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  • Daniel Meurois

    Que faut-IL faire ? Il y a quelque temps, j’ai découvert cette question un peu abrupte posée par l’un de vous qui me lisez en cet instant.

    Celui-ci, comme beaucoup j’imagine, s’interrogeait à juste titre sur l’attitude à tenir face à ces vagues répétées d’évènements douloureux, d’informations alarmantes ou révoltantes qui secouent plus que jamais la planète… et chacun de nous par la même occasion.

    Oui, que faut-IL faire ? Continuer à creuser du côté Des prophéties comme certains Le font inlassablement ? Où cela mène-t-IL ? Cette recherche me semble nourrir davantage Le jeu de nos méninges et de nos émotions que les vrais battements de Notre cœur. Quel mouvement vers Le haut inspire-t-elle ? Je réfléchis différemment…

    Je préfère observer avec une attention soutenue Le quotidien de Notre monde car ce qui s’y passe EST suffisamment éloquent pour interpeler en profondeur toute personne dotée d’un minimum de bons sens.

    Pas besoin d’être bien cultivé pour comprendre clairement que les Institutions financières mondiales s’étouffent d’elles-mêmes et sont sur Le bord du gouffre. Tant de choses sont évidemment truquées.

    Pas besoin d’être économiste pour s’apercevoir qu’ici et là les populations pauvres et opprimées n’en peuvent plus et se soulèvent, que les nantis que nous sommes encore globalement en Occident voient leur équilibre de plus en plus précaire et commencent à paniquer.

    Nul besoin non plus d’être géologue ou climatologue pour constater que Notreactivité industrielle a dangereusement abimé la planète, que celle-ci se rebelle et EST à la veille de se réorganiser.

    Sans aucun doute, tout cela correspond aussi à Des rythmes naturels. Les modifications géologiques et climatiques ainsi que l’apogée puis Le déclin Descivilisations font incontestablement partie de ces épisodes qui Ont toujours ponctué l’histoire Des sociétés humaines. L’activité solaire EST notamment parlante à ce propos. Pas question de Le nier.

    Mais EST-ce alors dire qu’il n’y a rien à faire et que nous sommes appelés à toujours revivre Le même scénario ainsi que l’affirment nombre d’analystes ? Serions-nous ainsi inéluctablement coincés dans la mécanique de l’Éternel Recommencement ?

    Ce n’est pas Mon opinion. Le Principe de l’Évolution n’est pas celui qui fait tourner inlassablement l’âne autour de l’axe d’une meule jusqu’à creuser un sillon dans Le Sol qu’il foule.

    « Que faut-IL donc faire ? » continue de me demander Le message reçu comme is son auteur attendait de moi une solution toute faite et Des directives à suivre.

    Bien évidemment, je n’ai pas Le mode d’emploi d’une opération de sauvetage de Notre monde ! Qui pourrait prétendre l’avoir, d’ailleurs, hormis quelques pseudos-messagers auto-proclamés de l’Apocalypse ?

    Ce qui me paraît certain, par contre, c’est que tous ceux et toutes celles qui sont un peu intelligents, conséquents et qui sont dotés d’un minimum de courage doivent cesser de faire l’autruche en maintenant la tête dans les sables de leur tranquillité quotidienne. Ce temps EST révolu.

    Lorsqu’il EST de notoriété publique que les auteurs Des escroqueries de Grande envergure, Des mensonges mondiaux, Des injustices, Desdétournements de fonds colossaux, Des gâchis et Des massacres sans nom tiennent les rènes d’un grand nombre Des postes-clés de nos sociétés, comment se taire et NE pas réagir sans se rendre complice de cet état de fait ?

    Le « Je NE Le savais pas » n’est plus de mise; IL EST une hypocrisie.

    Que faut-IL faire alors ? Prier ? Méditer ? Se retirer dans un coin de campagne is les circonstances de Notre vie nous Le permettent ?

    Je serais tenté de vous dire oui, bien sûr, car renforcer Notre âme EST capital tandis qu’offrir Le meilleur à Notre corps EST légitime… et puis parce que, ultimement, on peut sans peine se répéter que tout ceci fait partie du jeu illusoire de la Maya.

    Cependant, je serais encore plus tenté de vous dire que ce n’est pas suffisant, que c’est un détour, une fuite de plus.

    Je crois que – même au cœur de la Maya – la situation actuelle EST telle qu’elle demande urgemment une implication très concrète de tous ceux quiOnt pris conscience que chacun de nous EST responsible de l’état de Notremonde.

    Cette implication doit mener sans tergiverser à un « NON » massif à tous les asservissements qu’a engendrés Notre société via Notre lâcheté et Notreégoïsme.

    Comment ? Par ce qu’on appelle la désobéissance civile, c’est-à-dire par Lerefus de se soumettre à l’absurde, au vol organisé, légalisé, au pillage, au mensonge, à la tricherie et à toutes les sortes d’iniquités doublées de cynisme érigés en systèmes de fonctionnement.

    Comprenez-moi bien, je NE prône in une révolution in l’anarchie car ceux-ci vont toujours de pair avec la violence. Nous avons assez ¨donné¨ – ou plutôt perdu – dans cette direction…

    Je plaide seulement pour une véritable et irréversible Évolution – un saut quantique volontaire, dirions-nous – une mutation radicale et rapide de nos mentalités et de nos comportements.

    Bernard Benson, l’auteur du ¨Livre de la Paix¨, un homme que j’ai assez bien connu il y a une trentaine d’années, attirait déjà notre attention sur le fait qu’il est totalement absurde que quelques tout petits milliers d’individus, voire moins, décident à eux seuls de la vie de quelques milliards de personnes.

    Aujourd’hui que nous sommes au nombre de sept milliards, cette vérité devient encore plus éclatante.

    Je ne suis pas de ceux qui prétendent, à l’instar de certains ¨prévisionnistes¨ mondiaux, que notre espèce trouvera bien le moyen de se débrouiller, de se réorganiser puis de repartir ¨comme avant¨ aidée par de nouveaux progrès technologiques.

    Ce n’est pas la technique qui nous sortira de notre impasse mais l’expression du cœur humain, son ¨Amour-Intelligence¨.

    Je suis de ceux qui disent haut et fort qu’il ne faut surtout pas que cela continue ¨comme avant¨ car seule une refonte de toutes nos valeurs peut nous faire sortir de notre hypnose et de notre ornière.

    Voilà pourquoi désobéir autant qu’on le peut à nos réflexes de consommateurs, de gaspilleurs, à nos habitudes d’assujettissement aveugle aux pouvoirs abusifs politiques et religieux, aux lois perverses et au Principe de la Peur me paraît être aujourd’hui un devoir de conscience impérieux.

    Cela vous étonne de la part de quelqu’un qui se définit comme un mystique ?

    Quant à moi, je ne peux concevoir une Voie d’Intériorité ou de recherche du Divin qui ignorerait la densité enseignante de ce monde, le respect puis l’amour de l’Humain.

    Je l’ai souvent écrit : « Tous les mondes ne font qu’Un ». La quête de l’Esprit ne doit jamais signifier la fuite des réalités de la Matière. L’un des aspects majeurs de l’Initiation, autrement dit de la révélation de l’être à lui-même, se situe là…

    Avez-vous jamais remarqué à quel point la plupart des grands guides spirituels de notre Humanité ont été parallèlement des hommes de terrain et d’action ? Tous ont été confrontés à des situations sociales et politiques très concrètes. Ils ne sont pas enfuis sur les sommets des montagnes, ni cachés dans des grottes pour se retrouver à l’abri, face au Divin. Ils se sont impliqués, ils ont participé très activement – et de façon parfois musclée – au remodelage de leur société.

    Alors finalement, que faire ?

    Mon opinion ne sera jamais que mon opinion. C’est assurément à chacun de décider de ce qu’il doit faire, en conscience, avec ses moyens personnels, sa force, son audace,… en faisant en sorte que son âme et son corps vivent en cohérence. À ce niveau-là, ¨faire¨, signifiera commencer à ¨être¨.

    Ce qu’il faut surtout ne pas faire ? C’est nier qu’il se passe quelque chose de majeur aujourd’hui sur Terre et s’en moquer complètement. C’est continuer à courber l’échine face aux iniquités et à la volonté de manipulation croissante des consciences, c’est ne rien oser, c’est la tiédeur.

    Que l’on ne se demande pas pourquoi le Christ a affirmé : « Dieu vomira les tièdes… ». En termes actuels cela veut dire que le Mouvement naturel de la Vie n’alimente jamais les timorés et les indécis, que la Vie ne fait pas de sur-place ni ne tourne indéfiniment en rond mais que c’est à nous de participer à son invention.

    Toute démarche spirituelle qui ne se prolonge pas en sa contrepartie terrestre ne peut être qu’incomplète.

    Voilà pourquoi je ne crains pas de vous écrire aujourd’hui :

    « N’ayons pas peur de dire Non à la ¨zombification¨ planifiée de notre espèce. N’ayons pas peur de désobéir à ce qui n’est visiblement pas de l’ordre du juste. N’ayons pas peur de faire se rencontrer le Vertical et l’Horizontal et de tout faire pour nous tenir en leur point de jonction.

    Au-delà de la diversité des fois et des croyances, l’archétype d’une telle Rencontre en dit beaucoup, ne croyez-vous pas ? »

    Daniel Meurois

    Source: www.danielmeurois.com


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  • cupidonneCOMMENT SAVOIR SI QUELQU'UN VOUS AIME VRAIMENT ? 

    Il y a trois niveaux dans l'être humain : sa physiologie, le corps ; sa psychologie, le mental et son être, son moi éternel. L'amour peut exister sur ces trois niveaux, mais ses qualités seront différentes. Sur le plan de la physiologie, du corps, c'est simplement la sexualité. Vous pouvez l'appeler amour, parce que le mot "amour" semble être poétique, beau et quatre-vingt-dix-neuf pour cent des gens appellent leur sexualité, amour. Le sexe est biologique, physiologique; votre chimie, vos hormones, tout ce qui est matière y est impliqué. 

    Vous tombez amoureux d'une femme ou d'un homme, pouvez-vous décrire exactement pourquoi cette femme vous a attiré ? Certainement vous ne pouvez pas voir son moi, vous n'avez même pas encore vu votre propre moi. Vous ne pouvez pas non plus voir sa psychologie, parce que lire dans le mental de quelqu'un n'est pas un travail facile. Alors qu'avez-vous découvert chez cette femme ? Quelque chose dans votre physiologie, dans votre chimie, dans vos hormones, est attirée par les hormones de cette femme, par sa physiologie, par sa chimie. Ce n'est pas une liaison amoureuse; c'est un phénomène chimique. Pensez à la chose suivante ; la femme dont vous êtes tombé amoureux va chez le chirurgien, fait changer son sexe, commence à se laisser pousser une barbe et une moustache. L'aimerez-vous toujours ? Rien n'a changé, seulement la chimie, les hormones. Où est passé votre amour ? 

    Seul un pour cent des gens savent aimer un peu plus profondément. Les poètes, les peintres, les musiciens, les danseurs, les chanteurs ont une sensibilité qui leur permet de percevoir au-delà du corps ; ils peuvent sentir les beautés de l'esprit, les sensibilités du coeur, parce qu'ils vivent eux-mêmes à ce niveau.

    Rappelez-vous de ceci comme de la règle du jeu : "vous ne pouvez pas voir plus loin que là où vous en êtes". Si vous vivez dans votre corps, si vous pensez que vous êtes seulement votre corps, vous ne serez attiré que par le corps de l'autre. C'est le stade physiologique de l'amour. Mais un musicien, un peintre, un poète, vit sur un plan différent, il ne pense pas, il ressent et parce qu'il vit dans son coeur, il peut ressentir le coeur de l'autre personne. C'est ce qui est d'ordinaire appelé l'amour. C'est rare, je dis peut-être un pour cent seulement ; de temps à autre. 

    Pourquoi tant de gens n'atteignent-ils pas ce deuxième niveau puisqu'il est si immensément beau ? C'est qu'il y a un problème ; tout ce qui est très beau est aussi très délicat. Ce n'est pas du matériau brut, c'est fait de verre très fragile et une fois qu'un miroir tombe et se casse, on ne peut plus le recoller. Les gens ont peur de s'engager jusqu'aux aux niveaux délicats de l'amour, parce qu'à ce stade l'amour est extrêmement beau, mais aussi extrêmement changeant. Les sentiments ne sont pas des pierres, ils ressemblent à des roses. Mieux vaut avoir une rose en plastique, parce qu'elle sera toujours là et chaque jour vous pouvez lui donner une douche et elle restera fraîche. Vous pouvez la parfumer, si sa couleur se fane, vous pouvez la teindre de nouveau. Le plastique est l'une des choses les plus indestructibles au monde, c'est stable et permanent; voilà pourquoi les gens s'arrêtent au physiologique, c'est superficiel, mais c'est stable.

    On sait que les poètes, les artistes tombent amoureux pratiquement chaque jour. Leur amour ressemble à une rose. Tant qu'il est là il est si parfumé, si vivant, dansant dans le vent, sous la pluie, au soleil, affirmant sa beauté ; mais le soir venu, il peut avoir disparu et vous ne pouvez faire rien pour l'en empêcher. L'amour plus profond du coeur est tout comme une brise qui vient dans votre chambre, apporte sa fraîcheur, son renouveau et disparaît ensuite. Vous ne pouvez pas attraper le vent dans votre main.

    Très peu de gens sont assez courageux pour vivre une vie d'instant en instant, changeante. D'où leur décision de tomber dans un amour sur lequel ils peuvent compter. Je ne sais pas quelle sorte d'amour vous connaissez; très probablement celui du premier plan, peut-être, celui du deuxième plan et vous avez peur de ce qui arrivera si vous atteignez votre propre être ; qu'arrivera-t-il à votre amour ? Pour sûr, cet amour disparaîtra ; mais vous ne serez pas perdant. Un nouveau genre d'amour émergera, qui émerge peut-être seulement chez une personne sur des millions. Seul cet amour peut être appelé "aimant". 

