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Par ChristianeKolly le 1 Juin 2018 à 09:19
Copié/collé du blog de la Doctoresse Marie-France de Meuron mfmeuron.blog.tdg.ch
Mes réflexions de ce jour surgissent à la suite de la lecture d’un article relatant qu’un résident en EMS prend plus de neuf médicaments par jour en moyenne. En fait, c’est depuis tout petit qu’on apprend à gommer les symptômes avec des suppositoires puis des comprimés ou des ampoules.
Seulement voilà, une gomme coûtera toujours plus cher que si on écrivait correctement du premier coup ! Le prix des « gommes pharmaceutiques » ont bien sûr des coûts très distincts mais le geste demeure le même.
Prenons le cas d’un mal de tête. Combien de fois ai-je entendu : "J’ai un merveilleux remède contre ma migraine." Oui, il efface sur le moment mais la migraine revient. L’efficacité du remède est telle qu’on se laisse séduire et on répétera le geste à chaque crise. Si le symptôme est accidentel, il ne reviendra pas. Sinon, s’il se répète, il s’installera et l’investigation coûtera des consultations, des analyses, peut-être des investigations radiologiques. Et ça, l’assurance remboursera… Les protocoles sont si évidents qu’ils ne seront plus mis en cause fondamentalement. La techno-science médicale se contentant d’affiner les médicaments, les dosages ou les investigations radiologiques.
En réalité, la médecine précoce, celle qui cherche à corriger le trouble d’origine, relève surtout du généraliste - pratique qui, du reste, se perd - . Plusieurs l’ont compris et sont allés chercher des méthodes relevant de l’art médical, méthodes que l’on trouve dans les médecines alternatives ou complémentaires.
Revenons au cas de migraine qui souvent est plutôt une céphalée.
Il est indispensable d’en chercher la cause. Et attention à la réponse : « je sais que... » et que le mal persiste. La vraie réponse est celle qui guide vers une solution. On dit bien qu’un problème bien posé est à moitié résolu. Ainsi faudra-t-il développer ses qualités observationnelles et sensibles. Une étude individuelle est nécessaire. Je profite de glisser que les études qui se prétendent scientifiques nécessitent un certain nombre de patients donc les uniformisent, par conséquent gomment elles-mêmes les causes puisque chaque malade présente plutôt un ensemble de causes qu’une cause unique.
D’où peut provenir un mal de tête ? Il s’agit d’en définir un maximum les origines, sur différents plans.
S’il est unilatéral, vif et avec aura, il peut s’agir d’une migraine (étymologie : douleur de la moitié du crâne) qui est une manifestation neurologique.
Sinon, il s’agit plutôt de céphalées. Les caractéristiques de la douleur, selon son mode de survenue, soudain ou progressif, selon les sensations aiguës ou sourdes, rythmées ou continues, etc aiguilleront vers une des sources immédiates :
- suite à un choc sur la tête
- suite à des crispations de nuque
- en résonance avec un mal de dos ou une mauvaise position du bassin
- en concomitance avec un travail intellectuel intense
- en relation avec une sinusite
- avec un problème dentaire
- avec une constipation chronique (même si on va à selles tous les jours, les selles peuvent être en retard : tester le temps d’évacuation avec des produits faciles à retrouver dans les matières fécales, comme la betterave rouge)
- ou encore suite à une intoxication à bas bruit comme le café (des personnes sensibles peuvent déjà les ressentir avec 3 tasses par jour.)
- ou l'usage du téléphone portable dont la durée d’écoute néfaste dépendra de l’électrosensibilité de chaque individu. En fait, la personne concentrée sur une conversation n’est pas forcément présente à ce qu’elle ressent. Ce sera souvent après coup et comme le fait d’arrêter la communication soulage, elle n’ira pas chercher plus loin.
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Par ChristianeKolly le 23 Novembre 2017 à 07:45
Idiopathique
(du grec ἰδιοπάθεια, affection qu'on éprouve pour soi-même) est un adjectif utilisé en médecine qui indique : soit une maladie ou symptôme existant par lui-même (c'est-à-dire sans lien avec une autre maladie), soit une maladie ou symptôme dont on n'a pu attribuer la cause.
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Par ChristianeKolly le 11 Août 2017 à 10:20
2 enfants sont placés dans une salle. Chacun d’eux se trouve devant une assiette recouverte d’un couvercle. Pourtant, une des assiettes est vide, tandis que l’autre contient un gros sandwich délicieux. Un enfant va pouvoir manger, pas l’autre. Vont-ils partager ? C’est le principe de cette expérience. Ces enfants sont absolument adorables. J’adore leur tête quand ils soulèvent le couvercle. La vidéo est en espagnol, et vous pouvez activer les sous-titres en anglais en cliquant sur le symbole CC. Cette expérience me rappelle un peu le chamallow test où des enfants se trouvaient seuls dans une pièce avec un chamallow et l’interdiction d’y toucher. Bref, revenons à nos moutons. Que font les enfants quand un seul a de quoi manger ? Et bien ils partagent leur sandwichs parce qu’ils sont adorables et trop mignons. Puis, on apprend que dans le monde 3,5 millions d’enfants meurent de famine chaque année dans le monde. Oui, les enfants ont beaucoup à nous apprendre. Surtout lorsqu’on apprend que le monde a la capacité de nourrir deux fois sa population. Pouvons-nous agir contre la faim ? Il semblerait bien.
