un système nerveux plus sensible et réagissent aux stimuli internes et externes de manière plus forte que l’individu moyen. Je confirme, on « nait » hypersensible ou non. Personnellement, je sais que je suis comme cela depuis toute petite. Le problème, c’est que l’hypersensible, étant donné que cela ne représente qu’1 à 2 personnes sur 10, se sent souvent très seul et incompris, et pense souvent qu’il a un problème (ou on lui fait croire cela). Or, l’hypersensibilité présente de nombreux avantages et les personnes les plus remarquables dans l’histoire de l’humanité, ont très souvent été justement, des hypersensibles.

    Hypersensibilité et surefficience mentale

    Visual of Man's BrainLes hypersensibles le sont souvent à cause d’un autre paramètre : la surefficience mentale. Voici quelques caractéristiques de la surefficience mentale :

    - Hyperstimulabilité, hyperesthésie, hypersensibilité, susceptibilité
    – Fonctionnement cérébral non linéaire : en arborescence ou par associations
    – Curiosité, créativité, imagination débordante
    – Capacité à faire plusieurs choses en même temps, persévérance (si l’intérêt le justifie)
    – Intérêts très variés, passant facilement d’un domaine à l’autre
    – Recherche de la compagnie de personnes plus âgées
    – Grand sens de l’humour, mais très particulier, souvent incompris
    – Respect des règles bien comprises (« logiques »), mais tendance à questionner l’autorité non fondée
    – Perfectionnisme, doublé d’une extrême lucidité, qui entraînent parfois le doute, la peur de l’échec
    - Le surdoué a un besoin immense d’être aimé, tellement grand qu’il est rarement comblé.
    - Etre en extase même avec un tout petit quelque chose
    – Ne jamais s’ennuyer s’il est seul, comprendre vite
    – Expérimenter et beaucoup apprendre
    – Avoir une sensibilité aux personnes, une empathie naturelle
    – Avoir la possibilité de « jouer » avec la vie
    – Avoir des sensations fortes en musique et en art
    – Ne pas être impressionné
    – Avoir une capacité d’ouverture.
    Il y a quelques années l’on m’a expliqué que c’était mon cas, et j’ai commencé à comprendre que je n’avais pas un « problème », mais simplement que mon cerveau et mes sens fonctionnaient trop vite. Dans ma tête, c’est un peu comme un ordinateur qui aurait 30 fenêtres ouvertes en même temps, et cela en permanence. La plus grande peine de ma vie, c’est toujours à la fin de chaque journée de n’avoir pas pu réaliser toutes les choses que j’aurais aimé réaliser. (Je créée trop vite par rapport à ma capacité humaine de réalisation).

    Au delà de nos 5 sens

    5 sens

    Nos 5 sens sont les sens « principaux » que nous utilisons pour vivre chaque jour. Mais ce serait diminuer fortement les capacités de l’être humain que de penser que ce sont eux qui nous définissent entièrement, car ils ne constituent finalement que nos sens « corporels ».
    En effet, nous sommes dotés d’un corps, d’une âme et d’un esprit. Et par conséquent, d’autres sens s’ajoutent aux 5 que nous connaissons tous : les sens « spirituels ».
    On parle souvent par exemple du « 6ème sens », que l’on associe souvent à l’intuition par exemple.
    Il y a aussi l’émotion, l’imagination, la conscience et l’inspiration. D’où provient tout cela ? L’on s’aperçoit bien qu’ils ne proviennent pas des 5 sens corporels, ils sont à part, et ceux qui les maîtrisent ont une vie beaucoup plus riche et sereine que ceux qui les ignorent et ne cherchent pas à les développer, continuant à vivre la vie à travers le filtre unique des 5 sens corporels.

    Comment vivre dans ce monde en tant qu’hypersensible

    anxiété- Comment m’intégrer aux personnes que je fréquente, aux groupes, à la vie sociale ?

    - Comment acquérir une certaine sérénité et paix intérieure malgré ces nombreuses pensées, images et sensations qui m’habitent en permanence ?

    - Comment arriver à ne faire qu’une seule chose à la fois sans trop me disperser ?

    - Comment cesser de penser que j’ai un problème et de vouloir être une personne « normale » ?

    - Comment vivre sur terre, sans pour autant rejeter le fonctionnement de la société ?

    Je suis passée par toutes ces questions et voici ce que mon expérience m’a fait comprendre, ainsi que mes conseils :

    1) Cesser immédiatement de penser que « nous avons un problème ».

    L’hypersensible a tous ses sens hyper développés. C’est peut être quelque chose de fatigant parfois, mais de l’autre côté, c’est un ENORME avantage. Voici les avantages que j’ai personnellement trouvé au fait d’être hypersensible :
    - Grande capacité de compassion pour les autres ce qui fait que les gens aiment se confier à nous et nous font confiance.
    - Intuitions très développées et vitesse d’analyse et de réflexion hors norme, ce qui fait que nous sommes beaucoup moins propices au fait de nous faire « avoir » par les autres et à nous retrouver dans des situations que nous n’aurions pas vues venir
    - Créativité et imagination exacerbées, ce qui fait que nous ne nous ennuyons jamais et la vie pour nous est un cocktail de possibilités infinies. Les personnes hypersensibles deviennent souvent de grands artistes, écrivains, créateurs, inventeurs, et visionnaires en tous genre. Leur sensibilité et leur imagination mixées, leur permettent de changer le monde.
    - Nous sommes des personnes avec un très bon « fond », étant de profonds empathiques, nous ne pouvons faire aux autres ce que nous n’aimerions pas qu’ils nous fassent (comme nous pouvons ressentir la douleur des autres). Nous voulons au contraire aider les plus faibles, et toujours défendre les injustices.
    - L’on ne s’ennuie pas avec nous, puisque nos émotions ne sont pas toujours les mêmes, nous avons de l’enthousiasme très fort, mais aussi de la tristesse très forte, des colères très fortes, en clair, la routine émotionnelle n’existe pas chez les hypersensibles (couplée à notre imagination débordante)
    - Nous sommes propices à l’apprentissage permanent, et à la remise en question, ce qui fait que nous sommes des personnes en constante évolution (comparé à ceux qui sont « moins sensibles » mais qui au final restent les mêmes toute leur vie).

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    2) Se protéger des lieux, personnes et circonstances qui peuvent nous toucher

    agoraphobie

    Connaissant notre hypersensibilité, il est impératif de se protéger. Le monde ne changera pas du jour au lendemain, c’est donc à nous de nous y adapter en sélectionnant avec attention tout ce que nous faisons, les endroits où nous allons, ce que nous regardons et les gens que nous fréquentons.
    L’hypersensible a besoin d’être dans des environnements positifs, sereins et sains. Il doit éviter les milieux stressants et compétitifs. Il en va de même pour les personnes qu’il fréquente, car il détecte toute mauvaise intention ou émotion négative chez les autres. L’hypersensible a souvent besoin de solitude et n’aime pas être dans les endroits trop peuplés. Il devra donc respecter cela pour se protéger et conserver son bien-être et ce n’est aucunement un acte égoïste mais au contraire un grand acte d’amour propre et de respect de soi.
    Cela ne veut pas dire que l’hypersensible doit vivre dans une bulle coupée du monde et en ignorer les problèmes. Il doit se connaître assez pour comprendre ce qu’il peut regarder, faire, et qui il peut fréquenter sans devenir ensuite trop déstabilisé par ses émotions. Un exemple : Je suis hypersensible, par conséquent regarder des images de maltraitance animale provoque en moi une telle violence et tristesse que je peux difficilement regarder ces images sans en être bouleversée. Je décide donc de ne pas trop m’exposer à ces images. Mais, de l’autre côté, cela ne veut pas dire que je ne vais rien faire pour que les choses évoluent. Au contraire, j’utilise ce que je ressens comme force, pour un changement positif dans le monde en sensibilisant les autres sur ces sujets et en étant moi-même actrice de ce changement.