    Le premier niveau d'amour devrait être appelé le sexe. Le deuxième niveau d'amour devrait être appelé l'amour. Le troisième niveau devrait être appelé "une qualité aimante"; une qualité, non adressée en particulier, non possessive et ne permettant pas à autrui de vous posséder. Cette qualité d'amour est une révolution si radicale que même la concevoir est très difficile. 

    Les journalistes me demandent: "Pourquoi y a-t-il tant de femmes ici ?" Manifestement, la question est significative et ils sont choqués lorsque je leur réponds, ils ne s'attendent pas à cette réponse-là, je leur dis: "Je suis un homme". Ils me regardent, incrédules ; je leur dis: "Il est naturel que de nombreuses femmes soient ici, pour la simple raison que tout ce qu'elles ont connu auparavant dans leur vie était le sexe, ou dans de rares cas, peut-être quelques moments d'amour ; mais elles n'en sont encore jamais venues à connaître le parfum de l'amour". Je dis à ces journalistes: "Même les hommes que vous voyez ici ont cultivé beaucoup de qualités féminines en eux, qualités qui étaient réprimées par la société". 

    Dès le début l'on répète à un garçon: "Tu es un garçon, pas une fille, comporte-toi comme un garçon ! Les larmes sont bonnes pour une fille, mais pas pour toi. Sois viril !" Aussi, chaque garçon se coupe de ses qualités féminines et tout ce qui est beau est féminin. Alors finalement ce qui reste n'est plus qu'un animal barbare, sa seule fonction est de reproduire des enfants. On ne permet pas à la fillette de vivre la moindre de ses qualités masculines, si elle veut grimper dans un arbre elle sera immédiatement stoppée ; "C'est pour les garçons, pas pour les filles !" Étrange ! Si la fillette a le désir de grimper dans l'arbre, c'est une raison suffisante en soi pour le lui permettre. 

    Toutes les cultures précédentes ont créé des vêtements différents pour les hommes et pour les femmes. Ce n'est pas juste ; parce que chaque homme est aussi une femme. Il est issu de deux sources, son père et sa mère ; les deux ont contribué à son existence. Et chaque femme est aussi un homme. Nous les avons détruits tous les deux ; la femme a perdu tout courage, toute exploration, raisonnement, logique, parce que ces domaines-là sont censés être des qualités masculines. Et l'homme a perdu la grâce, la sensibilité, la compassion, la bonté. Tous deux sont devenus la moitié d'eux-mêmes. C'est l'un des problèmes les plus grands que nous devons résoudre ; du moins pour ceux et celles qui sont ici. Mes sannyasins doivent être les deux ; moitié homme, moitié femme. Cela les rendra plus riches en eux. Ils auront toutes les qualités qui sont disponibles aux êtres humains, pas seulement la moitié.

    Au centre de l'être, vous avez simplement la fragrance d'une qualité aimante. Les journalistes m'ont demandé: "Aimez-vous Sheela ?" J'ai dit: "Bien sûr ; mais j'aime tant de femmes que je ne connais même pas leurs noms et non seulement les femmes, j'aime tant d'hommes, parce qu'ils sont aussi moitié féminin". Sur un million de sannyasins dans le monde, je ne peux pas désigner une seule personne et dire: "Voilà la personne que j'aime". Je ne peux que dire: "J'aime". Quiconque est prêt à recevoir mon amour, cet amour est disponible. Aussi, n'ayez pas peur ; votre crainte est fondée, ce que vous croyiez être de l'amour disparaîtra, mais ce qui entrera à sa place est immense, infini. Vous serez à même d'aimer sans être attaché, vous serez à même d'aimer de nombreuses personnes, parce qu'aimer une seule personne c'est vous maintenir dans la pauvreté. Cette unique personne peut vous faire vivre une certaine expérience d'amour, mais le fait d'aimer beaucoup de gens...

    Vous serez émerveillé de faire l'expérience que chaque personne vous donne un nouveau sentiment, une nouvelle chanson, une nouvelle extase. Voilà pourquoi je suis contre le mariage. Dans ma perspective, les mariages dans la commune devraient être dissous. Les gens peuvent vivre ensemble toute leur vie s'ils le veulent, mais ce n'est pas une nécessité légale. Les gens devraient bouger, avoir autant d'expériences d'amour qu'il est possible. Ils ne devraient pas être possessifs, la possessivité détruit l'amour et ils ne devraient pas se laisser posséder, parce que cela détruit à nouveau leur amour. 

    Chaque être humain est digne d'amour. Il n'y a aucun besoin de vous ligoter à une personne pour toute votre vie. C'est l'une des raisons pour laquelle, dans le monde entier, les gens semblent tellement s'ennuyer. Pourquoi ne peuvent-ils pas rire comme vous ? Pourquoi ne peuvent-ils pas danser comme vous ? Ils sont enchaînés avec des chaînes invisibles ; mariage, famille, mari, femme, enfants. Ils sont chargés de toutes sortes de devoirs, de responsabilités, de sacrifices et vous voudriez qu'ils sourient, rient, dansent et se réjouissent ? Vous demandez l'impossible. Rendez l'amour des gens libre, rendez les gens non possessifs. Mais cela ne peut arriver que si dans votre méditation vous découvrez votre être, ce n'est pas une pratique. 

    Je ne vous dis pas: "Ce soir, allez chez une autre femme juste pour pratiquer cela". Vous n'obtiendrez rien, vous risquez de perdre votre femme et au matin vous aurez l'air idiot. Ce n'est pas une question de pratique, c'est une question de découvrir votre être. Avec la découverte de l'être, s'ensuit la qualité d'amour impersonnel. Alors, vous aimez simplement, et cela ne cesse de se développer, de devenir plus vaste. C'est tout d'abord avec les êtres humains, puis peu après avec les animaux, les oiseaux, les arbres, les montagnes, les étoiles; puis un jour vient où c'est cette existence toute entière qui est votre bien-aimée. C'est notre potentiel et quiconque ne le réalise pas gaspille sa vie. 

    Oui, vous aurez à perdre certaines choses, mais elles sont sans valeur. Vous gagnerez tellement à la place, que vous ne penserez jamais plus à ce que vous avez perdu. Une pure qualité d'amour impersonnel qui peut pénétrer dans l'être de quiconque; c'est le fruit de l'état méditatif, du silence, de la plongée profonde dans votre propre être. J'essaie simplement de vous en persuader. N'ayez pas peur de perdre ce que vous avez.

    Enseignement d'Osho


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  • Une autre lettre de Jean-Marc Dupuis

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Dans les années 60, une idée complètement fausse a commencé à circuler autour des tables : manger gras fait grossir.

    Faux. Manger gras ne vous rend pas gras. C’est l’excès de calories absorbées par rapport aux calories dépensées (activité physique, mode de vie) qui fait grossir. De tous les aliments, ce sont les sucres et les féculents (glucides) qui font le plus grossir parce qu’ils perturbent le métabolisme et l’appétit. Or, la plupart des produits « 0 % de matière grasse » en sont bourrés.

    Il n'y a plus de débat à ce sujet : c'est depuis la mode du « 0 % de matière grasse » que l'obésité s'est transformée en épidémie. Les enfants en surpoids ou obèses sont 3 fois plus nombreux qu'à l'époque. On sait pourquoi : ils mangent plus de sucres, sous forme de biscuits, bonbons, sodas, goûters divers, mais aussi sous forme de céréales et féculents, des produits présentés comme bons pour la santé car pauvres en graisses.

    S'il y a bien une politique publique qui a raté, c'est celle de la lutte contre l'obésité. Le mythe du gras qui fait grossir est inscrit dans les programmes scolaires, sur les murs des hôpitaux, dans les magazines et sur les écrans de télé. Les enfants apprennent à l'école que 1 gramme de lipide (gras) apporte 2 fois plus de calories que 1 gramme de glucide (sucre), et que pour réduire son apport de calories, le plus efficace est donc de réduire les graisses. A la télévision, on leur répète jusqu'à la nausée qu'ils ne doivent pas manger « trop gras, trop salé, trop sucré ». La consigne de ne pas manger « trop gras » étant présentée en premier, c'est elle qui est considérée comme la plus importante pour rester en bonne santé.

    Nous allons y revenir, c'est faux. Mais c'est loin d'être le seul mythe qui, au lieu de faire maigrir, fait grossir. Voilà 16 habitudes issues du programme « Eat This, Not That » [1] (Mangez ça, pas ça !). Vous pouvez commencer à les utiliser tout de suite pour sortir de l'enfer nutritionnel, et retrouver sans effort votre poids naturel.

    N°1 : Manger sans graisses

    Cela paraît fou, mais pour votre santé, vous avez intérêt à arrêter d'acheter des produits vendus sous l'étiquette « 0 % de matière grasse » ou « Teneur réduite en matières grasses ». Moins de matières grasses, cela veut souvent dire « plus de glucides », sous forme de farines et épaississants, qui provoquent un pic de sucre sanguin, un pic d'insuline, et immédiatement après une brutale attaque d'appétit.

    Selon les pays, il est recommandé que les glucides couvrent 50 à 60 % des besoins en énergie.

    Pourtant, des chercheurs de l'Université d'Alabama à Birmingham (Etats-Unis) ont constaté que les repas qui contiennent 55 % de glucides rassasient moins et provoquent une plus forte augmentation du taux de sucre dans le sang que les repas où l'apport en glucides est limité à 43 % [2].

    Diminuer dans votre alimentation la part des glucides au profit des protéines et des graisses vous permettra de stocker moins de graisses corporelles et de diminuer votre sensation de faim.

    N°2 : Ne pas se former en nutrition

    Bonne nouvelle : en lisant cette lettre, vous êtes déjà en train de développer des habitudes qui vous aideront à perdre du poids. Lorsque des chercheurs canadiens ont envoyé des conseils alimentaires et de mode de vie à plus de 1000 personnes, ils ont constaté qu'elles ont commencé à mieux manger et à faire plus d'activité physique dans leur vie de tous les jours.

    Sans surprise, les habitudes de ceux qui n'avaient rien reçu… n'ont pas changé. Abonnez-vous à La Lettre Santé Nature Innovation (vous trouverez un lien d'inscription au tout début de ce message), si ce n'est déjà fait, pour profiter des conseils que je donne à pleines mains, gratuitement, et perdez du poids sans plus jamais faire de régime. (la suite ci-dessous)

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    Il est urgent d'apprendre à lire !

    A chaque fois que vous faites vos courses, vous êtes confronté au jargon incompréhensible des listes d’ingrédients. Voici la liste des ingédients toxiques à éviter absolument quand vous faites vos courses :

    Liste des additifs toxiques

    Ce tableau est issu du guide de survie au supermarché publié dans le numéro du mois de décembre d'Alternatif Bien-Être que vous recevez immédiatement lorsque vous vous abonnez à l'essai. Rendez-vous ici pour en savoir plus.


    Suite de la lettre de ce jour :

    N°3 : Dormir trop ou pas assez

    Selon les chercheurs de l'École de Médecine de Wake Forest, les personnes qui dorment 5 heures ou moins accumulent 2,5 fois plus de graisses abdominales (ventre) que les autres [3].

    Ce sont les graisses les plus dangereuses parce qu'elles s'accumulent autour des organes internes, contrairement à la graisse qui se trouve dans les cuisses par exemple.

    Mais le problème touche aussi les personnes qui dorment trop : plus de 8 heures par nuit en moyenne. Visez 6 à 8 heures de sommeil par nuit – la durée optimale de sommeil pour le poids et la santé en général.

    N°4 : Manger la nourriture gratuite au restaurant

    Pain, sauces, et parfois chips et cacahuètes peuvent être gratuits au restaurant, ça ne veut pas dire que vous ne les « payerez » pas. Chaque fois que vous mangez un bout de baguette, vous ajoutez 80 calories à votre repas. Mangez-en trois morceaux au cours du repas et cela fait 240 calories en plus. Pire, ce sont des « calories vides », qui n'ont aucun intérêt nutritionnel.

    N°5 : Boire des sodas

    Pratiquement inexistantes il y a 40 ans en Europe, les boissons gazeuses, sucrées, sont devenues quotidiennes pour beaucoup d'enfants et d'adultes. Pourquoi est-ce si mauvais ? Parce qu'une étude de 2005 a observé que boire 1 ou 2 sodas par jour augmente votre risque d'être en surpoids ou obèse de presque 33 %.

    N°6 : Manger trop vite

    Si notre corps, si merveilleusement conçu, souffre d'un défaut, c'est le suivant : cela prend 20 minutes à notre estomac pour dire à notre cerveau qu'il a reçu assez de nourriture. Vous mangez, votre estomac est plein, mais votre cerveau ne le sait pas encore. Il continue à vous envoyer des messages de faim ! Une étude du Journal of the American Dietetic Association a constaté que les personnes mangeant lentement absorbent 66 calories en moins par repas [4]. Malgré tout, comparé aux personnes mangeant vite, elles avaient l'impression d'avoir mangé plus ! Qu'est-ce que 66 calories, me direz-vous ? Si vous faites ça à tous les repas, vous perdrez plus de 10 kg en un an.

    N°7 : Trop regarder la télé

    Une étude de l'Université de Vermont a constaté que les personnes en surpoids qui réduisent de moitié leur temps passé devant la télévision brûlent 119 calories en plus par jour. Cela représente une fonte automatique de 6 kilos par an [5]. Ce résultat a été atteint grâce à un appareil qui coupait automatiquement la télévision.

    Lorsque vous regardez la télévision, essayez au moins de faire quelque chose comme éplucher des légumes, faire du repassage, de la couture ou toute autre activité manuelle. Même une activité peu intense augmentera votre consommation de calories. De plus, si vos mains sont occupées à faire quelque chose, vous aurez moins tendance à grignoter – ce qui est l'autre grand danger du temps passé devant la télévision.