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Par ChristianeKolly le 13 Mars 2017 à 08:41
Ils sont 10, 10 voleurs d’énergie qui, selon le Dalaï Lama, nous attrapent et nous vident.
Nous ne nous en rendons pas compte, mais nous vivons tellement à l’affût du banal que nous n’écoutons pas ce qui est réellement important.
Prendre de la distance et s’éloigner de ce qui n’est pas nécessaire nous aide à améliorer notre santé à tous les niveaux. La difficulté se trouve dans le fait d’être conscient-e de ce qui est nocif pour marcher vers le lieu qui nous offre une certaine stabilité. Le fameux leader spirituel a alors rassemblé les 10 voleurs qui pompent notre énergie. C’est très intéressant.
Voyons cela :
1. Les personnes abonnées à la plainte
«Laissez parler les personnes qui ne viennent à vous que pour partager leurs plaintes, leurs problèmes, leurs histoires désastreuses, leurs peurs et leurs jugements des autres. Si quelqu’un cherche un endroit pour jeter sa poubelle, mieux vaut que ce ne soit pas votre esprit.»
Les personnes branchées sur le mode de contestation automatique nous épuisent et nous fatiguent. Mettre une once d’énergie dans le fait de soulager les égocentrismes des autres détruit notre essence. Alors, comme on dit, si quelqu’un cherche un endroit pour jeter sa poubelle, mieux vaut que ce ne soit pas votre esprit. Éloignez votre vie de tout ce qui vous éloigne de vous et ne laissez pas les autres vous arracher à vos racines pour aller vers leurs tourments.
2. Les comptes… clairs
«Payez vos dettes à temps. Et profitez-en pour régler vos dettes avec les autres si l’on vous doit quelque chose, ou laissez-le partir, s’il vous est impossible de le récupérer».
Avoir des comptes clairs signifie avoir la certitude que nous ne devons rien à personne et que personne ne nous doit rien.
Les dettes étouffent notre tranquillité. C’est pour cela que nous ne devons pas en avoir pour ne pas avoir à nous cacher ou à avoir honte de ne pas pouvoir respecter un engagement que nous avons pris. Quiconque connaît la sensation d’épuisement comprend qu’avoir des dettes est l’un des plus grands voleurs d’énergie existants.
3. Les promesses en suspens
«Si vous ne l’avez pas fait, demandez-vous pourquoi vous résistez. Vous avez toujours le droit de changer d’opinion, de vous excuser, de compenser, de re-négocier et d’offrir une autre alternative pour une promesse non tenue, même si cela ne doit pas devenir une habitude. La forme la plus facile d’éviter de ne pas se tenir quelque chose est de dire NON dès le début.»
Être une personne de parole est l’une des qualités les plus valorisées et cotées sur le marché des relations interpersonnelles. Cela est sans aucun doute une caractéristique qui va au-delà des simples promesses car elle reflète aussi les bonnes intentions et la considération envers les autres.
4. Ne pas écouter ses intérêts
«Éliminez dans la mesure du possible et déléguez les tâches que vous ne préférez pas faire et consacrez votre temps à faire ce que vous aimez.»
Ne pas déléguer ce qui nous procure de l’aversion et qu’il est possible de déléguer suppose de remplir notre vie d’une négativité non nécessaire.
Parfois, nous ne sommes tout simplement pas en condition de faire quelque chose. Peut-être, même, qu’une autre personne va mieux le faire ou mettra plus d’entrain à le faire. Cela vaut aussi bien dans le foyer que dans le travail. Il y a sûrement des centaines d’options qui garantissent une meilleure condition. Cela garantit un équilibre positif dans nos vies.
5. Ne pas se reposer ni agir
«Donnez-vous la permission de vous reposer si vous êtes à un moment où vous en avez besoin et donnez-vous la permission d’agir si vous êtes dans un moment d’opportunité».
Chacun a son rythme mais il est important de savoir se reposer et reprendre des forces. Ne pas le faire lorsque nous en avons besoin implique de perdre ses forces et de commettre des irresponsabilités qui deviendront des regrets.
6. Le désordre
«Jetez, levez-vous et rangez, rien ne vous prend autant d’énergie qu’un espace mal ordonné et plein de choses du passé dont vous n’avez plus besoin.»
Il y a désordre et désordre. Certains sont plus catastrophiques que d’autres mais au final, nous avons tou-te-s besoin de prendre l’initiative de nous défaire de quelque chose.
7. Ne pas prendre soin de votre santé
«Placez votre santé en priorité, car sans la machinerie de votre corps en train de travailler, vous ne pouvez pas faire grand chose. Octroyez-vous du repos.»
Cela ne sert pas à grand chose d’avoir beaucoup de travail, beaucoup d’argent et beaucoup de patrimoine si nous ne sommes pas capables de prendre soin de ce qui nous soutient : notre corps. Il est essentiel de consacrer du temps à nous détendre, à faire du sport, à bien nous alimenter et à nous connaître.
8. Les situations difficiles
«Confrontez-vous aux situations toxiques que vous supportez, comme sauver un ami ou un proche, tolérer les actions négatives d’un conjoint ou d’un groupe. Prenez les mesures nécessaires.»
Les situations difficiles nous aident à créer des stratégies si nous en prenons les rênes et que nous essayons de les résoudre. Reporter ou ignorer les choses peut provoquer du stress et menacer notre stabilité.
9. Ne pas accepter
«Acceptez. Ce n’est pas de la résignation, mais rien ne vous fait perdre plus d’énergie que le fait de résister et de vous battre contre une situation que vous ne pouvez pas changer».