    3) Utiliser son hypersensibilité comme force

     woman blackUn peu comme dans le point numéro 1, rendez-vous bien compte de la force qu’est votre hypersensibilité. Si vous êtes nés avec ces facultés (oui, ce sont selon des facultés que d’autres n’ont pas), alors, autant les utiliser.  L’hypersensible a besoin de se réaliser (puisqu’il a besoin de sens dans sa vie) donc c’est en s’investissant dans une grande cause, ou dans un travail qui correspondra avec sa passion, et en se concen­trant régulièrement sur une activité qui lui plaît (artis­tique, physique, spirituelle…), qu’il développera sa confiance en lui et qu’il deviendra moins sensible aux critiques.
    Aujourd’hui je me rend compte par exemple à quel point mon hypersensibilité est une force puisqu’elle me permet de comprendre mes clients à un niveau très élevé, d’être touchée par de nombreuses causes dans le monde et d’avoir ainsi la volonté de faire quelque chose pour que cela évolue. Une personne non sensible ne développera à l’inverse pas l’envie de contribuer à changer les choses qui ne vont pas dans ce monde, ni ne sera apte à aider profondément les autres, étant dépourvue d’empathie.

    4) Pratiquer la méditation et toute activité visant à donner plus de sérénité et de paix meditation womanintérieure

    L’hypersensible à besoin de se vider régulièrement la tête, et également de toutes les émotions ingurgitées pendant la journée (les siennes ou celles des autres puisque c’est une éponge). La méditation est un excellent moyen de dissiper tout cela. L’activité physique aussi, la musique, l’art, et pratiquement tout activité qui permet en fait à l’esprit de s’évader et à ne plus penser.
    Se détacher de l’opinion des autres est aussi un must pour l’hypersensible. Puisque les hypersensibles encore une fois ne constituent que 15 à 20% de la population, nous pouvons parfois nous sentir très seuls. Mais encore une fois, il faut tourner cela comme une force et se rappeler de tous les avantages que notre hypersensibilité présente.

    may you heal everything you touch5) Comprendre que rien n’est hasard et que si vous êtes hypersensibles, c’est qu’il y a une raison

    Si tout le monde était hypersensible, alors il n’y aurait pas de chirurgiens, de pompiers, de policiers, d’infirmiers…
    Mais si personne n’était hypersensible alors il n’y aurait pas d’artistes, de révolutionnaires, de chanteurs, d’écrivains, de psychologues, de bénévoles en tous genres, de créateurs de refuges…
    Il faut de tout pour faire un monde et si vous êtes hypersensibles, c’est qu’il y a une bonne raison à cela. Il vous suffit d’utiliser cette hypersensibilité pour le bon métier, et d’être entouré des bonnes personnes qui sauront reconnaitre cela en vous comme étant une qualité et l’honorer.

    Conclusion

    Vivre dans ce monde violent, dur, et souvent sans conscience peut être extrêmement difficile pour une personne hypersensible. Plusieurs fois, on peut même se demander ce que l’on fait là, à quoi bon continuer, puisque tout cela n’a pas de sens.
    Mais dans ce monde, rien n’est hasard. Même si cela peut être difficile à comprendre d’un point de vue « terrestre », à l’échelle de l’univers, tout a sa place, et tout est parfait. Si une personne nait « hypersensible » (au même titre que d’autres caractéristiques qui pourraient le différencier des autres ou lui apporter des challenges supplémentaires), c’est qu’il y a une bonne raison derrière tout cela. Le tout est de trouver laquelle.
    Qu’est ce qui vous procure le plus de joie dans la vie ? Réfléchissez à vos passions et trouvez comment allier votre sensibilité et votre passion, pour ainsi donner naissance à une activité qui vous donnera votre place dans le monde et vous fera réaliser que tout cela n’était vraiment pas un hasard, que c’était bien votre destinée, et que tout cela était vraiment parfait, pour ce que vous étiez sensés accomplir et apporter à ce monde.
    Les êtres hypersensibles sont souvent, en plus, des personnes ayant des « missions de vie » plus importantes que d’autres, avec donc des challenges plus conséquents. Apprendre à aimer et à honorer son hypersensibilité est la chose la plus importante, pour enfin pouvoir offrir au monde les choses extraordinaires qu’elle peut nous permettre de créer.

    Sources des symptômes du surdoué

    woman angel

     

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    Cet article a été écrit par Laura Marie, tiré de son site personnel dont voici la source originale

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  • Un excellent article, copié/collé de lauramarietv.com

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    par Laura Marie
    S’il y a bien UN enseignement qui revient tout le temps en développement personnel et en spiritualité, c’est bien celui qui nous dit que l’on doit se libérer de la colère. Nous avons tous en tête l’image, quand on pense à la spiritualité ou au summum de l’éveil spirituel, d’un maître « zen », bouddhiste, en train de méditer et que rien ne peut plus atteindre. Ainsi, dans l’inconscient collectif de tous ceux qui se lancent sur le chemin de la spiritualité et du développement personnel (en clair, devenir la meilleure version de soi-même), il est inscrit que la colère est une émotion « négative », « non évoluée », et surtout : « non spirituelle ».

    La conséquence de cette image profondément ancrée dans notre inconscient est simple : la colère est devenue une émotion « tabou » dans les communautés spirituelles et de développement personnel; bien souvent refoulée, et toute personne se laissant aller à exprimer sa colère sera sujette à toutes sortes de jugements, de la part des autres mais aussi d’elle-même.

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    Car la non-acceptation de la colère provient souvent en premier lieu de nous-même, encore une fois surtout quand il est inscrit dans notre inconscient que ce n’est pas « spirituel » d’être en colère. Le résultat de ce type de croyance donne naissance à un climat d’hypocrisie et de malaise énorme au sein encore une fois des communautés de développement personnel et spirituel. L’alignement avec soi-même et l’authenticité (d’exprimer nos réelles émotions) sont mis de côté pour laisser place à une géante mascarade où chacun fait semblant de ne ressentir que des émotions dites « spirituelles » (autrement dit, « positives »). Par exemple en top de liste, l’amour inconditionnel, ou alors tout simplement l’absence de colère ou le détachement. Le problème est que ces personnes ressentent rarement réellement l’émotion qu’ils disent ressentir ou se persuadent d’être capables de ressentir, et pensent que seuls les mots comptent quand à la création de notre réalité. Mais c’est une des plus grandes erreurs : nous créons à chaque instant notre réalité non en fonction de nos paroles, mais de notre vibration profonde. Ainsi, les communautés spirituelles et surtout sur internet car c’est encore plus facile, croulent sous les fausses phrases spirituelles et surtout sous les faux semblants et les fausses émotions. SONY DSCOn va faire « semblant » de ne pas ressentir de la colère, alors qu’au fond nous sommes réellement touchés, par culpabilité tout d’abord, car cela veut dire quand même que nous ne sommes pas « si spirituels » que cela, et deuxièmement, par peur du jugement des autres. Si les autres voient que nous sommes en colère, c’est la honte. Nous sommes à nu, tout le monde va voir ce qui nous touche, et à quel point nous ne sommes pas si spirituels que cela, sinon on dirait avec un sourire béa, que « tout est parfait », que nous aimons cette situation ou cette personne qui nous a touchée de manière inconditionnelle, on mettrait des petits coeurs partout et on terminerait par un « Namasté », et là, nous serions considérés comme « spirituels ».

    NAMASTÉ !