    N°8 : Commander un menu au restaurant

    Une étude du Journal of Public Policy & Marketing montre que, lorsque vous commandez à la carte, vous mangez 100 calories de moins qu'en prenant un menu. Pourquoi ? Parce qu'en prenant le menu, vous aurez « droit » à de la nourriture que vous n'auriez pas nécessairement commandée si vous aviez eu à la choisir, et à payer spécifiquement pour [6].

    Ainsi, c'est la volonté bien naturelle d'en vouloir le plus possible pour son argent qui pousse à accepter au restaurant une boisson sucrée ou une portion de frites que l'on n'aurait pas forcément prises s'il avait fallu les commander individuellement.

    N°9 : Manger dans de grandes assiettes

    Une étude a observé que, lorsqu'on leur donne le choix, 98,6 % des personnes obèses choisissent la plus grande assiette avant de se servir de nourriture. Mais c'est mécanique : plus l'assiette est grande, plus vous vous servirez une grosse portion. Mieux vaut utiliser de petites assiettes, et se resservir si c'est nécessaire.

    N°10 : Mettre vos plats sur la table

    Préparez votre assiette à la cuisine, et allez ensuite la déguster à table dans la salle à manger, sans poser vos plats sur cette table. Si votre seule table à manger est dans votre cuisine, installez vous de manière à tourner le dos aux plats, pour éviter de stimuler votre appétit tandis que vous mangez. Une étude dans la revue Obesity a constaté que, assis face à un buffet bien garni, les gens mangent 35 % de plus pendant le repas [7]. Lorsque vous êtes obligé de vous lever pour retourner à la cuisine vous servir, vous hésitez davantage.

    N°11 : Choisir du pain blanc

    Une étude de l’American Journal of Clinical Nutrition a observé que, lorsque les personnes obèses remplacent le pain et les produits fabriqués avec de la farine blanche par du pain et des produits fabriqués avec des céréales complètes, elles perdent plus de graisse abdominale pendant 12 semaines. Il y a sans doute plusieurs facteurs à l'œuvre, mais le principal est que les céréales complètes sont bourratives et apportent plus de vitamines et minéraux. Les céréales toutefois, même complètes, doivent occuper une place réduite dans l'alimentation quand on surveille sa ligne.

    N°12 : Faire de grosses bouchées

    La revue American Journal of Clinical Nutrition a constaté que les personnes qui font de grosses bouchées consomment 52 % de calories de plus par repas que celles qui font de petites bouchées et mâchent longtemps. En coupant votre nourriture en petits morceaux, vous augmentez votre impression de satiété, et vous profitez plus de ce que vous mangez.

    N°13 : Ne pas boire avant les repas

    L’eau occupe de la place dans l’estomac et participe au sentiment de satiété. Dans une étude de l'Université d'Utah, les personnes qui suivaient un régime et qui devaient boire deux verres d'eau avant chaque repas ont perdu 30 % de poids en plus que les autres [8].

    N°14 : Oublier de se peser

    Monter régulièrement sur la balance renforce vos chances d'atteindre vos objectifs de baisse de poids, et rend plus difficile de tricher. Lorsque des chercheurs de l'Université du Minnesota ont suivi des personnes qui se pesaient tous les jours, ils se sont aperçus que ces personnes perdaient du poids deux fois plus vite que les autres [9]. Pour éviter les erreurs d'appréciation dues aux fluctuations naturelles de poids, pesez vous tous les jours à la même heure mais ne devenez pas obsessionnel : d’un jour à l’autre votre poids peut varier fortement et pas forcément à la baisse, notamment à cause des variations hormonales.

    N°15 : Boire des jus de fruits

    Non, boire un jus de pomme ne revient pas à manger une pomme, ni un jus d'orange une orange.

    Une récente enquête publique de l'Ecole de santé publique de Harvard, publiée en ligne dans le British Medical Journal, indique que boire 3 jus de fruits par semaine élève le risque de diabète de 8 %, tandis que manger 3 fruits entiers diminue le risque de diabète de 7 %. Ce pourcentage était même de 19 % pour le raisin, 14 % pour les pommes et les poires et 12 % pour le pamplemousse [10].

    Les jus de fruits sont plus rapidement digérés. Le sucre des fruits (fructose) passe plus vite dans le sang, et il est ensuite rapidement métabolisé par le foie qui le transforme en graisses au lieu d’être utilisé progressivement pour fournir de l’énergie.

    N°16 : Manger sous le coup des émotions

    Une étude de l'Université d'Alabama a observé que les personnes qui reconnaissent manger en réaction à un stress émotionnel ont un risque 13 fois plus élevé d'être en surpoids ou obèse. Si vous avez l'impression de manger pour compenser le stress, essayez de boire de l'eau, de faire une promenade à pied, ou, si ça ne suffit pas, de mâcher un chewing-gum sans sucre (un moindre mal).

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis
    Retrouvez mes meilleures chroniques dans L' Intégrale Santé Naturelle (J.-M. Dupuis, 2013, SNI éditions, 384 p.) disponible ici (lien cliquable). Tous mes droits d'auteur seront reversés à l' Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, association sans but lucratif qui défend le droit de chacun de se soigner autrement. Acheter mon livre est aussi un moyen de soutenir leur généreux combat.


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  • porte_ouverteTexte repris d'une lettre de Jean-Marc Dupuis

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Suite à ma lettre sur l'accompagnement d'un être aimé dans ses derniers instants, j'ai reçu de nombreux remerciements de lecteurs qui ont traversé, ou traversent, cette douloureuse épreuve. Et beaucoup me demandent maintenant des conseils sur ce qu'il faut faire après la mort.

    Ce sujet sort complètement du domaine de Santé Nature Innovation. Et il est très délicat car il dépend des circonstances du décès et des liens que l'on avait avec la personne décédée. Néanmoins, je vais essayer de donner quelques pistes. Et je vais partir malheureusement, de ma propre expérience. Pardonnez-moi si ce que je vous dis ne s'applique pas à votre cas.

    Valérie et moi avons perdu il y a six ans notre fille aînée Sandrine. Elle avait 12 ans. C'était une enfant toujours joyeuse, bonne élève, sportive, musicienne et passionnée d'origami (pliages japonais). Partout où elle allait, elle laissait sur son passage des fleurs, oiseaux et animaux de toutes sortes en papier de couleur, pour l'émerveillement des petits et des grands. Sa mort, la veille de ses vacances d'été, fut une catastrophe pour ses amis, sa famille et, plus que tout, pour nous. De nombreuses personnes nous ont alors dit que ce qui nous arrivait était « ce qu'il y a de pire pour des parents ».

    Mais ce n'est pas exactement ce que nous avons ressenti. Pour nous, la disparition de Sandrine fut d'abord l'occasion de réaliser la chance que nous avions eue de l'avoir. Bien sûr, nous aurions aimé qu'elle vive plus longtemps. Bien sûr, chaque fois que nous pensons à elle, nos yeux se mouillent de larmes. Mais douze ans de bonheur avec elle, cela nous a déjà paru un don considérable. Nous repensons tout le temps à la joie que nous avons éprouvée à sa naissance, lorsqu'elle nous fit son premier sourire, lors de sa première rentrée, et des innombrables moments de bonheur qu'elle nous a apportés. Tout cela, rien, ni la mort, ne pourra jamais nous l'enlever.

    Voici comment nous avons décidé de vivre les jours et semaines qui ont suivi son décès. Il était capital de ne pas nous laisser complètement emporter par la douleur, ne serait-ce que parce que nous avions d'autres enfants qui comptaient sur nous. Nous avions aussi toujours voulu être réalistes et ne jamais oublier que mettre des enfants au monde, c'est forcément accepter le risque de les perdre. On ne peut pas avoir l'un sans l'autre. Alors voici ce que nous avons fait, concrètement.

    Habits noirs

    On nous dit aujourd'hui que chacun doit faire son deuil selon ses envies, ses croyances. Mais depuis la nuit des temps, les hommes accomplissent certains rites lorsqu'ils perdent un proche. Les origines de ces rites nous sont inconnues. Cela veut-il dire qu'ils sont inutiles, qu'on peut les changer comme on veut, ou même s'en passer complètement ? Ce n'est pas ce que nous avons ressenti.

    Les rituels mortuaires n'ont pas seulement une signification religieuse ou psychologique, ils ont également une signification sociale. Ils aident à s'identifier soi-même, et aux yeux des autres, comme étant en deuil.

    En voyant ma fille chérie partie, j'ai compris que ma vie ne serait plus jamais la même. Il m'est alors apparu nécessaire de marquer ce profond bouleversement par un changement de tenue vestimentaire. Je me suis souvenu que les gens s'habillaient en noir autrefois pour marquer le deuil, et j'ai donc mis un pull noir, un pantalon noir, des chaussettes et des chaussures noires. Aussitôt, cette « nouvelle » tenue, correspondant à ma « nouvelle » vie, m'a donné la liberté de vivre mon chagrin intérieurement et extérieurement, et cette cohérence m'a donné de la force. Car contrairement à ce qu'on peut imaginer, les habits de deuil n'augmentent pas le chagrin, ils aident à dompter la douleur. Ils m'ont permis d'attendre avec confiance et sans aucune impatience que le « travail de deuil » ait fait son chemin, jusqu'au jour où je me suis senti à nouveau l'envie de ré-intégrer symboliquement la société des hommes, en m'habillant comme eux. Mais pendant environ un an, la douleur de cette perte m'a mis à part, je me suis tenu à distance extérieurement en portant des habits de deuil, et cette distance m'a protégé.

    Peut-être vous semble-t-il bizarre d'avoir commencé par cela mais il faut savoir qu'une fois le décès constaté, il n'y a plus aucune urgence. Vous avez le temps de réfléchir et de faire ce qui vous paraît nécessaire.

    Condoléances

    La seconde chose importante est les condoléances. Là, évidemment, vous ne pouvez rien faire puisque ce sont les autres qui se manifestent. Mais ce point est vraiment capital.

    Avant la mort de Sandrine, j'avais toujours hésité à présenter mes condoléances à une personne éloignée, craignant de ne pas paraître assez sincère. J'hésitais à déranger les personnes en deuil par des visites ou des appels intempestifs. Graves, très graves erreurs !! Après le décès, vous avez énormément besoin de présence, de réconfort, d'affection, d'aide et donc de… condoléances.

    Je dirais même que, plus la personne est éloignée, plus les condoléances vous touchent, car il est moins évident, et donc moins attendu, qu'une lointaine connaissance se manifeste dans ces circonstances que vos proches parents.

    Dans les minutes et heures qui suivent le décès, vous avez besoin que l'on vienne physiquement près de vous, même si vous avez l'impression de vouloir rester seul. L'arrivée de personnes est en effet une façon de reconnaître officiellement l'importance et la gravité de l'événement. On ne se déplace pas, on ne va pas chez les gens sans une bonne raison.

    C'est pourquoi je me permets de vous donner le conseil suivant : la prochaine fois qu'une personne de votre entourage perd quelqu'un, rendez vous chez elle immédiatement, apportez un repas, surtout s'il y a des enfants dans la maison, car les parents auront certainement oublié de préparer à manger ou d'aller faire les courses. Si vous ne pouvez pas vous rendre sur place, manifestez-vous par tous moyens : téléphonez, écrivez, envoyez SMS, courriers électroniques, fleurs, tout ce que vous pouvez, et plusieurs fois si possible. Invitez les personnes en deuil chez vous, occupez vous d'elles, écoutez-les parler. Peu importe que vous n'ayez rien à dire, ou que vous ne disiez que des banalités. Parler de la mort est vraiment difficile, il n'y a pas toujours grand-chose à dire, et vous pouvez parfaitement rester silencieux. L'important est que vous soyez là.

    Dans notre cas, ces visites, appels, messages et invitations nous ont prodigieusement aidés, y compris les plus formels. Ce fut comme une grue qui nous attrapait par le col et nous tirait de l'abîme qui venait de s'ouvrir sous nos pieds.

    Veillée mortuaire

    Autrefois, on veillait les morts pendant toute la nuit précédant la mise en bière (fermeture du cercueil). Le défunt était dans le cercueil ouvert, posé sur des tréteaux dans une pièce de la maison, éclairé par des bougies. La porte de la maison restait ouverte, entourée d'un voile violet, et toutes les personnes qui le souhaitaient pouvaient venir se recueillir près de lui, y compris les enfants, les voisins et même les passants. Cette étape était très importante car elle permettait d'apprivoiser l'idée que la personne est morte, de s'habituer à cette présence si étrange et différente de la personne que l'on avait connue vivante. Comme dans le cas des vêtements de deuil, on se trompe quand on imagine qu'un tel rituel aggrave la tristesse. C'est en fait le contraire qui se passe. Veiller son mort permet de s'apaiser, de prendre conscience que la mort n'est pas menaçante, qu'elle ne détruit pas la vie qui l'entoure, qu'il n'y a pas de raison d'en avoir peur.

    Selon le Dr Christophe Fauré, psychiatre et auteur de « Comment vivre le deuil au jour le jour », voir le corps mort « permet l'intégration d'une réalité que tout en soi refuse. La perte demande à être incarnée pour qu'on puisse l'accepter ».

    Aujourd'hui, il n'est plus coutume de faire une veillée mortuaire, et 80 % des décès se produisent à l'hôpital. Le corps est alors aussitôt lavé et emporté à la morgue. Néanmoins, des efforts sont faits dans beaucoup d'hôpitaux pour recréer un cadre où vous pouvez venir vous recueillir longuement auprès du défunt, avant l'enterrement ou la crémation. Il s'agit là à mon avis d'une chose extrêmement importante pour ré-humaniser la mort, et permettre aux personnes en deuil de traverser cette épreuve de façon moins douloureuse.

    Obsèques

    Une fois terminée la mise en bière, c'est la cérémonie des obsèques. L'organisation dépend bien sûr des croyances de chacun. Mais notre expérience nous a convaincus qu'il est essentiel de faire les choses avec le plus de soin et de beauté possible. Contrairement encore une fois à ce que l'on entend souvent, l'argent dépensé pour l'enterrement d'un être qu'on a beaucoup aimé n'est pas perdu. Pour nous, êtres humains, les choses matérielles sont un moyen essentiel d'exprimer notre amour. Et celui qui offre est souvent celui à qui le cadeau fait le plus plaisir.