L’unique moyen de vous défaire des monstres, c’est de les accepter. Accepter qu’il y a des choses que l’on ne peut pas changer est une étape vers le bien-être émotionnel.
10. Ne pas pardonner
«Pardonnez, laissez partir une situation qui vous fait du mal. Vous avez toujours le choix de laisser partir ou non la douleur du souvenir.»
Le pardon sert d’oreiller confortable. Il est probable que la vie nous mette à l’épreuve, et il est donc important de ne pas nous alimenter de rancœurs. Si nous le faisons, nous mourrons à petit feu.
Garder de la rancœur en soi est humain, très humain. Mais pardonner l’est aussi. Et erreur ; on dit que quiconque n’aime pas ne pardonne pas. De fait, c’est précisément l’amour qui est coupable du pardon. L’amour pour l’autre, pour la vie, pour le monde et pour soi-même.
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Par ChristianeKolly le 30 Juin 2016 à 09:08
Une Lettre du Projet Santé Corps Esprit - Par Xavier Bazin
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Alzheimer est la maladie que ma mère redoute le plus.
Elle n’est pas la seule dans ce cas : j’ai souvent observé que cette terrible maladie est le cauchemar numéro un des personnes qui vieillissent.
Passé 60 ans, dès que vous oubliez où vous avez mis vos clés, dès que le nom de votre acteur préféré vous échappe, vous ne pouvez pas vous empêcher de penser : « et si c’était Alzheimer » ?
Cette maladie est effrayante parce qu’elle est incurable. Mais aussi parce qu’elle semble frapper au hasard.
On vous dit que, passé 65 ans, vous aurez bientôt une chance sur quatre de développer la maladie d’Alzheimer. Et on vous laisse comme ça, à prier pour que cela ne tombe pas sur vous.
Alors qu’on devrait plutôt vous expliquer comment vous en protéger.Alzheimer n’a rien à voir avec le vieillissement
Car la maladie d’Alzheimer n’a rien d’une fatalité.
Elle n’existe pas dans les tribus de chasseurs cueilleurs qui ont conservé une alimentation et un mode de vie traditionnel, loin des toxines du monde moderne.
Lorsque le Dr Staffan Lindeberg a étudié les habitants de l’île de Kitava en Papouasie Nouvelle Guinée, il n’a observé aucun cas de démence sénile chez les plus de 65 ans. [1]
Même au sein des pays développés, d’énormes différences existent : Alzheimer est 10 fois moins répandue au Japon qu’en Europe !
C’est bien la preuve que cette maladie est liée à nos comportements.
Les recherches les plus en pointes montrent qu’Alzheimer est lié à un état d’inflammation chronique de l’organisme, parfois silencieux [2]… Or l’inflammation est presque toujours causée par un mode de vie qui laisse à désirer.
Certes, il existe des merveilles de la nature qui luttent contre l’inflammation et vous protègent d’Alzheimer : vitamine D, curcuma, oméga-3, myrtilles, thé vert, cannelle, etc.
Mais ces « remèdes » ne suffiront pas si vous négligez votre alimentation (trop de sucre, pas assez de végétaux), si vous ne bougez pas assez, si vous souffrez de stress chronique ou si vous ne dormez pas suffisamment.
Pour se donner toutes les chances d’éviter Alzheimer, ce sont souvent des habitudes entières de vie qu’il faut modifier !
Mais il existe aussi un geste très simple à réaliser. A lui seul, il permet de réduire nettement votre risque de contracter la maladie.
Il s’agit d’éviter autant que possible de prendre des médicaments.
Car il n’y a plus de doute à présent : certains des médicaments les plus courants causent la maladie d’Alzheimer.Somnifères et anxiolytiques : les affreux « benzodiazépines »
Et cela commence par les « benzodiazépines » censés lutter contre l’anxiété et l’insomnie : lexomil, xanax, valium, etc.
A eux seuls, ces médicaments sont responsables d’au moins 16 000 à 32 000 nouveaux cas d’Alzheimer en France chaque année.
Cette estimation a été réalisée à partir des travaux d’une équipe de chercheurs bordelais, publiés dans le prestigieux British Medical Journal. [3]
Ce qu’ils ont montré est tout simplement effrayant : au bout de seulement 3 mois de prise de ces médicaments, le risque d’Alzheimer augmente de 51 %.
Après 6 mois, il bondit à 80 %.
Il vous suffit donc d’avaler ce type de pilules pendant quelques mois seulement pour voir votre risque de contracter Alzheimer être multiplié par deux !!
Et le pire est que ces médicaments sont hyper répandus : pas moins de 14 % des Français en prennent régulièrement.
Pire : passé 80 ans, près d’une femme sur deux se les voit prescrire par son médecin ! [4]
Alors qu’il existe des solutions naturelles plus efficaces dans la durée et sans le moindre effet secondaire contre l’anxiété et l’insomnie ! [5]Médicaments anticholinergiques (allergies asthme, etc.)
Il existe une autre grande classe de médicaments qui cause Alzheimer : ce sont ceux qui ont un effet « anticholinergiques ».
Le drame est qu’ils sont partout : en France, plus de 300 médicaments sont anticholinergiques : on en trouve notamment dans des antidépresseurs, somnifères et anxiolytiques, dans les antihistaminiques en vente libre (contre l’asthme ou les rhinites allergiques) ou encore dans les médicaments contenant de la warfarine (utilisés contre les maladies cardiaques etc.).