    Ce qui est marrant, c’est qu’encore une fois très peu se demandent quelle énergie et vibration réelles se cachent derrière ces belles paroles, car encore une fois, ce n’est pas parce qu’on envoie à l’univers un « Je t’aime mon frère, Namasté », qu’on n’aura pas un cancer un jour à cause de nos émotions justement refoulées; chose que celui qui aura exprimé sa colère quand il la ressentait (sans y rester ensuite, nous le verrons plus bas), ne connaîtra probablement pas. C’est la même chose pour le « pseudo spirituel » qui se permet de juger la colère de l’autre en lui laissant penser qu’il est inférieur à lui s’il est en colère et d’être « moins éveillé » que lui. Ego spirituel quand tu nous tiens.

    masque couleurLes enseignements des grands maîtres spirituels qui ont transmis ces messages concernant le fait que nous devions nous libérer de la colère, ne disaient pas qu’il fallait refouler la colère. Ils disaient que l’idéal est bien sûr de s’en détacher et de ne plus la ressentir, mais en aucun cas que si elle est là, de faire « semblant » de ne pas la voir. Il faut comprendre aussi que chaque enseignement spirituel s’adresse à un certain champ de conscience, et comme dans tout dans la vie, ce qui est bon pour l’un, n’est pas nécessairement bon pour l’autre, et ce qui est mauvais pour l’un, n’est pas nécessairement mauvais pour l’autre.

    Par exemple, peut-on dire qu’un hamburger soit bon ou mauvais pour l’humain ? Bien sûr que globalement un hamburger, surtout issu de Fast Food, est « mauvais ». Si je donne à manger un hamburger à une personne en surpoids, qui a du cholestérol et du diabète, est-ce qu’un hamburger, fait de pain blanc donc de sucres rapides et raffinés, de lipides saturés, et de viande bourrée d’hormones (issue d’un animal maltraité), sera BON ? Non. Pourtant, si je donne ce même hamburger à un enfant qui est sur le point de mourir de faim en Afrique, là il devient « bon ».

    burgerC’est exactement la même chose pour tout enseignement spirituel. De tout temps, les enseignants spirituels ont apporté à l’Homme les enseignements qui correspondaient à son niveau de conscience (en fonction également des époques). Mais absolument aucun enseignement n’est valide tout le temps, à 100% et pour les 7 milliards d’habitants de cette planète, et ce à chaque instant de leur vie.

    Pour ce qui est de la colère en particulier, bien sûr que de vivre dans la colère en permanence, n’est pas quelque chose de bénéfique, ni pour soi ni pour la planète. Vivre dans la colère en permanence, cela voudrait dire avoir choisi comme point de focus uniquement les choses qui ne « vont pas », ou plutôt que nous estimons ne pas aller, sur cette planète. C’est donc oublier que nous créons notre réalité, à chaque instant, en fonction de notre vibration. La vibration de la colère est une vibration assez « basse », en particulier si elle ne donne pas naissance ensuite à une force créatrice, mais si on reste à son niveau ou pire, si on retombe même en dessous comme c’est souvent le cas (après la colère, retomber dans la vibration en dessous qui est l’impuissance).

    Pour mieux comprendre, voici l’échelle de nos émotions, classées de la plus « haute » à la plus « basse » (la plus haute étant la Joie et l’amour, et la plus basse, la peur et l’impuissance).

     Ã©chelle emotions 

    Cette échelle des émotions est un élément clé pour comprendre comment appréhender les enseignements spirituels et pourquoi ils nous semblent parfois confus et souvent même contradictoires. C’est tout simplement parce qu’on n’enseigne pas la même chose à quelqu’un qui est dans la vibration « Vengeance » que dans la vibration « optimisme ». On n’enseigne pas la même chose à quelqu’un qui est dans la vibration « Insécurité », que dans la vibration « enthousiasme ». Il est tout bonnement très difficile voire impossible qu’un enseignant puisse donner naissance à un enseignement, ou un texte qui puisse convenir à absolument toutes les vibrations existant sur la planète, chez les 7 milliards d’humains qui existent, et ce en tous temps. C’est comme quand un ami vous demande des conseils, vous ne lui prodiguez probablement pas les mêmes conseils qu’à un autre ami, car vous vous adaptez à sa personnalité, à ce moment là, à la difficulté qu’il vit en CE moment. La semaine d’après il aura peut-être besoin d’un autre conseil, totalement différent ! Cela voudra-t-il dire que le 1er conseil était faux ? Non, il était simplement adapté à SA personne et à CE moment de sa vie.

    L'émotion de colère

    Si l’on regarde le schéma ci-dessus, on aperçoit que la colère est placée en numéro 17 sur 22. Qu’est ce que cela veut dire ? Et bien, qu’on peut vibrer encore PLUS BAS que la colère. N’est-ce pas intéressant ? La spirale descend encore plus bas que la colère, et en dessous de la colère on y trouve quoi ? La vengeance, la haine / rage, la jalousie, l’insécurité, la culpabilité, l’indignité, la peur, la peine, la dépression, l’impuissance et la victimisation. Dis donc, ça fait beaucoup de personnes pour qui la colère serait bénéfique tout ça !

    Le panel des émotions humaines est très vaste, comme on peut le voir. Il est complètement utopique d’espérer passer de l’impuissance (N°22) à la joie (N°1) d’une minute à l’autre. Il faut passer par des paliers. Dire à quelqu’un qui vit une injustice et qui se sent impuissant, qu’en plus il ne doit pas se mettre en colère (et par dessus le marché le faire rentrer dans la culpabilité comme si ce n’était pas suffisant), est une erreur qui peut dans certains cas être fatale (les personnes qui se suicident ne sont-elles pas justement celles qui se trouvent dans ces vibrations d’impuissance ?…). Le problème des personnes qui souhaitent appliquer ou faire appliquer les enseignements spirituels à tout prix et en tout instant et pour tout le monde; c’est qu’elles sont bien souvent incapables de ressentir les champs de conscience et niveaux de conscience / états vibratoires (y compris des leur).  Encore une fois, c’est comme si on retirait le hamburger de l’enfant affamé en Afrique (pour reprendre mon exemple de tout à l’heure), sous prétexte qu’il n’est pas bon pour l’homme en surpoids. Dans ce monde, tout est du cas par cas, et ce, en plus, réactualisé en chaque instant. L’instant d’après, c’est déjà un autre enseignement que vous devrez appliquer. Car votre état vibratoire aura encore changé. Vous comprenez ?

    Voici un exemple qui vous permettra de bien comprendre.

    colère volantJe suis dans la vibration de l’enthousiasme, je pars au travail en voiture le matin et suis pressée de retrouver mes collègues de travail que j’adore (non ce n’est pas ironique, ça arrive !). Là, sur la route, quelqu’un me fait une queue de poisson et je me met dans une colère noire. Je me met à insulter le conducteur, et à ruminer tout le reste de mon trajet à quel point les gens conduisent mal, à quel point l’humain est con, à quel point ci ou ça. De fil en aiguille, étant dans la vibration de la colère je créé la réalité de ma journée de manière plutôt négative, invitant dans ma dimension physique la manifestation d’événements ou de personnes correspondant à ma vibration actuelle. En cet instant et pour cette personne, la colère est-elle positive ? Bien sûr que non ! Dans ce cas précis, la colère n’a absolument rien de bénéfique, au contraire elle perturbe grandement la sérénité de celui qui la ressent ainsi que sa réalité en manifestant ce qui n’est pas désiré.

    femme-déprimée-1-660x500Maintenant, imaginons une scène où une femme est en train de se faire battre par son mari. Elle est si douce et si gentille que jamais elle ne dit rien, même si elle souffre énormément. Cela fait des années que cela dure. Mais elle se sent tellement impuissante. Elle subit, car elle ne pense pas avoir les capacités de lutter contre cela. Elle subit parce qu’elle a peur de ce qu’il pourrait se passer si elle réagissait. Elle subit, car elle s’est toujours interdite de se mettre en colère. Pensez-vous que cette femme pourrait passer de l’impuissance à la joie en une minute ? Comment peut-elle se sortir de cette situation, en cet instant ? N’est ce pas à travers la colère qu’elle pourra déclencher une énergie intérieure qui lui donnera la force de sortir de cette situation ? N’est-ce pas en exprimant son mécontentement que l’on dit STOP ? Que l’on pose les limites de l’inacceptable ? Est-ce que face à un individu qui est en train de nous abuser, l’énergie de la colère n’est pas au contraire un puissant moyen de sortir de l’impuissance ? La colère, vibratoirement, encore une fois, étant supérieure à la peur ou à la sensation d’être victime ?