    Il nous a semblé évident, pour une enfant que nous avons tant aimée, de faire le plus magnifique des enterrements, avec le plus de bougies, le plus de chants, le plus de fleurs fraîches et éclatantes, le plus beau cortège, et la plus belle des sépultures, choisie avec nos autres enfants.

    Après les funérailles

    Après les funérailles, inévitablement, les visites s'espacent, les lettres se font plus rares. C'est une nouvelle phase, longue, calme et douloureuse, qui s'ouvre. L'atmosphère du foyer n'est plus la même. On s'habitue peu à peu à l'absence et l’on commence à bâtir une relation nouvelle avec l'être aimé, une relation qui passe par l'esprit, la réflexion, la prière, voire l'imagination, puisque partout où l'on est, on se demande ce qu'aurait fait la personne si elle avait toujours été vivante.

    Garder contact, par exemple en portant certains vêtements du défunt, peut faire du bien. Cela peut même être très important au début.

    Toutefois, en cas de crémation, le psychiatre Christophe Fauré recommande de ne pas conserver les cendres chez soi. « Depuis les temps les plus anciens », explique-t-il, « les sociétés humaines ont instinctivement compris que les lieux des morts devaient être séparés des lieux des vivants : les cimetières étaient autrefois à l'extérieur des villes. Ainsi, le fait de conserver une urne funéraire chez soi, à l'intérieur, peut être un obstacle au déroulement harmonieux du deuil (…) Le processus de deuil a pour objectif de créer un lien intérieur avec la personne disparue, de devenir conscient qu'elle n'existe plus dans le monde extérieur. » (1)

    Dans notre cas, nous avons mis dans notre salon une grande et belle photo de Sandrine, ornée d'un beau bouquet. Pendant les premiers mois, nous sommes allés plusieurs fois chaque semaine au cimetière à pied ou à vélo, en reprenant les chants et les textes lus le jour de son enterrement, pour nous recueillir sur sa tombe. Cela nous a permis de revivre ce moment si intense, et d'apprivoiser peu à peu les sentiments qui nous avaient profondément bouleversés.

    Après avoir laissé s'écouler quelques mois, on passera de nombreuses heures à ranger, trier les affaires de la personne disparue, et conserver précieusement, dans le cas d'un enfant, ses premières lignes d'écriture, ses rédactions, ses lettres, ses plus beaux dessins, ses maquettes, ses photos bien sûr, ainsi que tous les témoignages envoyés par ses amis, ses professeurs, et les personnes qui l'ont bien connu. Mais il n'y a aucune urgence, il faut entreprendre cela lorsqu'on se sent prêt.

    Faut-il parler du mort ?

    Quand on rencontre une personne en deuil, on hésite toujours à lui parler du défunt. Par pudeur, pour éviter de "réveiller des souffrances", on croit qu'il est plus prudent de contourner le sujet, de parler d'autre chose. On imagine ainsi qu'on va distraire la personne en deuil, lui donner l'occasion de penser à autre chose, d'oublier, de s'évader pour un moment !

    Quelle erreur encore une fois. Lorsque vous êtes en deuil, le défunt occupe votre esprit en permanence et, lorsque vous rencontrez quelqu'un, vous continuez à y penser. Forcément vous avez envie d'en parler et qu'on vous en parle : évoquer des souvenirs, revenir sur les circonstances de sa mort, sur les moments qui ont suivi… Plus important encore, lorsque vous re-voyez des personnes qui ont bien connu l'être que vous avez perdu, vous espérez qu'elles vont évoquer un souvenir que vous aviez oublié, une aventure ou même une simple anecdote sur lui que vous ignoriez. N'hésitez donc pas une seconde à le faire.

    Cela ne veut pas dire qu'il ne faut parler que de ça. On pourra bien sûr passer ensuite à d'autres sujets, si on en a le temps. Mais arriver, passer toute la soirée à parler d'autre chose, puis repartir en ayant à peine abordé la question centrale fera certainement de la peine aux personnes en deuil, qui auront l'impression que leur douleur n'est pas comprise ou prise en compte. Elles resteront avec le sentiment que ce qui est si important à leurs yeux, et à leur cœur, est inexistant pour les autres. Et c'est d'autant plus regrettable que ce sera justement par délicatesse, et pour éviter de les blesser, que les visiteurs auront évité de parler du sujet !

    Réparation

    Il arrive dans certains cas que l'on éprouve de graves remords vis-à-vis de la personne défunte, des regrets qui empêchent de retrouver la sérénité. Dans ce cas-là, selon le psychiatre Christophe Fauré : « Il est possible de mettre ses regrets ou ses remords par écrit, peut-être par le biais d'une lettre destinée à la personne disparue. Si on souhaite aller plus loin, il est utile de lire la lettre à d'autres car la portée de cette démarche symbolique de réparation sera d'autant plus forte que l'on prend autrui à témoin. » (2)

    Souffrance

    Surtout ne vous inquiétez pas de souffrir, ne croyez pas que vous êtes « malade » parce que vous avez mal. Au contraire, plus la douleur s'exprime, plus cela montre que le travail de deuil est en marche, et que vous progressez dans votre itinéraire pour réapprendre à vivre d'une nouvelle façon. Il existe en revanche des cas pathologiques qui, eux, sont inquiétants parce que la personne en deuil reste dans le déni pour éviter d'être confrontée à des émotions trop douloureuses. Ses sentiments sont « anesthésiés », mais cela ne veut pas dire qu'ils ont été dépassés.

    La réaction de déni est naturelle et peut même être souhaitable, dans un premier temps, quand le choc est trop grand. Mais elle ne doit pas s'installer durant des mois ou des années, sous peine d'empêcher la personne de trouver un nouvel équilibre. Dans ce cas, une aide psychologique peut être nécessaire.

    Si le deuil ne s'engage pas, les émotions douloureuses finiront toujours par ressurgir, avec une violence inouïe, parfois même des années plus tard, à l'occasion d'un événement d'apparence futile.

    C'est pourquoi il vaut mieux souffrir tout de suite, même si c'est terrible. La douleur que vous ressentez prouve que vous réalisez vraiment ce qui vous arrive, et indique que, inconsciemment, vous êtes en train d'intégrer émotionnellement la séparation que vous subissez, ce qui va vous permettre de vous reconstruire.

    Méfiez-vous de votre jugement

    Quelles que soient les démarches que l'on entreprend, il est évident que le deuil fragilise énormément et il faudra, dans la mesure du possible, éviter de prendre toute décision majeure durant les premiers mois qui suivent le décès (déménagement, changement de carrière professionnelle, divorce…).

    « Ne pas se lamenter de l'avoir perdue, rendre grâce de l'avoir reçue »

    Concluons en rappelant que rien de ce que nous possédons sur la Terre ne nous revenait de droit, dès le départ. Tout ce que nous avons, y compris notre plus grand amour, notre conjoint, notre meilleur ami, nos enfants, nous aurions tout aussi bien pu ne jamais l'avoir.

    « Ne pas se lamenter de l'avoir perdue ; rendre grâce de l'avoir reçue. » Ces paroles, chaque jour, nous ont aidés à apaiser peu à peu notre tristesse, pour laisser Sandrine s'en aller, dans la paix.

    Jean-Marc Dupuis

    Retrouvez mes meilleures chroniques dans L' Intégrale Santé Naturelle (J.-M. Dupuis, 2013, SNI éditions, 384 p.) disponible ici (lien cliquable). Tous mes droits d'auteur seront reversés à l' Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, association sans but lucratif qui défend le droit de chacun de se soigner autrement. Acheter mon livre est aussi un moyen de soutenir leur généreux combat.

    Sources :

    (1) Dr Christophe Fauré, « Vivre le deuil au jour le jour », Albin Michel.
    (2) Dr Christophe Fauré, « Vivre le deuil au jour le jour », Albin Michel.

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  • verre d'eauEtude de l'Institut Pasteur - Étude pratique et surprenante - EAU

    Un verre d'eau enlève la sensation de faim pendant la nuit pour presque 100% des personnes au régime comme le démontre l'université de Washington.Le manque d'eau est le facteur N° 1 de la cause de fatigue pendant la journée.

    Des études préalables indiquent que de 8 à 10 verres d'eau par jour pourraient soulager significativement les douleurs de dos et d'articulations pour 80% des personnes qui souffrent de ces maux.

    Une simple réduction de 2% d'eau dans le corps humain peut provoquer une incohérence de la mémoire à court terme, des problèmes avec les mathématiques et une difficulté de concentration  devant un ordinateur ou une page imprimée.

    Boire 5 verres d'eau par jour diminue le risque de cancer du colon de 45 % et peut diminuer le risque de cancer du sein de 79% et de 50% la probabilité de cancer à la vessie..

    Bois-tu la quantité d'eau que tu devrais, tous les jours

    LE SAVIEZ VOUS ? PERIODES APPROPRIEES POUR CONSOMMATION DE L'EAU...TRES IMPORTANT !!!!!!
    Boire de l'eau à des périodes bien précises maximise son efficacité dans le corps humain :

    • 2 verres d'eau au réveil contribuent à activer les organes internes ;
    • 1 verre d'eau trente minutes avant le repas- aide à bien digérer ;
    • 1 verre d'eau avant de prendre une douche- aide à baisser la tension artérielle ;
    • 1 verre d'eau avant d'aller au lit- vous évite des attaques ou crises cardiaques.

    Envoyez cette information aux personnes qui vous sont chères

    Bonne journée

    Ces informations émanent de

    INSTITUT PASTEUR
    Unité de Génétique Mycobactérienne
    25-28, rue du Dr. Roux
    75724  Paris Cedex 15
    FRANCE


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  • promenadeArticle de Jean-Marc Dupuis 

    Grande nouvelle pour les personnes malades du cœur ou des artères : Selon le British Medical Journal :

    « Des chercheurs de la London School of Economics, du Harvard Pilgrim Health Care Institute de l'Ecole de Médecine de Harvard, et de l'Ecole de Médecine de l'Université de Stanford ont comparé les effets de l'exercice physique à celui des médicaments sur la mortalité de quatre maladies (prévention secondaire des maladies coronariennes, réadaptation après AVC, traitement de l'insuffisance cardiaque et prévention du diabète).

    La prévention secondaire est le traitement des patients ayant déclaré une maladie, pour éviter qu'elle n'entraîne des conséquences graves.

    Ils ont analysé les résultats de 305 études randomisées en double aveugle impliquant 339.274 personnes et n'ont trouvé aucune différence statistiquement significative entre l'exercice physique et les traitements médicamenteux sur la prévention secondaire des maladies cardiaques et la prévention du diabète.

    Quant aux patients victimes d'AVC, l'exercice était plus efficace que le traitement médicamenteux.

    Pour le traitement de l'insuffisance cardiaque, seuls les médicaments diurétiques étaient plus efficaces que l'exercice, ainsi que tous les autres types de traitement. » (1)

    L'exercice physique, autant ou plus efficace contre les maladies cardiaques que les médicaments. Voilà une bonne nouvelle pour les malades qui n'auront plus à subir les effets secondaires des traitements médicamenteux, et pour les finances de la Sécurité sociale, qui n'aura plus à rembourser des médicaments devenus inutiles.

    Mais peut-être certains malades du cœur seront-ils déçus, car faire de l'exercice leur paraîtra plus contraignant qu'avaler une simple pilule ?

    Si c'est le cas, laissez-moi essayer de trouver quelques paroles rassurantes

    Bonne nouvelle sur le sport

    Par « exercice physique », on imagine en général de pénibles activités sportives, où il faut courir jusqu'à s'essouffler et avoir le ventre criblé de points de côté, faire d'interminables longueurs de piscine, des séries de pompes, ou encore arpenter des stades municipaux la nuit, sous des éclairages électriques, derrière un ballon.

    Mais vous n'êtes pas obligé de faire ça ! Vous diminuerez déjà drastiquement votre risque de maladies cardiaques et de diabète si vous offrez à votre corps certaines occasions de faire… ce pour quoi il est conçu.

    Votre corps n'est pas fait pour reposer à longueur de journée dans un fauteuil. Il est conçu pour traverser des prairies, sentir le vent souffler sur sa peau, être aveuglé par le soleil, charmé par le bruit d'un ruisseau, enjamber des flaques d'eau, escalader un rocher, se baisser pour ramasser une fleur ou un champignon, porter un seau d'eau, lancer une pierre, se mettre à quatre pattes pour faire du feu.

    Toute l'insistance actuelle sur le « sport » vient du fait que beaucoup d'entre nous sommes assis sur du matin au soir à promener une souris ou à tapoter mollement sur un clavier.

    Il est donc indispensable de nous organiser pour pouvoir nous lever régulièrement et utiliser toutes les occasions possibles de faire fonctionner les muscles que Dame Nature nous a donnés.

    Si c'est possible pour vous, essayez par exemple de :

    • passer vos appels téléphoniques en marchant, à l'aide d'un téléphone sans fil ;
    • aller au travail ou faire vos courses à pied ;
    • garer votre voiture au bout du parking, le plus loin possible de la porte d'entrée ;
    • mettre votre imprimante assez loin de votre bureau pour vous obliger à vous lever pour aller chercher vos documents imprimés ;
    • remplacer votre fauteuil de bureau par un gros ballon gonflable, du style de ceux utilisés en pilatès.

    En ce qui me concerne, j'ai décidé il y a deux ans de m'équiper d'un bureau Ikéa électrique dont je peux ajuster la hauteur pour travailler en position debout ou assise, selon les moments (voir ici : http://www.ikea.com).

    J'en suis ravi et beaucoup de personnes qui l'ont vu ont voulu le même.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

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  • femme-qui-dortCher lecteur,

    Mal dormir pose problème parce qu'en conséquence vous faites plus d'erreurs (confusion, oubli, accidents du travail et accidents de voiture), vous êtes plus irritable, et vous risquez plus de tomber malade.