Résultat un Français sur trois en consomme régulièrement !
Tout cela, alors que les laboratoires pharmaceutiques savent depuis longtemps qu’ils sont dangereux pour le cerveau.
Car ces molécules « anticholinergiques » ont pour effet d’empêcher l’action de l’acétylcholine, un neurotransmetteur par ailleurs essentiel pour… la mémoire et la santé du cerveau !
L’un des symptômes majeurs de la maladie d’Alzheimer est justement un déficit en acétylcholine… et le principal médicament anti-Alzheimer qui existe (Aricept) a précisément pour objectif essentiel d’aider l’acétylcholine à agir.
Personne ne peut donc prétendre être réellement surpris que les anticholinergiques puissent causer Alzheimer.
Et c’est aujourd’hui prouvé, grâce à une étude fracassante publiée en mars 2015 dans le JAMA Internal Medicine. Une équipe de chercheurs a suivi 3 434 participants de plus de 65 ans durant plus de 7 ans. [6]
Et le résultat a été clair, net et précis : plus les participants ont pris des médicaments anticholinergiques, plus ils ont développé des démences type Alzheimer :- Au delà de 3 mois de prise de ces médicaments, le risque d’Alzheimer était augmenté de 19 % ;
- Et après 3 ans, le risque bondissait à + 54 % !
Mais n’attendez pas que les autorités interdisent ces médicaments. A cause de la pression des laboratoires pharmaceutiques, il faudra des années avant qu’ils ne soient interdits.
Par conséquent, voici ce que je vous invite à faire dès maintenant :- Vérifiez que vous (ou vos proches) ne prenez pas l’un de ces médicaments (vous trouverez ici la liste des médicaments ayant un effet anticholinergique) ;
- Arrêtez-les immédiatement s’ils n’ont pas été prescrits par votre médecin ;
- S’ils vous ont été prescrits, demandez à votre médecin une alternative sans effet anticholinergique.
Médicaments contre les brûlures d’estomac
Une autre classe de médicaments, dangereuse et pourtant extrêmement répandue, est celle des anti-acides (les « inhibiteurs de la pompe à protons », IPP).
Des millions de Français les utilisent régulièrement contre les brûlures d’estomac.
Il y a encore quelques années, la plupart des médecins disaient de ces médicaments qu’ils étaient « bien tolérés et sans effet secondaire significatif ».
En réalité, on manquait simplement du recul minimal pour pouvoir les évaluer sérieusement. Aujourd’hui, la vérité commence à apparaître… et elle n’est pas belle à voir.
Coup sur coup, plusieurs études récentes ont montré leurs effets dévastateurs sur le cœur (+ 21 % de risque de crise cardiaque [7]) et sur les reins (+ 20 à 50 % de risque de maladie rénale grave [8]).
Mais les résultats les plus effarants sont venus d’une étude publiée en février 2016 dans le très reconnu Journal of the American Medical Association (JAMA). [9]
Elle a montré que la prise de ces médicaments au-delà de 3 mois augmentait le risque de démence de type Alzheimer de 44 à 66 % !!
Alors même qu’il existe là encore des alternatives naturelles nettement plus efficaces pour faire disparaître durablement les brûlures d’estomac ! [10]Médicaments anti-cholestérol (statines)
S’agissant des médicaments anti-cholestérol, leur responsabilité dans la maladie d’Alzheimer n’est pas encore avérée. A ce jour, on ne dispose pas des mêmes preuves accablantes que pour les médicaments cités précédemment.
Mais je suis convaincu que c’est une question de mois ou d’années : on devrait bientôt voir arriver des études prouvant que les médicaments qui font baisser le taux de cholestérol provoquent de sérieux problèmes cognitifs.
Car une chose est sûre: les personnes qui ont un taux de cholestérol élevé ont moins de risque de souffrir d’un déclin cognitif accéléré ou d’une démence de type Alzheimer.
Et c’est tout sauf une coïncidence. Le cerveau ne représente que 2 % du poids de l’organisme, mais renferme 25 % du cholestérol total ! C’est dire si le cholestérol lui est indispensable.
Le cholestérol est un composant essentiel de la myéline, cette membrane qui protège nos neurones… et que la maladie d’Alzheimer a justement la particularité de détruire !
Voilà pourquoi il est plus qu’imprudent de vouloir abaisser artificiellement son taux de cholestérol.
Si vous prenez ce type de médicaments, parlez-en en urgence avec votre médecin. S’il se montre hésitant, offrez-lui le livre du Dr de Lorgeril, L’horrible vérité sur les médicaments anti-cholestérol, il y a de bonnes chances qu’il vous propose de les arrêter.Non, je ne suis pas « anti-médicaments »
Attention, ne croyez pas une seconde que je sois « anti-médicament ».
Je sais pertinemment que certains médicaments sauvent des millions de vies (antibiotiques, molécules anti-caillots juste après un infarctus, etc.) ou améliorent drastiquement la qualité de vie des patients (antipsychotiques, morphine, etc.).
Mais il faut être réaliste.
Si vous avez un problème complexe et chronique (anxiété, insomnie, maladie du cœur, brûlures d’estomac, asthme, allergie), il est naïf d’imaginer qu’une simple pilule chimique pourrait vous en débarrasser.