    La colère comme puissance créatrice

    Nous l’avons compris, la chose la plus importante n’est pas de ne pas ressentir de colère, mais de ne pas y rester. Si quelqu’un tente de m’arracher mon sac à main dans la rue, je ne vais pas sourire et dire « Namasté mon cher frère de lumière » à mon agresseur; je vais immédiatement me défendre et naturellement cela passera par une impulsion de colère. C’est un système naturel de protection de son territoire et de sa personne. En déclenchant la colère en moi, mon corps me donne une énergie incroyable qui décuplera bien souvent même mes forces physiques pour pouvoir me défendre et agir. Là où la colère ne serait pas bonne, c’est si j’y restais ensuite et si je continuais éternellement à émettre des pensées de haine ou de vengeance envers mon agresseur. Il est ensuite temps pour moi d’appliquer les enseignements de lâcher prise, et de pardon si j’y arrive, pour ma propre paix intérieure. Mais le but n’est pas de chercher à appliquer l’enseignement de l’amour inconditionnel pendant qu’il est en train de me voler mon sac ! D’abord je me défends, puis quand je ne suis plus en danger je peux ensuite prendre le temps d’analyser mes émotions.

    C’est un exemple qui va paraître logique pour beaucoup d’entre vous, mais croyez-moi, énormément de gens culpabilisent de mettre des limites dans leur vie et de dire non, surtout dans les communautés spirituelles, à cause justement du fouillis dans leur tête concernant les divers enseignements. Car quand dans l’inconscient collectif spiritualité rime avec : je dois aimer tout le monde et ne jamais me mettre en colère, on peut tout de suite imaginer les abus sur lesquels cela peut déboucher.

    On culpabilise d’être en colère face à la maltraitance des animaux, des femmes, face aux injustices dans le Monde, face aux manipulations qui opèrent dans nos sociétés, on culpabilise d’envoyer des pensées négatives dans l’univers, on culpabilise de se focaliser sur « ce qui ne va pas » et ainsi d’en créer plus dans notre vie et dans le Monde via la loi de l’attraction. Mais c’est omettre le point Clé de cet article que je vais vous donner maintenant et qui va vous permettre de tout comprendre. Tenez vous bien.

    LA COLERE NOUS PERMET DE SAVOIR CE QUE NOUS NE VOULONS PAS. La colère saine est un indicateur de l’inacceptable. Ainsi, nous avons l’indication claire de ce que nous ne voulons pas. Et une fois que nous savons ce que nous ne voulons pas : devinez-quoi ? Nous donnons naissance à ce que nous VOULONS. La CLE est donc de se servir de sa colère comme indicateur de ce que nous ne voulons plus voir dans le Monde ou dans nos vies, et d’ensuite utiliser toute cette énergie puissante comme une géante boule et de la transmuter en énergie créatrice vers ce que nous VOULONS, maintenant que nous le savons !

    chassePar exemple : Si je passe à côté d’un champ où j’entends des chasseurs massacrer des animaux, et que je ressens de la colère. Bien sûr que c’est normal ! Quel être sensé et empathique pourrait entendre des coups de feu et des animaux souffrir et mourir à quelques mètres de lui sans éprouver de la colère. Cette colère est saine, elle est la voix de notre âme qui nous indique l’inacceptable. Maintenant, si je reste dans cette colère et que je deviens une personne aigrie qui se met à détester les humains pour le restant de ses jours, la colère aura eu raison de moi, et elle n’aura servi à rien. Mais si j’utilise cette boule d’énergie qui est montée en moi, comme indication de ce que je VEUX VOIR DANS LE MONDE, autrement dit, une communion entre les humains et les animaux, et l’absence de cruauté gratuite, là j’ai contribué non pas à l’égrégore de colère dans le Monde, mais à l’égrégore des nouvelles idées pour la paix et la libération des animaux. J’utilise cette énergie pour ensuite me mettre à l’oeuvre pour créer cette nouvelle vision que j’ai eue, où tout cela n’existera plus. JE deviens un humain conscient, mais aussi actif dans ce monde physique.

    Conclusion

    Si l’on part du principe que tout est parfait dans l’univers et que c’est la même chose pour l’être humain, alors pourquoi aurions-nous été créés avec la possibilité de nous mettre en colère, si c’était pour tout faire ensuite pour essayer de désactiver cette fonction, que pour ma part, j’estime vitale ? Au début de mon éveil spirituel, j’ai comme tout le monde essayé de refouler ma colère, pensant qu’elle n’était pas « spirituelle ». Je suis vite devenue une personne inauthentique et fade qui avait totalement perdu l’alignement avec elle-même, et déconnectée de sa guidance intérieure – moi qui en était normalement si proche. J’avais perdu de ma personnalité et de mon naturel puisque je me mettais à tout vouloir calculer et contrôler. Puis j’ai compris que la colère n’était qu’une émotion comme une autre et qu’elle n’était ni bonne ni mauvaise, que cela dépendait toujours du cas. J’ai compris qu’elle m’indiquait toujours quelque chose, au même titre qu’une autre émotion. Désormais, comme je suis en alignement avec moi-même, je sais que la colère, quand je la ressens, est une indication puissante dans ma vie. Et je sais désormais systématiquement la transmuter en puissante énergie créatrice. On me dit souvent d’ailleurs, que j’écris les meilleurs articles quand je suis en colère. Pourquoi ? Car ma colère, que je n’ai pas refoulée, m’a indiqué une injustice ou un problème dans le Monde, et ensuite, je m’en suis servie pour lancer dans l’univers la volonté d’en créer l’inverse. J’ai transmuté l’énergie en moi de la colère et cette énergie a donné naissance à un article puissant ou à une action puissante dans ma vie qui aura été dans la direction de mon nouveau désir, apparu à la suite de ma constatation de ce que je ne voulais plus voir dans le Monde. C’est ainsi que je peux remercier ma colère, car elle est mon alliée, au même titre que mes autres émotions, car elle m’aura montré clairement ce que je ne désire plus, et donné la force de créer en retour ce que je désire le plus au Monde.

    laura


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  • Article copié/collé de www..santenatureinnovation.com 

    Cinq études publiées courant 2009 ont montré que l’homme adulte possède de la graisse brune qui, au lieu de stocker les lipides comme la graisse blanche, brûle les calories [1].

    La présence de graisse brune était bien connue chez les nourrissons. Elle leur sert à produire de la chaleur, et ainsi éviter l’hypothermie. Elle est aussi abondante chez les animaux qui hibernent. À la fin de l’hiver, leur graisse brune s’active pour brûler la graisse blanche et ainsi réchauffer l’animal.

    Enfin, on retrouve de la graisse brune chez les petits mammifères vivant dans les zones froides, où elle leur sert également de « radiateur » intégré.

    Chez l’homme adulte, les scientifiques avaient toujours pensé qu’il n’y avait pas de graisse brune.

    Selon un article paru dans la revue « La Recherche » :

    « Cette conviction était si bien ancrée chez les physiologistes qu’ils n’ont, pendant des années, pas prêté attention à diverses observations qui la remettaient en cause. Il faut dire que ces observations étaient réalisées dans un champ d’investigation éloigné du leur : l’imagerie médicale en cancérologie. Et que les articles en faisant état étaient publiés dans des journaux spécialisés de médecine nucléaire, peu susceptibles d’arriver sous leurs yeux.[2] »

    Les cancérologues, en effet, ont l’habitude de localiser les tumeurs en recherchant les tissus consommant beaucoup de calories. Or, ils se sont aperçus qu’il y avait des zones du corps de l’adulte qui, sans être cancéreuses, brûlaient beaucoup plus de calories que les autres : les zones de graisse brune, qui se trouvent le long du cou et des clavicules.