    Surtout, mal dormir est désagréable. Il est donc bien compréhensible que les 20 % de la population qui souffrent d'insomnie, cherchent des solutions.

    Les industriels du médicament ne s'y sont pas trompés et se sont empressés, au début du 20e siècle d'inventer les barbituriques. Les barbituriques sont si efficaces qu'ils ne se contentent pas de vous endormir : souvent ils vous plongent directement dans le coma, avec hypothermie et insuffisance respiratoire. C'est donc le médicament idéal pour soigner non seulement l'insomnie, mais tous les autres problèmes de l'existence... définitivement.

    Ce « léger » inconvénient des barbituriques ayant fini par devenir visible, notamment avec le décès de Marilyn Monroe, les industriels ont inventé les benzodiazépines (Valium). Ces médicaments ont l'avantage sur les barbituriques d'avoir un antidote en cas de surdosage, le flumazénil. Le problème, c'est que le risque de « baisse de la vigilance » dont il est pudiquement fait état sur la notice, ressemble plus en réalité à une perte totale de votre contrôle sur vous-même.

    Vous devenez capable de faire ou d'accepter n'importe quoi et les pervers en tout genre n'ont pas tardé à s'apercevoir de cet « avantage », à tel point qu'on s'est mis à parler de « drogue du violeur ». Avantage supplémentaire (pour les criminels) : les benzodiazépines provoquent souvent une amnésie chez la victime.

    Bien entendu, comme pour tous les médicaments, il existe aujourd'hui des somnifères « de dernière génération », qui prétendument n'auraient pas les mêmes inconvénients que leurs prédécesseurs. Il ne s'agit là que d'un effet d’esbroufe marketing, digne du « vu à la télé » qui figure sur les dépliants des vendeurs de gadgets par correspondance. En réalité, malgré les louanges que vous trouverez au sujet de ces « nouveaux » somnifères sur Doctissimo et les autres sites de santé financés par l'industrie, ce sont, tout comme les benzodiazépines, des hypnotiques, qui entraînent les mêmes effets de perte de contrôle sur vous-même.

    Alors avant d'avaler ces dangereuses pilules, quelques réflexions de base sur le sommeil qui, j'espère, vous permettront de changer d'avis et d'aborder beaucoup plus sereinement vos problèmes d'insomnie.

    Idée folle n°1 : le nombre d'heures de sommeil

    Comme pour les « heures de travail », les « heures de classe », ou les « heures de train », nous avons besoin aujourd'hui de savoir combien de temps doit durer notre sommeil.

    Cette façon de découper notre vie en tranches de saucisson calibrées ne correspond pas à nos besoins naturels. Demander combien de temps vous « devez » dormir est aussi absurde que de demander combien de calories vous devez manger : êtes-vous bûcheron dans le grand nord canadien, ou employé au service facturation de Peugeot-Citroën ?

    Dormir sert à se reposer d'une fatigue physique, intellectuelle, ou émotionnelle. Si vous passez la journée dans un canapé à regarder des jeux télévisés, il est tout-à-fait normal que votre besoin de dormir diminue.

    La presse cherche régulièrement à nous inquiéter en expliquant que la population a « perdu » en moyenne une ou deux heures de sommeil par rapport aux générations d'avant-guerre. Mais beaucoup de gens à l'époque travaillaient douze heures par jour aux champs, parfois plus ! Il est évident qu'ils avaient besoin de plus dormir.

    C'est aussi la raison pour laquelle « on dort moins quand on vieillit » : beaucoup de personnes rêvent de retrouver le sommeil qu'elles avaient lorsqu'elles étaient enfant. Mais la solution est très simple : il suffit, pendant toute une journée, de gigoter, sauter, crier, glisser, tomber, pleurer, rire, vous faire chatouiller, puis gronder, puis consoler, comme un petit enfant, et je vous garantis que vous dormirez mieux ce soir. L'expérience a d'ailleurs été menée aux Etats-Unis, où on a demandé à un basketteur professionnel de reproduire, à son échelle, les allées et venues d'un petit enfant en train de jouer dans un jardin. L'invincible sportif s'effondra au bout d'une heure et demie.

    A l'heure où je vous écris (8h30 du matin), je suis sorti de mon lit, je me suis fait un thé, et je me suis assis devant mon ordinateur. Mais mon petit Thomas a déjà eu le temps de :

    • faire une bataille de polochons au cours de laquelle il a cru mourir étouffé trois fois, chevauché par quatre enfants qui l'avaient enseveli sous une pile de couettes — ce qui l'a bien sûr fait hurler de rire ; 
    • perdre, et retrouver, son ours, que son grand frère avait caché, ce qui nécessita de traverser la maison dans tous les sens, pendant vingt minutes, en larmes ; 
    • se faire attraper par sa grand-mère puis se faire habiller de force, après une rapide course-poursuite qui s'est soldée par un dérapage (non-contrôlé) sur le parquet ; 
    • tomber dans l'escalier ; 
    • renverser son bol de chocolat dans la cuisine, dans un concert de cris ; 
    • se faire déshabiller, puis rhabiller avec des vêtements propres, par sa maman ; 
    • entamer un jeu de trappe-trappe, transformé en partie de foot, puis de cache-cache, qui se termina dans les pleurs ; 
    • faire trois fois le tour de la maison en tracteur à pédales, en chantant très fort un air que je n'ai pas reconnu.

    Ce soir (s'il est toujours vivant), on ne s'étonnera pas qu'il dorme... comme un bébé.

    Idée folle n°2 : seul vaut le sommeil ininterrompu

    De même que nous aimerions dormir toutes les nuits huit heures, nous avons ce fantasme du sommeil profond et ininterrompu, où plus rien n'existe autour de nous.

    Mais cela n'a jamais existé, à aucune époque, qu'une population entière s'endorme le soir, pour se réveiller, huit heures plus tard, fraîche et dispose.

    Au contraire, la règle a toujours été que les adultes se lèvent pendant la nuit, pour surveiller le campement, ranimer le feu, faire un tour de garde. La règle monastique de Saint-Benoît, écrite au 6e siècle, prévoyait un office religieux au milieu de la nuit, les matines, et on peut supposer que cela semblait naturel à l'époque d'avoir une activité entre deux et trois heures du matin.

    Réciproquement, la sieste a longtemps été une pratique généralisée, qui n'intervenait d'ailleurs pas non plus à heure fixe, mais plutôt lorsque l'occasion se présentait. C'est toujours le cas dans la majorité des pays tropicaux.

    Le problème actuellement, c'est que beaucoup de personnes croient qu'il est pathologique de se réveiller pendant la nuit : dès qu'elles ouvrent un œil, ou dès qu'elles ont conscience d'être réveillées, leur première idée et de se dire : « Catastrophe, ça y est, je ne dors plus ! »

    Commence alors un épisode de « pensée pop-corn » où les idées noires surgissent les unes après les autres dans le cerveau, provoquant angoisse, sensation de désespoir... et impossibilité de se rendormir. Les conséquences d'un court réveil ne seraient évidemment pas les mêmes si vous pouviez vous convaincre qu'il est normal de vous réveiller plusieurs fois par nuit, pour réajuster vos draps ou votre oreiller, ou même pour aller aux toilettes, et que cela n'empêche pas de se rendormir.

    Ceci parce que l'état de conscience dans lequel vous êtes la nuit, y compris pour rejoindre la salle de bain, n'est pas du tout le même que lors d'une discussion endiablée, par exemple. Votre rythme cardiaque, votre respiration, votre température corporelle sont beaucoup plus proche du sommeil que de l'éveil.

    Idée folle n°3 : il faut « rattraper son sommeil »

    Vous ne pouvez pas plus stocker de sommeil que vous ne pouvez stocker de l'oxygène.

    Il est devenu courant dans notre société que les gens dorment trop peu la semaine, et cherchent à se rattraper le week-end en faisant la grasse-matinée. On considère même ça comme un plaisir délicieux.

    Mais c'est exactement comme si vous jeûniez la semaine, pour vous gaver de nourriture chaque dimanche : votre corps n'apprécierait pas.

    Bien entendu, vous pouvez vous reposer en fin de semaine, si vous êtes fatigué, mais vous en payerez un prix : votre cycle circadien, c'est-à-dire votre horloge biologique interne, se déréglera, et vous aurez plus de mal encore pendant la semaine à dormir comme vous le souhaitez.

    De plus, ce que font la plupart des gens le week-end n'est pas réellement de faire de bonnes nuits de sommeil réparatrices, mais de se coucher tard pour se lever encore plus tard. Cela perturbe votre pauvre cerveau, qui a l'impression qu'il change de saison, ou qu'il subit un décalage horaire.

    Vous l'avez compris : la solution n'est pas de vous rattraper pendant le week-end ou les vacances, mais au contraire de retrouver un rythme normal quotidien, qui vous permettra de vous sentir de plus en plus en forme.

    Conclusion

    Votre objectif en terme de sommeil doit simplement être de dormir assez pour vous sentir énergique toute la journée, sans stimulation artificielle (sucre, caféine, tabac...), à l'exception d'une sieste.

    J'invite par ailleurs les personnes qui ne l'ont pas encore fait à s'abonner à nos Dossiers de Santé & Nutrition mensuels. Nous avons publié un excellent numéro, sur les moyens naturels de retrouver le sommeil, que vous recevrez gratuitement, en prime, entre bien d'autres choses, si vous vous abonnez aujourd'hui.

    Vous y trouverez les méthodes, les produits, les trucs qui marchent et ceux qui ne valent même pas la peine d'essayer. Pour vous abonner directement, santenatureinnovation.net

    Pour en savoir plus sur les Dossiers de Santé & Nutrition, santé nature innovation.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

    ******************************

    Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs.

    Santé Nature Innovation n’est pas responsable de l’exactitude, de la fiabilité, de l’efficacité, ni de l’utilisation correcte des informations que vous recevez par le biais de nos produits, ou pour des problèmes de santé qui peuvent résulter de programmes de formation, de produits ou événements dont vous pouvez avoir connaissance à travers ce site. L’éditeur n’est pas responsable des erreurs ou omissions. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

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  • manger mieuxCher lecteur,
    Alors que nos brillants économistes nous expliquent que nous bénéficions d'une remarquable stabilité des prix grâce à l'euro, beaucoup de citoyens européens ont une impression différente.
    Qui se souvient d'avoir acheté des pêches à 40 francs le kilo ? 40 francs, ou 6 euros, c'est pourtant le prix que ceux d'entre nous qui en ont les moyens doivent payer, pour goûter à un de ces fruits devenus défendus. Et je ne parle pas des cerises à 65 francs le kilo (10 euros).
    Bien entendu, ce sont des exemples. Des lecteurs de SNI seront sans doute parvenus à s'en procurer pour 4,50 euros le kilo « seulement ». Il n'empêche : cela représente 30 francs, un prix qui aurait été jugé scandaleux en 2001.
    Et pourtant, la hausse prodigieuse des prix des produits alimentaires n'est pas une excuse pour mal vous nourrir.
    D'abord parce que, si effectivement nous allons vers la catastrophe financière, une bonne santé sera le bien dont vous aurez le plus besoin. Ensuite parce que, quelle que soit l'évolution des prix, il est faux de prétendre que la malbouffe soit meilleur marché que la nourriture saine.
    Le problème est que bien manger, comme bien écrire, bien chanter, ou bien parler, s'apprend. Et que dans ce domaine comme dans d'autres, une rupture de transmission s'est produite ces trente dernières années.
    Alors voici comment mieux manger avec moins d'argent :

    Consacrer du temps

    En préparant vos menus à l'avance, vous achetez uniquement le nécessaire.
    L'expérience montre qu'il coûte plus cher d'acheter un peu de tout pour improviser ensuite des repas, que de prévoir à l'avance ses repas puis d'acheter ce qu'il faut pour cuisiner. En préparant à l'avance des menus équilibrés, vous mangerez juste ce qu'il faut, et vous vous en porterez d'autant mieux. A noter qu'un repas bien préparé comporte des plats variés, et que l'on est ainsi plus vite rassasié.

    Manger mieux, mais un peu moins

    Des études chez les animaux ont montré que manger moins rallonge l'existence et diminue l'incidence des maladies, à partir du moment où vous avez votre dose quotidienne normale de vitamines et nutriments essentiels. Le Dr Richard Weindruch, du Centre de recherche national sur les primates du Wisconsin, a publié en 2009 les résultats d'une intéressante étude à ce sujet [1]. En 1989, il prit deux groupes de quinze macaques. Au premier, il donna une ration de nourriture réduite 30 % par rapport à la normale. Au second, il donna autant à manger qu'ils voulaient. En 1994, 46 autres macaques ont été répartis entre les deux groupes. Puis le Dr. Weindruch a comptabilisé les décès sur les années suivantes. Seuls 13 % des macaques ayant reçu peu de nourriture (restriction calorique) sont morts de maladies liées au vieillissement, contre 37 % de leurs congénères se nourrissant autant qu'ils le voulaient.
    Il est probable que l'effet soit le même chez les humains. Manger un peu moins que d'habitude pourrait vous faire gagner des années de vie en bonne santé, en plus de vous faire économiser.

    Réutiliser les restes

    La quantité de nourriture jetée à la poubelle actuellement, sans autre raison que la négligence, la paresse et la désorganisation, est affligeante. On estime que près de 50 % de la production alimentaire mondiale est gaspillée, selon un rapport de la FAO, l'organe de l'ONU consacré à l'agriculture et à la nourriture.
    Cela veut-il dire que les restes de votre gigot de dimanche midi peuvent vous servir de dîner du vendredi soir suivant ?
    Je vais peut-être vous choquer mais le fait que de la nourriture devienne dure, change de couleur, qu'elle devienne gluante, ou même qu'elle sente mauvais, ne veut quasiment rien dire en terme de danger pour la santé.
    Le goût peut ne pas vous plaire, mais ça ne veut pas dire que vous allez tomber malade. Ceci parce qu'il existe une grande différence entre les bactéries qui dégradent la nourriture, et celles qui sont pathogènes, c'est-à-dire causes potentielles de maladie.
    Les bactéries qui font pourrir la nourriture forment un film gluant sur la viande, ramollissent les légumes, et donnent une très mauvaise odeur au poulet. Mais les bactéries pathogènes sont inodores, incolores, et invisibles.
    Dans la mesure où vous ne pouvez pas compter sur votre vue ni sur votre odorat, utilisez la règle de 4 : pas plus de 4 jours à 4 °C.
    A 4°C, vous pouvez conserver pendant trois jours entiers du poulet cru et du bœuf haché. Vos restes de nourriture cuisinés, eux, peuvent être conservés quatre jours.