Et il est encore plus naïf d’imaginer qu’elle pourrait être inoffensive. Irène Frachon, la pneumologue qui a révélé le scandale du Médiator l’explique bien :« Le médicament qui ciblerait de façon spécifique la pathologie, sans risquer de perturber le reste de l'organisme, est une utopie. »
Voilà pourquoi il faut toujours préférer des solutions alternatives et sans danger, à chaque fois que c’est possible.
Et le fait est, qu’en dehors des cas d’urgence, c’est presque toujours possible.
Bonne santé,
Xavier Bazin
PS : J’essaie de vous donner un maximum d’informations dans cette lettre, mais je suis bien conscient que cela ne suffit pas toujours.
Pour pouvoir connaître et utiliser réellement toutes les alternatives efficaces et sans risque qui existent, j’ai créé le programme Santé Corps Esprit, que je vous invite à découvrir et à rejoindre en vous rendant ici.Cette lettre vous a plu ? Si vous souhaitez en recevoir d'autres gratuitement inscrivez-vous sur ce lien.
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Sources :
[1] Lindeberg S. Paleolithic diets as a model for prevention and treatment of Western disease. Am J Hum Biol. 2012 Mar-Apr;24(2):110-5
[2] Un nouveau mécanisme pour expliquer Alzheimer : l’inflammation chronique. Article paru dans lanutrition.fr.
[3] Benzodiazepine use and risk of Alzheimer's disease: case-control study, Billioti de Gage S, BMJ. 2014 Sep 9. Cette étude venait confirmer une précédente de 2012, qui avait conclu que parmi les adultes de plus de 65 ans, ceux qui consomment des benzodiazépines ont 50 % de risque supplémentaire d’avoir Alzheimer, même en prenant en compte des facteurs de risque connus comme l’âge ou le diabète.
[4] Benzodiazépines : trop de patients à risque d’effets indésirables, Inserm.fr, 17 mai 2016
[5] J’y reviendrai dans des prochaines lettres mais j’en cite quelques unes : pour lutter contre l’anxiété : yoga, méditation, cohérence cardiaque, les plantes griffonia ou rhodiola ; et pour vous endormir naturellement : mélatonine, pavot de Californie, hypnose, etc.
[6] Cumulative use of strong anticholinergics and incident dementia: a prospective cohort study, Gray SL et al. JAMA Intern Med. 2015 Mar
[7] Proton Pump Inhibitor Usage and the Risk of Myocardial Infarction in the General Population, Shah NH, LePendu P, Bauer-Mehren A, Ghebremariam YT et al. PLoS ONE, 2015, 10(6): e0124653. DOI:10.1371/journal.pone.0124653 June 10, 2015
[8] Proton Pump Inhibitor Use and the Risk of Chronic Kidney Disease. JAMA Intern Med. 2016 Feb 1;176(2):238-46. doi: 10.1001/jamainternmed.2015.7193.
[9] Association of Proton Pump Inhibitors With Risk of Dementia – A Pharmacoepidemiological Claims Data Analysis JAMA Neurology February 15 2016 doi:10.1001/jamaneurol.2015.4791
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Par ChristianeKolly le 28 Juin 2016 à 07:16
La propagande des industriels cherche à vendre leurs marchandises à tout prix. Elle relève d'une véritable désinformation bien éloignée du souci de notre santé. Voici les 8 mensonges les plus criants, mais pas les seuls, sur ce que serait une bonne alimentation. Ne pas se laisser embobiner inividuellement est salutaire pour soi et ses proches mais aussi, ensemble, il devient possible de déplacer les montagnes, pour la santé de tous, corps et esprit !
C’est malheureux, mais les recommandations des nutritionnistes « officiels » sont souvent à mille lieues des enseignements de la science et du bon sens. Pourquoi ? Parce que l’alimentation est au cœur d’intérêts politiques, industriels et financiers puissants ! Voyez plutôt les 8 énormes mensonges qu’on entend quotidiennement dans les grands médias… et qui nuisent gravement à votre santé.
Mensonge n°1 : Buvez un bon jus d’orange le matin !
La plupart des gens s’imaginent que les jus de fruit sont bons pour la santé. Et le très officiel Programme National Nutrition Santé (PNNS) les conforte dans cette erreur. Pour ces « experts », un verre de jus « compte » comme une portion de fruit. Ce n’est pas seulement faux: c’est dangereux. Car un verre de jus d’orange contient autant de sucre qu’un Coca Cola, avec les mêmes effets désastreux sur votre santé. Pour les chercheurs de l’Université de Harvard, les boissons sucrées (sodas ET jus de fruits) sont responsables de 133 000 décès par diabète, 44 000 décès par maladie cardio-vasculaire et 6 000 décès par cancer [1].
Car le sucre est l’ennemi numéro 1 de votre santé. Les Français consomment 17 fois plus de sucre aujourd’hui qu’au 19ème siècle. Et comme par hasard, cette nouveauté a coïncidé un peu partout avec une augmentation vertigineuse de l’obésité, du diabète et de la quasi-totalité des maladies modernes. Le pire est le fructose ajouté, que l’on trouve dans les pâtisseries mais aussi la plupart des produits industriels, sous forme de « sirop de maïs » ou « sirop de fructose-glucose ». Quant au sucre de table, composé à 50 % de fructose et à 50 % de glucose, il faut savoir qu’il est la nourriture privilégiée des… cellules cancéreuses ! Plus vous consommez de sucre, plus vous risquez de déclencher un cancer… et de l’alimenter.