    Les cellules de graisse brune, que les médecins appellent « adipocytes bruns » (adipo : graisse, et cyte : cellule, en grec) sont très différentes des cellules de graisse blanche. Elles sont très riches en mitochondries, les petites centrales électriques des cellules. Et ces mitochondries, pour permettre à la cellule de remplir ses fonctions (comme, par exemple, se contracter pour les cellules musculaires), ne produisent pas de l’énergie cellulaire. Elles fabriquent uniquement de la chaleur, ce qu’on appelle « thermogenèse ».

    C’est très important pour vous parce que cela signifie que si vous avez beaucoup de graisses brunes, ces graisses vont brûler des calories.

    Or, des recherches toutes récentes ont montré qu’il est possible d’augmenter vos quantités de graisse brune tout simplement en portant des vêtements moins chaud, en dormant dans une atmosphère plus fraîche [3], et en frissonnant [4].

    Vous mettre suffisamment au frais 10 à 15 minutes par jour pour frissonner augmentera autant votre « bonne » graisse brune que de faire de l’exercice physique modéré. Le frisson est en effet une réaction naturelle de contraction des muscles pour produire de la chaleur et réchauffer le corps, lorsque la température est insuffisante. Les frissons démarrent lorsque la température ambiante descend en dessous de 16°C, et que l’on porte des vêtements légers.

    La graisse brune contre le diabète et l’obésité

    Le Dr Paul Lee de l’Institut de recherche médicale Garvan à Sydney (Australie), explique que :

    « L’intérêt pour le domaine des graisses brunes a beaucoup augmenté ces dernières années parce que leur capacité à brûler de l’énergie en fait une possible cible thérapeutique contre l’obésité et le diabète [5]. »

    Les recherches qu’il a menées ont permis d’établir que 50 g de graisse brune permettent de brûler jusqu’à 50 g de graisse blanche par jour (300 kilocalories).

    Les personnes qui ont beaucoup de graisse brune ont aussi moins de glucose dans le sang.

    Les graisses brunes pourraient donc permettre de lutter à la fois contre l’obésité et le diabète.

    Transformez votre graisse blanche en graisse brune !

    La bonne nouvelle est que vos cellules de graisse blanche sont capables de se transformer en cellules de graisse brune.

    Cela se produit sous l’effet d’une hormone découverte par les chercheurs de l’Université d’Harvard en 2012, l’irisine.

    Cette hormone est produite par les muscles lorsque vous faites de l’exercice physique et… lorsque vous frissonnez.

    Selon les tests qu’ils ont menés, vous fabriquez autant d’irisine en frissonnant pendant 10 à 15 minutes qu’en faisant une heure de vélo.

    Mais l’effet est encore plus fort lorsque vous prenez l’habitude de vivre, et surtout de dormir, dans une atmosphère fraîche.

    Une étude publiée en juin 2014 dans la revue « Diabètes » indique que dormir dans une chambre à 19°C augmente la quantité de graisse brune chez l’homme de 30 à 40 %, tandis que dormir à 27°C la réduit [6].

    Pendant la journée, vivre dans un intérieur à 19°C est largement suffisant. Malheureusement, la tendance actuellement est de chauffer toujours plus les immeubles, de nombreuses personnes, surtout âgées, montant le thermostat à 22°C, une température suffisante pour diminuer fortement leur taux de graisse brune, et provoquer une prise de poids.

    À bon entendeur, salut !

    À votre santé,

    Jean-Marc Dupuis

    [1] Études menées par Saverio Cinti, à l’université d’Ancone avec Jan Nedergaard, Wouter van Marken Lichtenbelt à l’université de Maastricht, Ronald Kahn au Joslin Diabest Center de Boston, Pirjo Nuutila, à l’université de Turku, en Finlande, et Masayuki Saito du Tenshi College à Sapporo.

    [2] 4 Graisse brune contre graisse blanche

    [3] ‘Good’ brown fat stimulated by cold, study shows

    [4] Irisin and FGF21 Are Cold-Induced Endocrine Activators of Brown Fat Function in Humans, Paul Lee et al., published in Cell Metabolism, 4 February 2014.

    [5] Shivering ‘as good as exercise’ for producing brown fat

    [6] Temperature-acclimated brown adipose tissue modulates insulin sensitivity in humans.


    Pour en savoir plus, cliquez ici : cliquer ici 


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    son site internet : santeendanger.net 


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  • soleil mer lunettes

    Article entièrement copié/collé de Jean-Marc Dupuis
    santenatureinnovation.com

    Un chapeau, des lunettes de soleil, des manches longues, de l’écran total pour les bouts de peau qui dépassent quand même, rester à l’ombre, et même à l’intérieur de midi à 16 heures. C’est ainsi que nous croyons nous protéger du cancer de la peau.

    Mais ce programme ne va pas seulement vous gâcher le plaisir de l’été et des vacances. Il est aussi mauvais pour la santé.

    Il faut savoir ce qui suit.

    Connaissez le risque réel de mourir d’un cancer de la peau

    On parle beaucoup du cancer de la peau car sa fréquence double tous les 10 ans depuis 1945.

    Cela paraît énorme, mais, en même temps :

    – sur 60 millions de Français, 1 672 personnes sont décédées en 2012 du cancer de la peau [1].

    Cela fait 1 612 personnes de trop. Mais c’est à comparer au 150 000 qui meurent des autres types de cancers ; et aussi aux 130 000 qui meurent d’une maladie cardiaque.

    Pourquoi est-ce important de faire la comparaison ?

    L’un n’empêche pas l’autre me direz-vous. Mais, justement, si : car vous mettre au grand air et prendre le soleil est un moyen essentiel de diminuer votre risque cardiaque et prévenir les autres types de cancers.

    Je vous en dirai davantage plus loin mais voici déjà un rapide exemple. On sait que le stress, la sédentarité, le surpoids, l’alcool et le tabac sont des causes majeures de maladies cardiaques et de cancers. Donc :

    • si vous vous stressez à cause du cancer de la peau ;
    • si vous renoncez à une activité d’extérieur pour l’éviter, ou,
    • pire encore, si vous restez chez vous et que cela vous donne envie de manger des cochonneries pour faire passer le temps, de boire un petit verre ou fumer une cigarette en attendant qu’arrive le moment où vous pourrez de nouveau sortir au soleil en toute sécurité…

    Vous êtes en train de faire un très très mauvais choix !!!!

    Il est beaucoup plus important pour vous de diminuer votre risque cardiaque et votre risque de cancer toutes catégories confondues, que de vous concentrer sur la prévention du cancer de la peau.

    La plupart des « cancers » de la peau ne sont pas dangereux

    Le cancer de la peau, comme tous les cancers, doit être pris très au sérieux. Cela veut dire qu’il est important de consulter un médecin lorsque vous observez une tache ou une boule bizarre sur votre peau, et en particulier une plaie ne cicatrisant pas, un bouton ou une croûte persistant et changeant d’apparence.

    Toutefois, sur les 80 000 à 90 000 nouveaux cas de cancer de la peau diagnostiqués chaque année en France, 85 % concernent des carcinomes, et non des mélanomes.

    Cette distinction est capitale. Car les carcinomes sont guérissables. La plupart ne sont même pas dangereux du tout. Ils sont appelés « carcinomes basocellulaires ».

    Les carcinomes basocellulaires

    80 % des carcinomes, appelés carcinomes basocellulaires, ne peuvent pas tuer.