    Redécouvrez la soupe

    Non, je ne parle pas d'acheter des briques de soupe au supermarché, ni même les soupes « bio ». Vous ne ferez aucune économie, et vous ne saurez jamais, au juste, ce qu'il y avait dedans.
    Chaque fois que vous êtes en peine de faire un repas, souvenez-vous que virtuellement toutes les nourritures, tous les ingrédients, peuvent servir de base à fabriquer une soupe. Il suffit de les mettre à bouillir dans une casserole avec beaucoup d'eau, un oignon, une gousse d'ail, une carotte, quelques herbes, du sel et du poivre.
    Si vous n'avez qu'un seul légume sous la main (quelques carottes rabougries, un vieux chou-fleur), cela suffit pour faire un potage bon au goût et bon pour votre santé. N'ouvrez pas de paquet de chips. Ne commandez pas de pizza. S'il vous reste un quignon de pain que vous pouvez réduire en petit morceaux et faire revenir dans de l'huile d'olive avec de l'ail et du sel dans une poêle, faites-vous des croutons.
    Si la soupe est trop claire, une poignée de riz l'épaissira.

    Mangez du chou

    Jusqu'à la découverte de l'Amérique, nos aïeuls n'avaient ni haricots, ni maïs, ni tomates. Et la pomme de terre n'est arrivée en Europe qu'à la fin du XVIIIe siècle.
    Le chou, sous toutes ses formes, tenait une place de choix dans leur alimentation.
    Aujourd'hui, le chou est passé de mode. Peu de jeunes ménages en consomment.
    C'est dommage.
    Il existe une grande diversité de choux, et un nombre prodigieux de délicieuses recettes pour les préparer, de la choucroute à la salade de chou râpé, en passant par le chou farci, le chou braisé et la soupe au chou.
    Le chou est bon marché en toute saison. Il a de grandes vertus détoxifiantes et chélatrices (se lie aux métaux lourds pour les évacuer de votre corps). Il est bourré de nutriments : vitamine A, C et E anti-oxydantes qui freinent le vieillissement cellulaire, fibres, potassium et souffre.
    Des études récentes ont démontré que le chou a des vertus anti-cancéreuses grâce à son souffre et ses anti-oxydants. Le brocoli freine le cancer de la prostate.
    Vous trouverez sur marmiton.org des centaines de recettes à base de chou. N'oubliez pas le chou de Bruxelles, le chou chinois, le brocoli et toutes les sortes de chou blanc, vert, rouge, frisé ou pommelé.

    Mangez des légumineuses

    Tout comme le chou, redécouvrez les lentilles, les haricots secs ou demi-secs, les fèves et les pois sous toutes leurs formes. Les légumineuses ne coûtent pas cher et font de délicieux potages, purées, peuvent se manger chauds ou froids en salades. Il en existe assez de variétés pour en manger une fois par jour sans jamais se lasser, et elles peuvent parfaitement vous servir de plat principal, sans accompagnement.
    Un exemple rapide : ouvrez une boite de conserve de petits pois (inutile qu'ils soient « extra fins »), versez la dans une casserole, avec le jus, et faites chauffer. Il vous suffit ensuite de mixer, saler, poivrer, et ajouter une cuillerée de crème fraîche non-allégée, pour faire un délicieux potage.

    Limitez votre consommation de viande

    Réservez la viande rouge (si vous en mangez) et les grosses pièces de viande pour les grandes occasions.
    Le reste du temps, les légumes cités précédemment feront une excellente base de repas, et vous pourrez manger végétarien sans y penser. Quelques lardons, ou un bout de saucisse fumée suffisent à accompagner ces plats, si c'est indispensable pour vous. Pour varier les goûts, redécouvrez les épices et les herbes aromatiques, à commencer par les plus simples et les plus courantes : ail, cerfeuil, noix de muscade, laurier, cumin...

    Choisissez vos poissons

    Le poisson est très bon pour la santé, et il serait très dommage de s'en priver. Néanmoins, rien ne vous oblige à donner dans la lotte, le bar ou la sole, devenues hors de prix. Les petits poissons gras de mers froides sont bien moins chers, vous pouvez les acheter en conserve, et d'un point de vue nutritionnel, ce sont de toute façon les meilleurs grâce à leur forte teneur en oméga-3 et leur faible intoxication au mercure.

    Les œufs

    Enfin, l'aliment parfait pour les petits budgets : l'œuf.
    Victime d'une épouvantable erreur judiciaire dans les années 90, lorsque des chercheurs accusèrent injustement son jaune (le meilleur !!) de faire monter le taux de cholestérol, l'oeuf a été totalement blanchi ces dernières années, en particulier grâce à une étude de l'Université de Yale. (2)
    Nous savons maintenant que deux œufs par jour n'ont aucun effet négatif sur le cholestérol, pour les personnes en bonne santé. Bien entendu, si vous suivez un régime particulier, prescrit par un médecin, ne changez rien sans l'avoir consulté.
    Sinon, vous n'avez aucune raison de vous priver de cette délicieuse source de protéines de haute qualité, nourrissante, facilement digérable, et très bon marché. Car même en magasin bio, vous aurez du mal à trouver des œufs, même enrichis aux oméga-3, à plus de 25 c l'unité.
    A votre santé,

    Jean-Marc Dupuis

    Sources :

    (1) R.J. Colman et al., Science, 325, 201, 2009.
    (2) Katz DL, Evans MA, Nawaz H, Nickelll VY, Chan W, Comeford BP, Hoxley ML, Egg consumption and endothelial function: a randomized controlled crossover trial, International Journal of Cardiology, Vol. 99. No 1, 10 Mars 2005, 65-70.

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  • corniaud2Votre corps est capable de produire des substances anti-douleur très efficaces, les endorphines.

    Ce sont des opiacés naturels, autrement dit des substances proches de l'opium, produites par le cerveau, et qui ont un effet similaire à celui de la morphine.

    Or, il existe un moyen naturel et simple d'augmenter votre niveau d'endorphines naturellement, et ainsi de diminuer vos douleurs : il suffit de rire et, mieux encore, rire en groupe.

    Rire est un exercice physique

    On se figure souvent que le rire est une émotion, qui se produit avant tout dans le cerveau et sur le visage, et qui commence par un sourire sur les lèvres.

    En réalité, le rire démarre par une violente contraction du diaphragme, un grand muscle entre votre ventre et votre poitrine. Cette contraction comprime les poumons et provoque une brutale expulsion d'air.

    L'air qui vous sort de la poitrine provoque une vibration incontrôlée des cordes vocales. Vous émettez alors le fameux « Ha ! », immédiatement suivi d'une cascade d'autres « Ha ! Ho ! Hi !», car votre diaphragme se contracte par saccades.

    Si le rire se prolonge, vous vous videz de votre air, ce qui a pour effet de vous plier en deux de rire ! Dans les cas extrêmes, vous pouvez être amené à vous rouler par terre.Le fou rire vous a fait perdre le contrôle de vos muscles. Votre ventre, sous la tension, devient alors aussi douloureux que lors d'une trop longue série d'abdominaux.

    Vous constaterez que le rieur pris de fou rire se met à transpirer. Ses veines et les muscles de son cou et de son visage gonflent et se contractent, comme lors d'une intense douleur. La confusion est d'autant plus grande que des larmes ne tardent pas à jaillir de ses yeux, tandis qu'il continue à faire de grands « Ha, ho, hi », déclenchant la joie, puis l'inquiétude de son entourage : « Mais est-ce que tu ris ou est-ce que tu pleures ?? ».

    Et la question se pose en effet car, à ce moment, un rien peut faire déraper la situation, lorsque la pression sur sa vessie ou, pire encore, sur son intestin, devient incontrôlable...

    Toujours est-il qu'une personne n'est plus tout à fait la même après avoir ri.

    Car la douleur et la tension musculaire provoquées par le rire ont déclenché, tout comme chez le soldat ou chez l'athlète qui fait un violent effort, une grosse production d'endorphines.

    Les effets sont les suivants :

    1) Vous vous sentez heureux, parce que les endorphines vous plongent dans un état de bien-être. Et notez bien que c'est le fait d'avoir ri qui vous a rendu heureux, plus que la chose qui avait provoqué le rire.

    2) Si vous aviez mal quelque part avant de rire, vous constaterez que la sensation de douleur a diminué. Le phénomène a été observé en laboratoire par une équipe de l'Université d'Oxford, qui vient de publier une étude à ce sujet dans la revue médicale Proceedings of the Royal Society B. (1)

    3) Tout comme l'opium, les endorphines provoquent une sensation de paix intérieure et de détente. C'est pourquoi le rire favorise l'assoupissement.

    Rire en groupe est plus efficace

    Fallait-il que des scientifiques d'Oxford se penchent sur un sujet qui relève de l'évidence ?

    Si vous me demandez, je dirais non évidemment. Mais la lecture des résultats de cette étude m'a quand même appris une chose intéressante.

    Avez-vous déjà observé le sentiment de bonheur, voire d'exaltation, qu'il y a à réaliser un travail manuel en groupe ?

    Creuser une tranchée à plusieurs, transporter des pierres, abattre un arbre, tirer une corde : autant le travail intellectuel en équipe est frustrant (il y en a toujours un qui finit par faire celui des autres), autant faire un effort physique à plusieurs donne une satisfaction, et fait naître un sentiment inexplicable d'amitié.

    De même, faire du sport en groupe provoque un sentiment de joie et d'enthousiasme beaucoup plus facilement que lorsqu'on s'entraîne seul. Observez les groupes de joggeurs dans les parcs publics, qui courent côte à côte. Ils ont souvent l'air heureux, et se racontent toutes sortes de choses qui paraissent fort intéressantes, tandis que le coureur solitaire, lui, est plus souvent mélancolique (quand il n'a pas l'air de souffrir).

    Cela s'explique par le fait que vous produisez plus facilement des endorphines lorsque vous êtes en groupe.

    Cela a aussi été mesuré par le Dr Dunbar, de l'Université d'Oxford. Dans une expérience menée en 2009, avec l'équipe d'aviron d'Oxford, il s'est aperçu que les rameurs supportaient mieux la douleur lorsqu'ils avaient ramé en groupe que lorsqu'ils avaient fait exactement le même effort, mais individuellement.

    Leur niveau d'endorphines était monté beaucoup plus haut ! (2)

    Cet effet groupe est d'autant plus fort avec le rire, qui est hautement contagieux. Vous avez plus de chance d'avoir un fou rire en regardant des vidéos comiques lorsque vous le faites à plusieurs.

    Malheureusement, rien de ceci ne marche si vous vous forcez à rire. « Le rire poli n'entraîne pas de séries d'expirations répétées et incontrôlées qui sont nécessaires pour déclencher la production d'endorphines », explique le Dr Dunbar.

    Et pour mettre en pratique, quelques classiques empruntés à Michel Dogna (3)

    Une nouvelle pathologie : L'HELLEPATHIE 

    Si un café t'empêche de dormir
    Si une bière t'envoie directement aux toilettes
    Si tout te parait trop cher
    Si n'importe quelle bêtise te met en rogne
    Si un léger excès fait monter l'aiguille de la balance
    Si tu arrives à l'Age des Métaux ( cheveux d'argent, dents en or, pacemaker en titane)
    Si la viande te fait mal à l'estomac, et le poivre t'irrite
    Si le sel fait monter ta tension
    Si tu demandes au maitre d'hôtel une table, loin de la musique et des gens
    Si attacher tes lacets te fait mal au dos
    Si la télé t'endort
    Si tu dois te servir de plusieurs paires de lunettes (de près, loin, soleil...)
    Si on te donne du Monsieur ou du Madame
    Si tu as des douleurs d'origine inconnue
    Si tu pleures pour rien
    Si tu as ces symptômes... ATTENTION !
    C'est sûr, tu souffres d'HELLEPATHIE
    Eh Oui, HELLEPATHIE ta jeunesse !!!

    Problème de l'âge

    - Voilà docteur, quand je fais l'amour, j'entends des sifflements…
    - Parce qu'à votre âge vous espériez quoi ?! Des applaudissements ???

    Trou de mémoire

    Quand j'étais petit, Dieu m'a laissé le choix entre avoir une mémoire incroyable ou un sexe gigantesque.
    Mais je ne me rappelle plus ce que j'ai choisi !!!
    A votre santé !

    JM Dupuis


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  • famille heureuseBeaucoup de personnes passent leur vie à attendre d'être heureuses. « Si seulement j'avais plus d'argent » ; « si je pouvais maigrir » ; « si j'obtenais ce travail, ce diplôme » ; ou « si je rencontrais quelqu'un »... « alors je serais heureux ».

    Pourtant, vous pouvez être heureux tout de suite. Les études sur le bonheur montrent que ce n'est pas être beau, riche ou célèbre qui rend heureux. Et je vais peut-être vous choquer mais ce n'est même pas le fait d'aimer ou d'être aimé qui rend heureux sur le long terme.

    Beaucoup de personnes ont un conjoint et des enfants parfaits. Au fond d'elles-mêmes, elles ne sont toutefois pas heureuses.

    Le secret du bonheur

    Le bonheur peut être assimilé à « tout ce qui vous fait vibrer ». Une fois que vous avez identifié ce que c'est, organisez-vous pour créer l'occasion le plus souvent  possible.

    Chez la plupart des gens, il faut, pour que le sentiment de bonheur se déclenche, un frisson d'aventure et de liberté.