Voilà pourquoi il est si important de réduire au maximum sa consommation de sucre, y compris celui des jus de fruit, même s’ils ont été soigneusement pressés par vos soins. Et ne croyez surtout pas que manger un fruit entier équivaut à boire du jus de fruit. D’abord parce que le jus empêche de vous rendre compte de la quantité de sucre que vous avalez. Saviez-vous qu’un seul verre de jus contenait le sucre de deux oranges ? Et que pour produire 1 seul litre de jus, il faut 2 à 3 kilos d’orange ?
Et surtout, les fibres du fruit ont l’avantage de « ralentir » le passage du sucre dans le sang. Lorsque le fruit est réduit en jus, sans les fibres, il augmente brutalement votre taux de sucre sanguin et force votre pancréas à injecter une dose massive d’insuline pour rétablir la situation. Résultat : au bout de deux heures, c’est l’hypoglycémie. C’est la fameuse fringale de 10-11h, après un petit-déjeuner sucré. Au bout de quelques mois, c’est la prise de poids… Et au bout de quelques années, c’est l’ensemble de vos cellules que vous endommagez.
Mensonge n°2 : Le pain complet est la base d’une alimentation santé
Voilà l’effet que les sucres « rapides » produisent sur votre organisme… Et le pain n’y fait pas exception : Ah, le pain complet, les céréales complètes, voilà qui sonne « sain », n’est-ce pas ? Malheureusement, les choses ne sont pas si simples.
Les nutritionnistes recommandent le pain complet car il contient une dose correcte de fibres et des vitamines (contrairement au pain blanc, très pauvre nutritionnellement). Mais c’est loin d’être un aliment irreprochable. Le pain complet contient beaucoup de gluten, de sel et de pesticides (lorsqu’il n’est pas bio). Et contrairement à ce qu’on croit trop souvent, c’est un « sucre rapide ». On le sait grâce à la mesure de son « index glycémique », qui reflète la rapidité avec laquelle les aliments augmentent votre taux de sucre sanguin. Eh bien l’indice glycémique du pain (blanc ou complet) est très élevé (71), et même légèrement supérieur à celui du sucre de table (67) [2] !
Lorsque vous mangez du pain, votre taux de sucre dans votre sang augmente brutalement, et comme on l’a vu avec le jus d’orange, cela finit par dérégler votre appétit, favoriser le surpoids et accélérer le vieillissement de vos cellules. Choisir des aliments à indice glycémique bas est donc un des gestes les plus importants que vous pouvez faire pour votre santé… et votre tour de taille. Si vous tenez à votre pain quotidien, préférez le pain complet au levain (bio), qui a l’avantage d’avoir un indice glycémique un peu plus bas. Mais ne croyez surtout pas que le pain complet, ou les céréales complètes en général, sont des aliments indispensables à une alimentation « santé ». Vous trouverez davantage de bonnes fibres et de vitamines dans les légumes
Mensonge n°3 : Il faut manger « un peu de tout »
Combien de fois a-t-on dû supporter cette vieille rengaine ? « Manger équilibré » ce serait tout simplement « manger un peu de tout ». Si l’on suit cette logique, cela voudrait dire qu’il faudrait manger « un peu de frites », « un peu de charcuterie », « un peu de viennoiseries industrielles », « un peu de pain blanc », « un peu d’huile de tournesol », « un peu de glace », boire « un peu de coca-cola ». Vous voyez le problème…
Manger « de tout » était un bon conseil quand toutes ces cochonneries n’existaient pas. Il était alors utile de varier les plaisirs au sein du cercle des aliments bons pour la santé (fruits, légumes, viandes, poissons, œufs, noix). Mais dans la jungle alimentaire que nous connaissons aujourd’hui, s’il y a une règle à suivre, c'est de manger le plus possible de bonnes choses, et le moins possible de mauvaises.
Manger « de tout » est d’autant plus inadapté qu’il existe des catégories d’aliments qui ne conviennent absolument pas à certaines personnes. Par exemple, les féculents sont bons pour les sportifs… mais désastreux pour les diabétiques. Le lait et le blé peuvent être consommés avec modération par ceux qui les tolèrent, mais doivent être évités à tout prix par ceux qui les digèrent mal.
Ces derniers ne mangeront donc pas de « tout »… mais cela n’a aucune importance ! Car le lait ou les céréales ne contiennent aucun nutriment qu’on ne peut retrouver dans d’autres aliments (le brocoli contient plus de calcium que le lait). Même les fruits peuvent être évités sans dommage pour la santé – du moment que vous consommez un maximum de légumes variés. Quant au régime végétarien, sans viande ni poisson, il est plus compliqué à équilibrer, mais pas impossible si vous avez une excellente connaissance de la nutrition !
Mensonge n° 4 : Surtout pas plus de trois œufs par semaine !
« Les œufs sont pleins de cholestérol ! Limitez-les au maximum, pour le bien de votre cœur et de vos artères ! » Et voilà comment un slogan sorti des années 1970 a privé inutilement des millions de personnes d’un des aliments les plus sains de la planète. Car cela fait maintenant des années qu’on le sait : le cholestérol contenu dans les aliments n’a aucune influence négative sur votre cholestérol. La raison est simple : c’est le foie qui produit l’essentiel du cholestérol de votre organisme.
Lorsque vous avalez du cholestérol contenu dans les aliments, le foie réduit d’autant sa propre « production ». C’est pourquoi vous pouvez avaler 3 œufs par jour sans que votre cholestérol (LDL) ne bouge d’un iota. Aucun risque, donc, pour votre cœur.