    Ce type de carcinome se développe habituellement sur une surface de la peau exposée au soleil comme les ailes du nez, les paupières ou le cou, en général chez les personnes âgées (plus de 75 ans).

    Le premier signe est souvent un petit point rouge, rose ou nacré, en forme de dôme, qui apparaît sur une peau préalablement normale. Il évolue très lentement et ne produit jamais de métastases. Il ne tue pas, c’est aussi simple que ça. Par contre, non traité, il continuera à se développer localement et peut causer des dégâts aux structures voisines. Par exemple, un carcinome basocellulaire sur le visage peut éroder et endommager le nez ou l’oreille.

    Toute lésion ou grosseur cutanée suspecte doit donc être vue par un médecin.

    Mais vous pouvez lire en toutes lettres sur le site de l’Institut National du Cancer (INCa), au sujet des carcinomes basocellulaires, donc l’immense majorité des cancers de la peau, qu’il :

    « suffit de les retirer chirurgicalement pour en assurer la guérison » car « ils évoluent lentement et n’entraînent pas de lésions à distance (métastases). [2] »

    Cette affirmation est exagérée, et peut-être même destinée à faire plaisir aux chirurgiens esthétiques. Car si le cancer est mal placé, le chirurgien risque de laisser une vilaine cicatrice. Selon le Pr Henri Joyeux, que j’ai interrogé spécialement sur cette question, « l’idéal pour guérir est la radiothérapie de contact, avec une à trois séances d’électronthérapie ; on obtient alors la guérison sans cicatrice. »

    Le traitement chirurgical peut presque toujours être effectué en consultation externe au cabinet du médecin ou dans une clinique. Une anesthésie locale sera pratiquée pour la plupart des interventions. La douleur et la gêne sont généralement minimes et le patient souffre rarement par la suite.

    Je vous ai dit que ces carcinomes représentent 80 % des cas. Les 20 % restant sont plus agressifs, et appelés « carcinomes spinocellulaires » :

    Les carcinomes spinocellulaires (ou épidermoïdes)

    20 % des carcinomes sont des carcinomes spinocellulaires (dits aussi épidermoïdes) : ce type de carcinomes se développe généralement sur le visage – le plus souvent sur ou autour des oreilles ou les lèvres. Cependant, toute zone de la peau peut être affectée.

    Il commence généralement comme une petite croûte ou une zone écailleuse avec une base rouge ou rose. Il peut se transformer en une tumeur qui peut ressembler à une verrue. Un carcinome spinocellulaire peut former une plaie suppurante (ulcère) ou saigner périodiquement. Il faut alors le traiter, sans quoi il peut s’étendre aux tissus sous-jacents et défigurer le patient.

    Mais il ne faut pas paniquer. Toujours selon l’Institut National du cancer :

    « Les carcinomes épidermoïdes sont plus rares et peuvent métastaser. Ils sont toutefois facilement guérissables dans la plupart des cas grâce à une détection précoce permettant un traitement chirurgical. [3] »

    Mais là encore, selon le Pr Henri Joyeux « la radiothérapie non agressive, bien ciblée, peut guérir sans laisser de cicatrice, pas plus qu’une zone de peau légèrement dépigmentée. »

    D’où l’intérêt d’aller voir un médecin si vous observez quelque chose de bizarre sur votre peau.

    Le traitement, comme pour le carcinome basocellulaire, se fera avec une simple anesthésie locale, sans douleur de long terme.

    Donc, si vous faites preuve d’un minimum de prudence et de bon sens, vous ne mourrez pas d’un carcinome.

    La troisième catégorie de cancers de la peau est la plus rare, et c’est elle qui est redoutable : c’est lemélanome.

    Le mélanome

    Le cancer de la peau qui est redoutable est le mélanome. C’est le vrai sale gosse de la famille des cancers de la peau.

    Les mélanomes sont des cancers des cellules qui fabriquent les pigments qui font bronzer et qu’on appelle « mélanocytes ». Mélanocyte veut dire « cellule fabriquant du noir ». (de « mélanos », noir, et « cyte », cellule en grec).

    Il apparaît en général sur une surface de peau parfaitement saine, et se développe progressivement sous la forme d’une petite tache pigmentée, environ 15 à 20 % des cas à partir d’un simple grain de beauté.

    Il y a 11 000 cas de mélanomes en France chaque année. La plupart, détectés précocement, guérissent grâce à une opération chirurgicale qui permet de retirer la lésion sous anesthésie.

    Cependant, une minorité de mélanomes (environ 15 %) sont détectés trop tardivement, alors qu’ils ont déjà fait des métastases que même la chimiothérapie ne peut plus soigner. La conséquence est alors la mort du patient.

    Le rôle réel du soleil dans le mélanome

    Comme pour toutes les maladies graves, il y a de multiples facteurs qui interagissent pour troubler le système immunitaire et provoquer le cancer : l’alimentation, les toxines, le stress, le mauvais sommeil, etc.

    Il y a aussi les facteurs liés à l’environnement et, parmi ceux-ci, il ne fait pas de doute que les coups de soleil sont une cause reconnue de mélanomes, surtout chez les enfants exposés de façon répétée et sans que leur peau n’ait eu le temps de se préparer.

    Toutefois, la revue médicale The Lancet a également publié en 2004 une information capitale mais jamais reprise dans les grands médias ni par les autorités sanitaires, peut-être par peur de brouiller le message pour le public, toujours considéré comme un peu simplet.

    Et cette information capitale, c’est que le mélanome, contrairement aux carcinomes, est plus rare chez les personnes régulièrement exposées au soleil [4] !

    Permettez-moi de répéter la chose car elle est très importante et elle doit être claire : oui, le soleil provoque le mélanome lorsque vous en prenez trop d’un coup et que vous n’avez pas l’habitude. Mais par ailleurs, une exposition régulière au soleil, sans excès, réduit le risque de mélanomes.

    Les personnes qui travaillent dans des bureaux ont plus de mélanomes que les personnes qui travaillent à l’extérieur [5].

    Il faut d’ailleurs noter que le mélanome n’apparaît pas forcément sur les zones de la peau exposées au soleil.

    Le British Medical Journal a confirmé cette information, expliquant que le facteur soleil, indiscutable pour les carcinomes, n’a pas été identifié comme une cause majeure de mélanome [6].

    Le soleil peut diviser par deux votre risque de mourir

    Plus de 200 études épidémiologiques ont confirmé le lien entre le manque de vitamine D et le risque de cancer.

    Selon une étude du Dr William Grant, expert international de la vitamine D, 30 % des décès par cancer pourraient être évités grâce à de meilleurs apports en vitamine D, ce qui représenterait 2 millions de vies sauvées chaque année à l’échelle mondiale [7].

    Selon le Dr Cédric Garland, de l’Ecole de Médecine de l’Université de Californie à San Diego (Etats-Unis), spécialiste de la vitamine D qu’il étudie depuis 30 ans, 600 000 cas de cancers du sein et de cancer colorectal pourraient être évités chaque année à l’échelle mondiale grâce à de meilleurs apports en vitamine D.

    Optimiser votre niveau de vitamine D pourrait contribuer à éviter 16 types de cancers, dont les plus dangereux d’entre eux, le cancer du pancréas et le cancer du poumon.

    Une étude à grande échelle randomisée et contrôlée par placebo a montré que la vitamine D, associée au calcium, peut diminuer le risque global de cancer jusqu’à 60 % chez les femmes après la ménopause [8].

    Les femmes à la peau claire et qui prennent beaucoup de soleil sur le long terme ont moins de risques de développer un cancer du sein invasif, qui s’étend au-delà du sein, selon une étude de l’American Journal of Epdiemiology [9].

    Comme vous le savez, le soleil est votre meilleure source de vitamine D. Vous pouvez fabriquer en toute sécurité 20 000 UI de vitamine D par jour, en vous exposant largement (les deux tiers de la surface de votre peau), par exemple 3 séances de 20 minutes.