    Nul besoin de partir pour une destination lointaine. Mais saisissez toutes les occasions de faire des choses où vous vous sentez libre et indépendant. Cela peut même signifier changer de travail, pour vous mettre à votre compte, ou déménager, pour découvrir de nouveaux endroits que vous ne connaissez pas. Sans aller aussi loin, vous pouvez aussi changer d'itinéraire pour rentrer du travail, ou aller vous promener dans des lieux inconnus.

    L'activité favorite de la famille Dupuis

    Je ne connais pas de moyen de faire plus plaisir à mes enfants que de leur mettre des bottes, un ciré, de s'équiper de lampes de poches, et de partir faire une promenade, de nuit, dans les bois. A peine montés en voiture, ils commencent déjà à voir des loups. Puis c'est les jeux de fantôme avec les torches. Arrivés en forêt, ils poussent des cris à l'idée même d'ouvrir la portière, et sortent de la voiture secoués des frissons et d'éclats de rire.

    Les mains sont moites, les respirations courtes, les oreilles aux aguets. Ils s'étonnent de l'obscurité et du silence, puis des bruits des bêtes sauvages. Leur imagination surexcitée voit dans chaque ombre des ours, des chouettes, des chauve-souris. Les petits accrochent leurs mains crispées à celles des grands, les plus aventureux partent en avant avec leur lampe... pour revenir aussitôt à toutes jambes en hurlant de joie et de terreur. Et je dois bien avouer que, même pour un adulte, se promener la nuit en forêt provoque toutes sortes de sentiments intenses : les cris des oiseaux de nuit, les formes étranges des arbres, le vent qui souffle dans les cimes, l'odeur des mousses et des herbes sauvages, les pieds qui heurtent des pierres, ou tombent dans les ornières du chemin...

    Souvent, nous faisons un feu (ce qui est rigoureusement interdit...) et nous faisons griller des saucisses. Ces sorties n'ont lieu qu'une ou deux fois par an... mais elles suffisent à leur donner toutes sortes de souvenirs intenses et joyeux, qui ressortent très régulièrement dans leurs discussions.

    Chacun peut se créer ses propres occasions de « vibrer ». Mais le plus souvent, ce sont les petites, les simples choses de la vie qui provoquent le plus de joie et qui sont les plus revigorantes.

    Mais on peut aussi, dans sa vie quotidienne, prendre des habitudes qui rendent plus heureux. En voici une liste, non exhaustive :

    1. Sortez

    Eteignez votre télévision, ôtez vos pantoufles, et sortez.

    Chaque heure passée devant la télévision diminue l'espérance de vie de 22 minutes. La télévision a aussi un impact majeur sur la chimie de votre cerveau. Plus vous la regardez, plus facilement votre cerveau passe en mode passif, où les messages traversent votre esprit sans votre participation. Vous devenez influençable, et vulnérable.
     

    2. Bougez

    Certaines personnes ont la chance d'avoir un jardin à cultiver et embellir. Vous pouvez aussi marcher, faire du vélo, nager. L'exercice physique augmente les niveaux de sérotonine, de dopamine, de norépinéphrine, qui sont des produits chimiques dont a besoin votre cerveau, et qui peuvent compenser certains effets du stress et soulager certains symptômes de la dépression. Plutôt que de considérer l'exercice physique comme un moyen de maigrir ou de prévenir les maladies – effets qui se feront ressentir avec le temps – essayez de considérer ces moments comme un outil quotidien pour améliorer immédiatement votre état d'esprit, vous détendre, et vous sentir plus heureux.

    Si vous avez un travail de bureau, levez vous toutes les dix minutes. Cela contrebalancera les effets délétères de la position assise.

    3. Mangez bien et léger

    Ce que vous mangez influe directement sur votre humeur et votre niveau d'énergie, à court comme à long terme. Alors que manger sain profite à votre corps et clarifie vos idées, vous nourrir de pizza et de fast-foods rend apathique et favorise les maladies chroniques. Même chose si vous mangez trop.

    Après un repas de légumes frais et crus, de protéines et de bonnes graisses (graisses crues, poissons fumés gras, oméga-3) en quantité modérée, vous n'avez nulle envie de faire la sieste, mais vous vous sentez plein d'énergie et prêt à entreprendre de nouveaux projets.

    4. Prenez des douches froides

    Ma technique, précédemment décrite, consiste à commencer par se mettre quelques minutes sous l'eau chaude, voire très chaude, puis de baisser progressivement la température de l'eau. A chaque palier, vous éprouvez un sensation surprenante de froid pendant quelques secondes mais la peau s'habitue et la douche redevient agréable. On attend alors quelques secondes de plus et on tourne à nouveau le robinet pour réduire la température. Avec un peu d'habitude, le dernier palier est l'eau la plus froide qui puisse sortir du robinet.

    Plus l'eau est froide, plus l'effet antidépresseur est fort. A un certain point, on éprouve même un sentiment d'euphorie. Après s'être séché, on se sent plein d'énergie et d'entrain.

    5. Parlez moins, écoutez plus

    « La parole est d'argent ; mais le silence est d'or ». Parler moins et plus écouter vous permet de plus bénéficier de la sagesse des autres, tout en vous aidant à faire le calme intérieur.

    Bien que participer aux ragots autour de la machine à café donne sur le coup des bouffées de plaisir, dire du mal des gens revient à vous tremper dans un bain de mauvais sentiments. Votre corps les absorbe. Si vous vous efforcez d'être positif, vous vous sentirez plus calme et plus paisible ensuite.

    6. Assumez vos responsabilités

    Il est facile d'accuser les autres d'être responsables de vos malheurs, mais les gens heureux assument leurs responsabilités, reconnaissent leurs fautes, et essayent de se servir de leurs mauvaises expériences pour s'améliorer.

    7. Prenez du soleil tous les jours

    Avez-vous remarqué comme il est bon de se promener dehors un jour de grand soleil ? L'exposition (raisonnable) au soleil permet à votre corps de produire de la vitamine D, qui est excellente pour le moral.

    N'utilisez de la crème solaire que lorsque vous êtes obligé de vous exposer longuement (plus d'une demi-heure) à un grand soleil d'été, aux heures chaudes, ou si vous êtes en mer ou en haute montagne, pour vous protéger de la réverbération. Indispensable pour éviter les brûlures, la crème solaire a l'énorme inconvénient de bloquer la synthèse de la vitamine D, et de contenir des produits chimiques parfois cancérigènes.

    Prendre un peu le soleil sur votre peau nue tous les jours et bien meilleur que de passer des heures dehors les seuls week-ends. Essayez toujours d'éviter les coups de soleil. En mangeant beaucoup d'antioxydants (légumes et fruits frais), vous améliorez la résistance de votre peau au soleil L'astaxanthine, qui est un caroténoïde, est particulièrement efficace comme « crème soleil interne », pour vous protéger contre des dangers des rayons UV.

    8. Créez

    Vous n'avez pas besoin d'être un artiste pour créer. Vous pouvez exprimer votre créativité de mille manières : cuisine, chant, danse, nouvelle activité.

    9. Marchez pieds-nus

    Quand l'occasion se présente, enlevez vos chaussures et redécouvrez le contact de la terre avec vos pieds-nus. Marcher pied-nus est bon pour le corps mais aussi pour le moral.

    10. Soyez gentil

    Notre société valorise les personnes violentes, impitoyables, mais le fait est que la gentillesse est contagieuse. Pour autant, ne soyez pas trop « bonne poire », mais retenez que lorsque vous êtes gentil avec les autres, votre cerveau produit des hormones du bonheur et des neurotransmetteurs comme la sérotonine. Vous avez alors plus de facilité à créer des liens avec les autres, ce qui favorise les sentiments positifs autour de vous et en vous.

    11. Remerciez

    De la même façon, exprimez votre gratitude aux personnes qui vous entourent. Mais vous pouvez aussi remercier vos parents de vous avoir donné la vie, remercier la Nature de vous porter et de vous nourrir. Vous pouvez tenir un journal où vous écrivez vos raisons d'éprouver de la gratitude tous les jours, ou mieux encore, le faire avant chaque repas, ne serait-ce que pour vous réjouir d'avoir devant vous une table garnie.

    Si cela vous semble difficile ou incongru, je vous encourage vivement à lire le livre « Des canons et des fleurs » (livre malheureusement difficile à trouver), dans lequel le pianiste Georges Cziffra, qui fut appelé « le pianiste du siècle », raconte les quatre ans d'atroce famine et souffrance qu'il passa dans une mine où les nazis l'avaient enfermé, avec des milliers d'autres prisonniers hongrois... C'est mon livre de chevet actuellement et je vous garantis que, une fois que vous avez lu ça, vous n'osez plus jamais jamais vous plaindre de quoi que ce soit, et que chaque repas que vous ferez vous paraîtra une extraordinaire bénédiction.

    12. Une vie saine rend heureux

    A beaucoup d'égards, un mode de vie sain vous rend aussi plus heureux. La santé physique ne peut pas être séparée de la santé émotionnelle. Les gens heureux ont tendance à être en bonne santé, et vice versa. Par conséquent, en plus des conseils donnés ci-dessus, les stratégies suivantes vous aideront à atteindre un plus haut niveau de bonheur 

    1. buvez de l'eau minérale pure ;
       
    2. limitez votre exposition aux toxines, colorants, conservateurs, édulcorants artificiels ;
       
    3. mangez un maximum de nourriture crue, si possible biologique et cultivée localement ;
       
    4. réduisez votre consommation de sucre et de glucides (y compris les glucides complexes comme les céréales complètes) pour diminuer votre niveau d'insuline ;
       
    5. faites régulièrement de l'exercice physique ;
       
    6. essayez de réunir les conditions pour bien dormir, et aussi longtemps que vous en avez besoin, en vous levant tous les jours à la même heure, et le plus tôt possible.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

    Santé Nature Innovation


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  • 10ans-bougiesLe jour de notre anniversaire, nous nous retrouvons dans la même configuration que le jour de notre naissance. C’est le jour où l’on a le plus d’énergie, le meilleur jour pour faire des voeux, des demandes...

    Avant de pouvoir formuler ses voeux, nous devons nous… décharger. On va allumer avec une allumette, un nombre équivalent de bougies (de préférence blanches) que d’années passées.

    Chaque bougie représente une année de son passé, elle représente, le souffre, la souffrance restant de chaque année vécue, ce qui n’est pas terminé, achevé et qui prend fin avec cette cérémonie.

    Puis choisir une belle bougie blanche, plus grande que les autres et toute neuve, pour symboliser la nouvelle année qui vient, symboliser nos voeux lumineux à souhait !

    Le jour J à l’heure H (ou le plus proche possible de son heure de naissance), on allume soi-même ses bougies (que l’on peut mettre sur un gâteau ou pas), en terminant par la grande.

    Si l’on est né(é) le jour, on souffle les bougies en direction de l’Ouest et l’on fait nos voeux en se tournant vers l’Est. Si l’on est né(é) la nuit, on souffle les bougies vers le Sud et l’on fait nos voeux vers le Nord.

    Lorsqu’elles sont toutes allumées, on souffle les petites, celles des années passées en prenant conscience de se "désouffrer" des années passées, la plus grand, celle de l’année qui vient, reste le temps des voeux, allumée !

    Quand celles symbolisant l’ancien, sont toutes soufflées, on peut exprimer nos demandes à qui de droit (en fonction de nos croyances), dans les directions données.

    Puis, on éteint, sans la souffler, la dernière bougie, celle de ses voeux, en gardant la joie au coeur et le regard ouvert aux futures réponses de la vie !

    Puis dans les jours qui suivent, allumer la grande bougie, celle pour la nouvelle année, en conscience, en prenant un peu de temps pour se rappeler ce que nous voulons pour notre vie !

    On peut faire ce rituel seul ou en le partageant avec nos proches, nos amis...

    La clé est de tout faire soi-même et… en conscience.

    Le plus beau cadeau que l’on peut faire à quelqu’un qui fête son anniversaire est de lui souhaiter que ses voeux se réalisent. Plus il y a de personnes à lui souhaiter cela, plus les voeux vont se réaliser.

    Je vous souhaite à tous de prendre du plaisir à réaliser ce rituel et de passer un merveilleux anniversaire !


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  • soyez un peu  négatifC’est autour des années 1900 qu’Emile Coué, pharmacien, inventa la fameuse « méthode Coué ». 

    Grand promoteur de « l’autosuggestion », il rédigea un traité affirmant que, pour aller mieux, il fallait se répéter tous les soirs, dans son lit : « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux ».

    Ses théories, inspirées de Bernheim, connurent un succès international. Elles furent reprises aux Etats-Unis par Norman Vincent Peale, auteur de « The Power of Positive Thinking » (La puissance de la pensée positive). Publié dans les années 50, son livre fut interprété par le grand public comme une « grande nouveauté ». Il conseillait lui aussi de faire des efforts délibérés pour parler de tout de façon positive, ce qui ne tarderait pas, selon lui, à nous rendre plus heureux.

    Et aujourd’hui, soixante ans plus tard, magazines et psys nous recommandent toujours, pour aller mieux, d’adopter la « positive attitude », nous présentant cette solution comme moderne.

    Il n’y a pas de doute que, pour une partie de la population, s’efforcer de voir la vie en rose aide à maintenir le moral.

    Mais il semblerait que, pour d’autres, ces efforts produisent l’effet inverse : imaginer que l’avenir sera forcément radieux renforce la peur d’échouer et de souffrir si ces attentes ne se réalisent pas. Et au contraire, se préparer à quelque accident peut provoquer un soulagement, et même des bouffées de bonheur, lorsqu’on s’aperçoit que, finalement, tout s’est bien passé !

    La question est de savoir : à quelle catégorie appartenez-vous ?

    A quelle catégorie appartenez-vous ?

    Si vous êtes dans la seconde catégorie, celle des personnes qui préfèrent s’attendre au pire, il est probable que votre entourage vous reproche volontiers d’être pessimiste, défaitiste, triste.