Des études portant sur des centaines de milliers de personnes ont montré de façon répétée que ceux qui consomment beaucoup d’œufs n’ont pas plus de risque que les autres de développer une maladie cardiaque [3]. Face à cette avalanche de preuves, les autorités américaines ont fini par changer leur fusil d’épaule. Les nouvelles recommandations officielles, publiées en 2016, contiennent enfin, noir sur blanc, l’aveu qu’il est totalement inutile de réduire sa consommation d’aliments riches en cholestérol.
Et cela tombe bien, car ce sont souvent des aliments extrêmement sains, comme les fruits de mer, le foie de veau (et autres abats) ou les sardines. Quant à l’oeuf, c’est un véritable « super-aliment » qui mériterait être consommé tous les jours. Le blanc d’œuf est composé à 100 % d’excellentes protéines, idéales pour le petit-déjeuner. Et le jaune est rempli de vitamines (A, B2, B5, B6, B9, B12, D, E et K), d’anti-oxydants ainsi que de « choline », un nutriment rare qui protège votre mémoire.
D’ailleurs, saviez-vous à quoi la doyenne de l’humanité actuelle, l’italienne Emma Morano (116 ans !), attribue son incroyable longévité ? Aux trois œufs qu’elle mange tous les jours, depuis l’âge de vingt ans !
Mensonge n°5 : Remplacez le beurre par l’huile de tournesol
Priver les citoyens d’un « super-aliment » est dommage. Mais il est beaucoup, beaucoup plus grave de leur conseiller d’avaler un aliment toxique. C’est ce qui s’est produit dans les années 1970 (encore !), lorsque l’on a commencé à dire aux gens de remplacer les graisses animales, comme le beurre, par des huiles végétales, comme l’huile de tournesol ou de maïs. Or on sait aujourd’hui que ces deux huiles font partie des aliments les plus nocifs qui existent.
Le problème est qu’elles sont bourrées d’omégas-6, dangereux lorsqu’ils sont consommés en excès : ils augmentent votre risque de surpoids, de diabète… et de crise cardiaque [4] ! Etait-il au moins justifié de recommander de réduire les graisses animales, pour éviter de boucher les artères ? Même pas.
On s’est aperçu que le régime traditionnel des Eskimos (inuits) était composé presque exclusivement de viandes et poissons extrêmement gras comme le phoque, la baleine, le morse ou le renne… Et cela ne les empêchait pas d’avoir un des taux de maladie cardiaque les plus bas au monde !
En réalité, il n’existe aucun lien entre la consommation de graisses animales dites « saturées » et le risque de maladie cardiaque. C’est ce qu’a conclu le rapport de référence de 2010 sur le sujet, qui incluait 21 études et 347 000 personnes suivies. Pour enfoncer le clou, deux chercheurs ont publié en avril 2016 les résultats d’une étude datant des années 1970, qui sont d’autant plus explosifs qu’ils ont été camouflés pendant près de 30 ans [5].
A l’époque, les chercheurs avaient sélectionné 9 000 personnes qui vivaient en établissement médicalisé, et dont ils pouvaient contrôler le régime alimentaire à 100 %. Pendant des années, la moitié d’entre eux a suivi un régime alimentaire « classique », relativement riche en graisses saturées (beurre, fromage et viande). L’autre moitié s’est vu priver d’une bonne partie de ces graisses et, pour compenser, a consommé une dose importante d’huile de maïs. Eh bien au bout de cinq ans, les pauvres cobayes du deuxième groupe ont eu deux fois plus de crise cardiaque que ceux du premier (41 % contre 21 %) !
Voilà ce qui arrive quand on demande aux gens de consommer massivement des produits industriels (huile de maïs ou de tournesol) qui n’ont jamais fait partie du régime traditionnel d’aucun peuple sur la planète ! (les huiles d’olive et de colza, elles, sont consommées depuis des millénaires et sont précieuses pour la santé).
Mensonge n°6 : les compléments alimentaires sont inutiles et dangereux
Quand on écoute les médias, les autorités ou les médecins, on a souvent l’impression que les compléments de vitamines, minéraux et autres micro-nutriments sont au mieux de la poudre de perlimpinpin, et au pire des poisons en puissance. Il est vrai qu’il existe de véritables arnaques, particulièrement dans le domaine de la « minceur » : non, évidemment, vous ne perdrez jamais 5 kilos par mois en avalant des pilules ! Mais n’oublions pas que de nombreux médicaments ne valent pas mieux. D’après les Professeurs Even et Debré, plus de la moitié des médicaments vendus en pharmacie sont inutiles… avec des effets secondaires parfois effrayants.
Les compléments alimentaires, eux, sont inoffensifs dans l’immense majorité des cas. Et si vous les choisissez bien, ils peuvent faire une grande différence pour votre santé. Car contrairement à une idée reçue, il ne suffit pas de « manger équilibré » pour ingérer toutes les vitamines et minéraux dont votre corps a besoin. L’exemple le plus évident est la vitamine D. C’est une vitamine qui a la particularité d’être quasiment absente des aliments… et d’être synthétisée par notre organisme uniquement lorsque notre peau est exposée au soleil ! Et comme nous passons l’essentiel de notre temps entre quatre murs, il est très fréquent d’être en carence aujourd’hui. Selon une étude publiée en 2012, pas moins de 80 % des Français sont en déficit de vitamine D [6] ! C’est un chiffre dramatique quand on sait qu’une carence en vitamine D est associée à un risque plus élevé de mourir d’accident cardiaque, de cancer ou d’infection [7]. Voilà donc un premier complément alimentaire que presque tous les Français devraient prendre, tous les jours, la vitamine D !