    20 000 UI, c’est énorme. C’est cent fois plus que les 200 UI fixées comme dose quotidienne recommandée par les autorités en Europe. Et vous ne risquez en aucun cas l’overdose car votre corps régule naturellement votre production de vitamine D sous l’effet du soleil, de manière à ne jamais atteindre un niveau dangereux.

    Mais les bonnes nouvelles concernant le soleil ne s’arrêtent pas là.

    Les chercheurs ont récemment découvert un autre bienfait du soleil : lorsque vous vous exposez au soleil, votre taux d’oxyde nitrique dans le sang augmente. Cela entraîne une diminution de votre pression sanguine.

    Selon Richard Weller, un chercheur spécialisé en dermatologie qui a étudié les effets du soleil sur la santé, le soleil pourrait donc être un moyen efficace de lutter contre l’hypertension [10].

    Bien entendu, tous ces effets bénéfiques du soleil n’auront pas lieu si vous vous tartinez de crème solaire.

    Ce qu’il faut, c’est vous exposer pendant 20 minutes maximum quand le soleil est haut dans le ciel.

    Pour préparer votre peau, vous pouvez prendre un complément alimentaire d’astaxanthine, un antioxydant rouge protecteur, extrait d’algues.

    En cas de coup de soleil, appliquez une crème à l’aloe vera sur votre peau.

    Mais surtout, profitez bien des beaux jours qui arrivent pour faire le plein de vitamine D et d’oxyde nitrique. À noter que, sans que l’on sache vraiment pourquoi, le soleil a un effet antidouleur [11] et améliore fortement le moral.

    Réjouissez-vous donc quand brille le soleil et qu’un grand ciel bleu s’étend au-dessus de votre tête. Si vous voyez sur votre peau une plaie ou une boule d’aspect inquiétant et évolutif, allez bien sûr voir le médecin. Mais surtout, pas de paranoïa : en profitant du temps ensoleillé, vous diminuerez d’autant votre risque de toutes maladies confondues (surtout cancer et maladies cardiaques, mais aussi ostéoporose, sclérose en plaque et dépression), beaucoup plus que vous n’augmenterez votre risque de mourir d’un cancer de la peau.

    Cela reste vrai tant que vous évitez les coups de soleil et brûlures.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

    PS : Saviez-vous que les 5 principaux cancers (sein, prostate, poumon, côlon et rectum) sont aussi les plus faciles à prévenir ! Partant de ce constat, le professeur Joyeux écrit depuis quelques temps une lettre d’information et de prévention afin de partager son expérience de cancérologue renommé avec le plus grand nombre. C’est bien sûr entièrement gratuit et je vous invite à vous y inscrire ici.


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  • endormir-somnifere_690x350

    Par le Professeur Henri Joyeux original ici 

    « Si tous nos médicaments étaient balancés au fond des océans,
    cela ferait le plus grand bien à l’humanité – et le plus grand mal aux poissons
     ».
    Dr Oliver Wendell Holmes – Discours devant The Medical Society of Massachusetts – 1860

    Le sommeil de la personne âgée en question

    Qui, parvenu à un certain âge, ne se pose pas cette question ? Le danger, c’est d’en parler à son médecin ou à son pharmacien. Ils ont tout ce qu’il vous faut : une batterie de somnifères, d’anxiolytiques ou d’antidépresseurs selon les causes qu’ils apprécient un peu trop rapidement en général. Les Français sont parmi les premiers consommateurs au monde, utilisant 3 à 5 fois plus de somnifères que les autres peuples européens. La consommation est très élevée chez les personnes âgées. On leur serine tout le temps qu’il est indispensable de bien dormir, donc elles ne supportent pas de ne pas s’endormir rapidement et de se réveiller plusieurs fois dans la nuit.

    Pourtant, comme le dit la Haute Autorité de Santé (HAS) :

    « vieillir s’accompagne d’une évolution physiologique qui change l’organisation temporelle et la qualité du sommeil. La personne aÌ‚gée dort moins la nuit, son sommeil est fractionné, parfois avec une ou plusieurs siestes dans la journée, et se répartit donc différemment sur l’ensemble des 24 heures. Chez beaucoup de personnes, cela induit un sentiment de « mal dormir », ce ressenti les poussant à se plaindre d’insomnie sans que cela en soit réellement une. »

    Aujourd’hui, en France, près d’un tiers des personnes de plus de 65 ans, soit près de 3,5 millions de personnes, et près de 40 % des plus de 85 ans consomment de façon régulière des somnifères. Or, plus de la moitié de ces traitements ne seraient pas utiles, car les vraies insomnies sont rares chez ces personnes.

    Attention aux somnifères trop largement consommés

    Sachez d’abord que certains somnifères (on ne sait pas très bien lesquels) peuvent augmenter les risques de mort précoce. Ils endorment trop profondément ! Ce n’est pas une blague. La molécule est-elle responsable de cette mort en plein sommeil ou bien est-ce la maladie qui crée l’insomnie qui est responsable de la mort ?

    Une étude américaine publiée par le British Medical Journal Open rapporte que les hypnotiques induiraient une augmentation de la mortalité. Même pris très occasionnellement, ils augmenteraient le risque de mort précoce et aussi de cancers. Le Dr Daniel Kripke et ses collaborateurs ont étudié 10 500 volontaires âgés en moyenne de 54 ans, suivis durant deux ans et demi. Durant cette période, ils ont pu recourir – régulièrement ou occasionnellement – à un ou des médicaments hypnotiques : des benzodiazépines [1] ou des dérivés tels que le zolpidem, l’eszopiclone ou le zaleplon, mais aussi des barbituriques [2] ou des sédatifs antihistaminiques utilisés dans les allergies. Il existe, on le voit, une très large variété de médicaments pour dormir…

    Ce groupe de patients a été comparé à une seconde cohorte, composée de 23 500 sujets ne prenant aucun médicament pour dormir. Ces volontaires présentaient les mêmes caractéristiques d’âge, de sexe et d’hygiène de vie que la population étudiée. Leur état de santé, leur poids et leur origine ethnique ont également été pris en compte. La seule différence entre les deux groupes était donc dans la consommation de médicaments hypnotiques.

    Les résultats sont édifiants : « À partir de 18 prises de ces médicaments sur une année, le risque de décès prématuré est multiplié par 3,5 ». Ce risque augmenterait avec la quantité d’hypnotiques consommés. En effet, entre 18 et 132 prises par an, le risque de décès serait quadruplé, voirequintuplé au-delà de ce chiffre. Les utilisateurs d’hypnotiques à hautes doses verraient également leur risque de cancers – tous types confondus – accru de 35 %.

    Mon excellent collègue neurologue et directeur du laboratoire du sommeil au CHU de Montpellier, le Pr Yves Dauvilliers, reste prudent. Il regrette notamment que « les auteurs ne précisent pas la pathologie sous-jacente ayant conduit à la prise de traitements, une insomnie primaire, une insomnie avec dépression, une insomnie avec anxiété… Qu’en est-il de la somnolence associée ? Ces éléments sont majeurs pourtant pour préciser la responsabilité respective des médicaments » . Reste donc à déterminer les causes de mortalité chez les sujets exposés aux hypnotiques !

    À ses yeux, ces résultats « constituent néanmoins un argument supplémentaire pour réévaluer régulièrement le rapport bénéfice/risque de ces molécules dans la prise en charge des troubles chroniques du sommeil ».

    La HAS a étudié les troubles et plaintes autour du sommeil car « ils sont très souvent le signe d’alerte sur d’autres pathologies qui ne doivent pas eÌ‚tre occultées et qui nécessitent une prise en charge spécifique : douleurs nocturnes, problèmes urinaires, apnée du sommeil, mouvements périodiques des jambes, dépression. »

    L’HAS recommande, face à des troubles du sommeil, de rechercher les causes pour poser ou non un diagnostic d’insomnie : agenda du sommeil, questionnaire du sommeil, recommandations pour la prise en charge des troubles du sommeil chez l’adulte.