Mais ce n’est pas le seul. Un effet pervers du développement de l’agriculture intensive est que les fruits et légumes sont désormais beaucoup moins nutritifs qu’avant. Des chercheurs ont calculé qu’une pomme d’aujourd’hui contient 100 fois moins de vitamine C qu’il y a 50 ans ! Et si vous voulez obtenir la même dose de vitamine A contenue dans une orange de la même époque, vous devez désormais en consommer 21 [8] ! Voilà pourquoi des nutritionnistes éminents, comme le professeur Willet de l’Université de Harvard, recommandent à tous, en plus d’une alimentation équilibrée, de prendre chaque jour un complément multivitamine de qualité.
Mensonge n°7 : Le « sans-gluten » est une mode stupide
On présente souvent le « sans-gluten » comme un « effet de mode », un « nouveau snobisme », voire même « un régime risqué ». Souvent son propre médecin allopathique nous regarde avec pitié lorsqu'on lui parle d’arrêter le gluten. Pour la médecine officielle, si vous ne faites pas partie des 1 % de la population intolérante au gluten (maladie coeliaque), vous n’avez aucune bonne raison de vous en priver. Mais si vous écoutez les patients, vous entendez un tout autre son de cloche.
Ils sont de plus en plus nombreux à arrêter le gluten, et à témoigner du bien que cela leur a fait : fini les problèmes digestifs qu’ils traînaient depuis des années, fini les douleurs inexpliquées ou les fatigues anormales. Et pourtant, Dieu sait qu’il est pénible de devoir manger sans gluten 365 jours par an. C’est une protéine contenue dans les céréales comme le blé ou l’orge, et que l’on trouve donc dans la plupart des pains, des pâtes, des sauces et des gâteaux. Manger « sans gluten » est donc un parcours du combattant dès que l’on sort de chez soi et que l’on mange à la cantine, au restaurant ou chez des amis.
Ceux qui suivent ce régime ne le font pas par gaieté de cœur, et encore moins par effet de mode… mais bien parce qu’ils en constatent les effets sur leur santé ! Et la science leur donne raison. Car le blé d’aujourd’hui n’est pas le même qu’au début du 20ème siècle. Par croisements génétiques, le blé moderne contient 42 chromosomes, là où le blé ancestral n’en avait que 14. Et l’un des effets de ce blé « mutant »… est qu’il contient beaucoup plus de gluten qu’avant !
Or la gliadine du gluten produit un effet désastreux sur votre intestin : il le rend plus perméable, plus poreux [9]. C’est dangereux, car votre intestin risque alors de laisser passer dans le sang des fragments d’aliments, ce qui peut déclencher des réactions inflammatoires, des douleurs… et même des maladies auto-immunes. Voilà pourquoi tout le monde gagnerait à réduire sa consommation de gluten, y compris ceux qui le supportent très bien.
Le seul « risque » que vous prenez, c’est de vous priver d’aliments peu recommandables comme le pain, les pâtes et la plupart des produits industriels… et de devoir compenser ce « manque » en mangeant plus de fruits, de légumes et de bonnes graisses !
Mensonge n°8 : Les produits laitiers sont nos amis pour la vie
Tout le monde l’a entendu au moins une fois : il faudrait manger « au moins 3 produits laitiers par jour ». C’est le conseil donné aux Français sans relâche depuis des dizaines d’années. Mais sur quoi repose-t-il vraiment… sinon sur l’influence du lobby laitier ? On peut se poser la question quand on sait que les trois quarts de l’humanité ne possèdent pas l’enzyme permettant de digérer le lactose… et ne boivent donc pas la moindre goutte de lait à l’âge adulte. Sont-ils pour autant en mauvaise santé ? Pas du tout.
Les Japonais vivent même plus longtemps que les Européens, sans le moindre produit laitier. Mais ne manquent-ils pas de calcium ? Leurs os ne sont-ils pas fragiles ? Au contraire : ils subissent nettement moins de fractures que les scandinaves, qui sont pourtant les plus grands consommateurs de produits laitiers au monde !
En fait, la dose quotidienne de calcium indispensable à la santé de vos os est assez basse et très facile à atteindre sans la moindre goutte de lait. Inutile, donc, de vous gaver de lait en croyant faire du bien à vos os. Et ce d’autant moins que les produits laitiers ont une face très sombre : Le lait non bio contient de forts taux de pesticides ; Le lait de vache est riche en hormones bovines (œstrogène, progestérone et insuline) utiles à la santé du veau, mais inadaptées à notre organisme ; Et de nombreuses études ont établi que les gros consommateurs de lait ont plus de risque que les autres de contracter un cancer de la prostate [10].
Sans parler des dégâts digestifs que peut causer le lait chez ceux qui le digèrent mal. Or les intolérants au lactose sont beaucoup plus nombreux qu’on ne l’imagine : en France, ils représentent environ 41% de la population ! Bref, ne vous forcez surtout pas à manger le moindre produit laitier. Et si vous les appréciez, essayez de ne pas dépasser une portion par jour, de privilégier le lait de brebis ou de chèvre… et de les choisir bio !
(extrait de "La lettre de Xavier Bazin")
copié/collé de spiritsoleil.net
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Par ChristianeKolly le 20 Mars 2016 à 15:16
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