    Comment réduire et stopper naturellement la consommation de somnifères ?

    Il s’agira ensuite d’accompagner le patient vers la baisse ou l’arreÌ‚t progressif des somnifères prescrits en excès. En effet, il ne faut pas arrêter d’un coup. C’est le moment de changer les habitudes alimentaires, en mangeant moins le soir, en évitant la viande rouge (steak, charcuterie dont jambon…) qui augmenterait le travail de la digestion reculant l’endormissement.

    Une bonne soupe avec des légumes cuits al dente à mastiquer, une bonne salade arrosée d’huile d’olive extra-vierge, un petit morceau de fromage de chèvre ou de brebis, un fruit de saison longuement mastiqué, sans oublier un ballon de bon vin BIO sans trop de sulfites.

    Attention aux seins qui poussent chez les hommes

    Il m’est arrivé de voir et traiter plusieurs hommes atteints de gynécomastie (formation anormale d’un petit sein), dont 3 d’entre eux avaient une forme cancéreuse.

    Dans ces cas-là on retrouve par un interrogatoire serré la prise d’hypnotiques associés ou non au tabagisme. En effet tous les médicaments du sommeil, de l’anxiété, de la déprime ont pour conséquence indirecte d’être hyperprolactinémiants. Cela signifie qu’ils stimulent de la part du chef d’orchestre de nos glandes hormonales à la base du cerveau, l’hypophyse, une sécrétion excessive de prolactine.

    C’est l’hormone de la lactation chez la femme après l’accouchement et la délivrance du placenta. Cette hyperprolactinémie joue le rôle de facteur de croissance au niveau du ou des mamelons de l’homme et construit une petite glande mammaire parfaitement palpable – gênant esthétiquement l’homme qui se demande ce qui lui arrive – et visible en mammographie. Au début bénigne, elle peut dégénérer sous forme de cancer du sein chez l’homme. On observe 500 nouveaux cas en France chaque année. Face à cette anomalie, l’arrêt brutal du somnifère, suite à l’explication claire des effets négatifs des médicaments du sommeil – jamais expliqués préalablement au patient – ne trouble absolument pas le sommeil [3].

    Trois plantes pour mieux dormir

    Evidemment, dans la soirée mieux vaut éviter les excitants : café, thé, alcool fort et la télé avec ses émissions ou films stupides qui apportent si peu à notre culture.

    N’hésitez pas à solliciter les plantes ! J’aimerais vous en présenter trois réputées pour soigner l’insomnie : l’aubépine, le tilleul, la valériane.

    1. L’aubépine pour détendre votre corps

    Déjà utilisée dans la Grèce antique, l’aubépine est aujourd’hui recommandée partout en Allemagne.

    Elle contient des flavonoïdes et des procyanidines qui agissent comme antioxydants et régularisent le rythme cardiaque. C’est la conclusion rendue par le groupe Cochrane qui a fait la synthèse d’études cliniques menées sur des milliers de sujets soignés à l’aubépine [4].

    L’aubépine vous aide à vous détendre en soulageant votre cœur – surtout si vous faites de l’hypertension. Votre rythme cardiaque diminue, votre respiration ralentit. Votre corps est alors au repos, ce qui favorise l’endormissement.

    • Le tilleul comme sédatif
      Depuis toujours, les fleurs de tilleul sont consommées en infusion contre la fatigue nerveuse et l’insomnie. Autrefois, on faisait prendre un bain d’eau infusée au tilleul aux enfants surexcités pour les calmer avant de dormir.

    Le tilleul agit, tout comme l’aubépine, sur le système cardiaque : en empêchant l’hypercoagulation sanguine et le rétrécissement des artères.

    • La valériane améliore la qualité du sommeil
      La valériane est recherchée pour ses racines. De nombreuses études ont démontré l’activité de la valériane sur le système nerveux central : elle est relaxante, sédative et spasmolytique – c’est-à-dire qu’elle agit contre les spasmes musculaires.

    La valériane réduit le temps d’endormissement et améliore la qualité du sommeil. Ceci a été démontré par une étude contrôlée par placebo [5]. Le groupe recevant de la valériane a rapporté une accélération de l’endormissement. Par ailleurs, des enregistrements des ondes cérébrales pendant le sommeil ont confirmé que la valériane améliorait la structure du sommeil.

    Il est nécessaire de prendre la valériane pendant au moins 2 à 3 semaines avant d’en ressentir les effets.

    Si vous cherchez d’autres plantes efficaces contre l’insomnie, je vous recommande d’essayer la camomille et le houblon.
    (SUITE DE L’ARTICLE CI-DESSOUS)

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    Suite de l’article :

    Deux conseils originaux et agréables pour vous endormir

    Voici enfin deux conseils originaux et agréables pour vous endormir :

    1. Les produits de la ruche efficaces, sans danger et délicieux
      Une demi-heure avant le coucher, déposer un peu de miel dans les creux sous la langue, sans avaler. L’absorption se fera sous la langue. Le fructose du miel (surtout d’acacia ou de châtaignier) va déclencher la salivation qui va liquéfier le miel, lequel va descendre tranquillement vers l’œsophage. Pas de risque de carie.Les oligoéléments dont zinc, cuivre, lithium, et surtout le Tryptophane sont absorbés sous la langue. Le Tryptophane est un acide aminé essentiel que le corps ne peut fabriquer et qui est contenu en petite quantité dans le miel. Il est à la base de la formation d’un neurotransmetteur, la sérotonine, puis de la mélatonine, qui favorisent la détente et l’endormissement. Point besoin de médicaments, sous forme de Tryptophane ou de Mélatonine.En plus si vous avez pris de la gelée royale le matin comme stimulant, elle agira encore le soir grâce, elle aussi, au Tryptophane. J’explique l’intérêt pour la santé de tous les produits de la ruche dans le livre « Les Abeilles et le chirurgien » (2ème édition, Le Rocher 2014).
    2. L’Omégachoco, à raison de quelques carrés entre la gencive et la joueL’Omégachoco est un chocolat que je vous ai déjà recommandé au sujet de la prévention de l’Alzheimer. Il allie du cacao bio à 70 % de concentration et les oméga-3 présents dans la graine de lin. Les insomniaques retrouvent le sommeil en mangeant 4 à 6 carrés d’Omégachoco le soir, une heure avant le coucher.Il existe en effet une relation positive entre le taux de sérotonine et le taux d’acides gras essentiels, les oméga-3. Les acides gras oméga-3 réduisent la production de certaines substances par l’organisme, comme les prostaglandines. En excès, ces dernières contribuent au vieillissement des neurones et nuisent à la transmission des messagers chimiques du cerveau. Cela peut évidemment perturber le sommeil.

    À noter que pour maximiser l’effet des oméga-3 dans l’organisme, il faut éviter l’excès d’oméga-6, d’acides gras saturés et de gras trans. Donc, n’oubliez pas avant de vous endormir de placer au moins un demi-carré d’Omégachoco entre la gencive et la joue. Vous vous endormirez doucement, votre palais des saveurs envahi des 7 molécules formidables de ce chocolat, en plus des oméga-3 :

    • la Théobromine = euphorisant ;
    • la Théophylline pour la respiration ;
    • la Sérotonine, neurotransmetteur du sommeil et du bien-être ;
    • la Phényléthylamine et la Tyramine qui stimuleront l’activité cérébrale de vos rêves ;
    • le Salsolinol antidépresseur ;
    • l’Anandamide qui signifie en Sanscrit « béatitude » [6].

    Bonnes nuits pour un repos bienfaisant.

     

    Professeur Joyeux


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