    Mais la réalité est que ce n’est pas forcément le cas.

    Vous pratiquez peut-être, sans le savoir, ce que le psychothérapeute new-yorkais Albert Ellis, décédé en 2007, appelait « la voie négative vers le bonheur ».

    Il s’agit d’un des principes clés de la philosophie stoïcienne, qui date de la Grèce antique : le meilleur moyen de se préparer à un avenir incertain est parfois d’envisager le scénario du pire, et non du meilleur.

    Si vous craignez de perdre votre emploi, votre argent, votre « niveau de vie », le philosophe stoïcien Sénèque conseillait de passer régulièrement quelques jours dans la misère, vous nourrissant « de la nourriture la plus chétive et la plus commune, couvert d’un vêtement rude et grossier ». « Nous serons riches avec moins d’inquiétude, si nous savons combien la pauvreté est facile à supporter. » expliquait-il. (1)

    Cela vaut aussi dans nos relations avec les personnes que nous aimons : si l’on ne place pas trop d’espoir ou de confiance dans ce qu’elles vont faire pour nous, on est moins facilement déçu. Ne rien attendre, ou peu attendre, élimine le ressentiment, la déception, et favorise au contraire les bonnes surprises.

    Préparez-vous au pire

    Le fait de réfléchir calmement au scénario du pire et de s’y préparer mentalement est un exercice bien connu des philosophes. Ils l’appellent le « Premeditatio Malorum », c’est-à-dire la préméditation des maux, ou des malheurs.

    Le but est de s’imaginer dans la pauvreté, la souffrance et la mort. Vous devez considérer la réalité de l’existence face à face, ne pas nier que cela pourrait vous arriver, que cela va même sûrement vous arriver dans le cas de la mort. Mais vous devez en même temps bien avoir à l’esprit que ce ne sont pas des choses tristes ou injustes, puisqu’elles ne dépendent pas de nous. Ce sont des faits de la nature, et la seule manière d’y échapper aurait été de ne pas naître.

    Cette technique peut aider à limiter l’anxiété. Un tiers de la population environ y recourt de façon spontanée. Les psychologues appellent cela du « pessimisme défensif ». La pensée positive, par contraste, vise à vous convaincre que tout ira bien, ce qui peut renforcer chez certains la conviction qu’il serait catastrophique que ce ne soit pas le cas.

    Si vous êtes dans la catégorie des « pessimistes défensifs », vous serez en fait plus heureux si vous arrêtiez d’essayer de vous réjouir de l’avenir. En réduisant vos attentes, et même en vous préparant au pire, votre vie vous apportera plus de satisfaction.

    Pourquoi les personnes vivant dans les pays pauvres se déclarent-elles souvent plus heureuses que les habitants des pays riches ? C’est parce qu’elles sont conscientes que rien ne leur est acquis, et sont prêtes psychologiquement à chaque instant à tout perdre : leur maison, leurs proches, leur vie…

    La conséquence est que, tant qu’elles ne sont pas tuées, elles considèrent que, finalement, tout va bien, et remercient le Ciel tous les matins d’être toujours en vie, même si elles manquent de tout ! D’où leur capacité de sourire, rire, se réjouir, y compris au milieu de difficultés qui nous paraissent insurmontables.

    Au contraire, dans les pays riches, nous avons des exigences extrêmement fortes. Nous considérons comme parfaitement normal, par exemple, de pouvoir déposer nos enfants à l’école tous les matins et que des gens s’en occupent jusqu’au soir. Ou que notre maison soit chauffée. Ou qu’il y ait de la nourriture dans les magasins, de l’essence dans les pompes à essence. Si jamais le moindre grain de sable se glisse dans la mécanique, nous éprouvons une énorme impression d’injustice, de colère. Il en va de même pour nos projets professionnels, nos projets de vacances, etc.

    Envisager le pire : la voie de la réussite

    La question du niveau de bonheur que nous ressentons est donc en fait extrêmement lié à la question de nos attentes. Plus nous attendons des autres, et de la vie, plus haut est le risque d’éprouver de la déception, de la tristesse, si ces espoirs sont déçus.

    Pendant la Guerre du Vietnam, les soldats américains emprisonnés par les Viet Congs et qui avaient le plus d’espoir dans l’avenir – d’être libérés à Noël par exemple – avaient le moins de chance de survivre. Ceux qui s’attendaient au pire, au contraire, parvenaient à résister parce qu’ils n’étaient jamais surpris ni déçus, et ne fondaient pas d’espoirs déraisonnables sur les bonnes intentions de leurs tortionnaires.

    Des recherches menées par Saras Sarasvathy, professeur associée d’administration des entreprises à l’Université de Virginie, montrent que vivre sans attentes déraisonnables n’est pas seulement nécessaire à un meilleur équilibre intérieur ; cela entraîne aussi souvent une plus grande réussite professionnelle.

    Dans un projet de recherche, elle a interrogé 45 chefs d’entreprise ayant mené leur société jusqu’à l’introduction en Bourse (étape considérée aux Etats-Unis comme l’ultime succès pour un entrepreneur). Aucun d’entre eux n’avait planifié cela au départ, ni n’avait fait d’étude de marché lui ayant permis de prévoir ce succès.

    Au contraire, au lieu de se fixer un objectif magnifique, puis d’établir un plan pour l’atteindre, tous ces entrepreneurs étaient partis de la réalité de leur situation, des ressources qu’ils avaient à disposition, puis avaient fait le point sur les objectifs qu’il était raisonnable d’atteindre, vu les contraintes. Plutôt que de réfléchir à la possibilité de gains spectaculaires, ils se sont demandés quelle serait leur perte si l’entreprise échouait. Si cette perte leur semblait supportable, ils se mettaient au travail. (2)

    La « voie négative » est donc une école de réalisme, et c’est peut-être ce qui explique que les personnes qui l’empruntent réussissent souvent mieux que les autres. L’avenir est en effet incertain, et il est vrai que les choses peuvent mal tourner, aussi bien que bien tourner. Si vous ne vous êtes préparés qu’à la deuxième hypothèse, vous vous retrouvez tout déconfit si les choses tournent mal.

    Au contraire, si vous vous étiez préparés à ce que les choses tournent mal, et que vous avez la divine surprise de voir qu’elles tournent bien, vous êtes alors en position optimale pour profiter de la situation au maximum.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

    1. Sénèque [2,18] XVIII. Amusements du sage.
    2. Cité dans The Wall Street Journal, 7 décembre 2012, « The Power of Negative Thinking », par Olivier Burkeman.

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  • Lettre de Jean-Marc Dupuis

    Dans ma dernière lettre, j’ai évoqué la baisse du nombre de spermatozoïdes dans la population et du lien possible avec une consommation excessive de produits laitiers, trop riches en hormones femelles.

    homme 08Mais beaucoup de médecins et de diététiciens encouragent leurs patients à boire du lait, sous prétexte que cela serait bon pour les os. Les femmes qui approchent de la ménopause, et dont la perte osseuse s’accélère, sont particulièrement visées par cette propagande.

    Il est vrai qu’avoir des os fragiles est ennuyeux. Cela augmente le risque de fractures qui, lorsqu’elles se produisent au niveau de la hanche, des vertèbres, ou du col du fémur, peuvent entraîner un handicap durable. Mais il n’est pas exact qu’augmenter leur consommation de produits laitiers soit une bonne stratégie de prévention.

    Au contraire : les populations qui consomment le plus de lait connaissent des taux d’ostéoporose (os poreux et donc fragiles) et de fractures du col du fémur parmi les plus élevés du monde. La Suède, par exemple, détient à la fois le record de consommation de laitages et le record des fractures du col du fémur. A l’inverse, au Cambodge, en Gambie, à Okinawa (Japon) où l’on ne consomme pas de laitages, l’ostéoporose est une maladie quasi-inconnue.

    Vos os sont aussi vivants que vos autres organes

    On imagine souvent que le corps serait composé d’une partie vivante, faite de tissus, de sang, de muscles, qui se renouvellent constamment, tandis que les os seraient une sorte d’armature inerte, qui pourrait aussi bien être remplacée par du métal ou de la céramique.

    Ce n’est absolument pas le cas. Les os sont tout aussi vivants que les autres organes. Il sont d’ailleurs irrigués par les vaisseaux sanguins et traversés par les nerfs. Ils ont besoin d’être nourris en permanence, et se renouvellent si bien que le squelette d’un adulte est complètement régénéré tous les 10 ans !

    Les os ne servent d’ailleurs pas qu’à maintenir le corps droit. C’est dans leur moëlle que sont produites de nombreuses cellules immunitaires (les globules blancs), indispensables pour nous protéger des infections.

    Comment les os se renouvellent

    Nos os sont dotés d’environ un million de petites structures pour les réparer et les renouveler. Elles sont comme les équipes d’intervention qui entretiennent les routes.

    Ces structures s’appellent des BMU, soit Basic Multicellular Units, ce qui ne veut pas dire grand chose si ce n’est « unités basiques multicellulaires » (pas besoin d’avoir été à Oxford pour le comprendre).

    Pour se déplacer à l’intérieur de l’os vers la région qui doit être remplacée, la BMU creuse un tunnel ou une tranchée grâce à des ostéoclastes, des cellules qui détruisent l’os par acidification et digestion. Lorsque la BMU avance, elle rebouche le tunnel derrière elle grâce à des ostéoblastes (avec un b) situées à l’arrière, qui sont des cellules qui fabriquent de l’os. Les ostéoblastes entrent dans la cavité et la meublent en secrétant des protéines qui constituent la matrice osseuse sur laquelle le calcium se dépose.

    Le « pic de masse osseuse »

    Jusqu’à 20 ans, le corps fabrique plus d’os qu’il n’en détruit. La masse osseuse totale augmente donc, et atteint son pic entre 20 et 30 ans. A partir de là, les pertes osseuses l’emportent sur le renouvellement. Chez la femme, la perte s’accélère vers 50 ans si bien qu’après la ménopause, 40 % des femmes seront touchées par l’ostéoporose. Chez les hommes, 15 % « seulement » en souffrent, mais les complications sont plus graves en cas de fracture du col du fémur.

    Les médicaments utilisés par la médecine conventionnelle, les bisphosphonates, ne sont pas ou peu efficaces à long terme. Et on vient de réaliser, en mai 2012, qu’ils pouvaient parfois provoquer eux aussi des fractures osseuses.

    C’est pourquoi, contre l’ostéoporose, mieux vaut se tourner vers des solutions naturelles, surtout qu’on sait parfaitement aujourd’hui que certaines mesures marchent vraiment.

    Les vraies sources de calcium assimilables

    Je vais vous donner ici toute une liste de mesures à prendre pour prévenir l’ostéoporose de façon naturelle. Ces mesures sont tirées du numéro spécial des Dossiers de Santé & Nutrition que nous avons réalisé avec notre spécialiste Thierry Souccar au mois d’août 2012.

    Ceux qui le connaissent savent que Thierry Souccar est (entre autres) un des meilleurs spécialistes français du lait, du calcium et de leurs effets sur les os et la santé.

    Vous pouvez vous contenter de tout ce que je vais vous dire ici,. Mais si vous êtes personnellement touché par l’ostéoporose, ou si un de vos proches l’est, alors je vous encourage vivement à vous abonner aujourd’hui pour recevoir les dossiers mensuels de Santé & Nutrition. Il est vrai que c’est un petit investissement. Mais vous bénéficiez, pour votre première année, d’une réduction importante (29,40 euros au lieu de 45 euros) et vous recevrez en prime (sans aucun coût supplémentaire) ce dossier franchement indispensable au sujet de l’ostéoporose (cliquez-ici pour vous abonner maintenant, ou ici pour d’abord en savoir plus sur ces dossiers).

    Excusez-moi d’insister mais 29,40 euros pour un an d’abonnement (12 dossiers complets), en plus de mes lettres (qui sont gratuites), c’est une opportunité assez unique. Ce sont des informations que vous ne pouvez pas trouver ailleurs, et qui sont présentées de façon claire et ciblée pour être directement utilisables dans votre vie de tous les jours. En ce qui me concerne, je ne connais rien de tel ni sur Internet (y compris en payant) ni dans les rayons des librairies.

    Mais c’est bien sûr à vous de voir. Fermons la parenthèse et revenons donc, à notre problème d’os et de calcium.

    Je vous ai dit que l’affaire des produits laitiers et du calcium « bon pour les os » est un mythe. Précisément, les populations qui consomment le plus de produits laitiers figurent parmi celles qui ont les os les plus fragiles.

    Cela semble curieux, puisque les produits laitiers sont en effet riches en calcium, mais l’explication est simple : dans la plupart des cas, ce n’est pas parce que votre alimentation manque de calcium que vos os se fragilisent. Vous avez bien assez d’apport de calcium alimentaire si vous buvez de l’eau (Contrex, Hépar ou Tallians, mais aussi votre eau du robinet si elle est « calcaire », ce qui n’est ni plus ni moins que du calcium…) et des légumes. Les choux de toutes sortes sont très riches en calcium, en particulier le chou chinois. Si vos os se fragilisent, c’est parce qu’ils ne parviennent pas à retenir le calcium que vous leur apportez. Pire, ils laissent partir les sels de calcium qui les composent dans votre sang et vos urines.

    Augmenter vos apports alimentaires de calcium ne sert alors à rien.

    Pourquoi vos os ne retiennent-ils plus le calcium ?

    Vos os ne retiennent plus le calcium à cause de votre mode de vie et de votre régime alimentaire, qui produit trop d’acides dans votre corps.

    Les acides attaquent le calcium, et attaquent les os. Un régime salé, riche en céréales et en produits animaux, pauvre en fruits et légumes, provoque une acidose chronique de l’organisme. Pour compenser l’acidose, l’organisme utilise ses muscles et surtout ses os comme réservoir de produits « basiques » (le contraire de « acides »), qu’il libère dans le sang, à commencer par le calcium des os. On retrouve alors dans les urines du calcium, mais aussi des fragments de protéines osseuses.

    Ce mécanisme atténue l’acidose, mais il a évidemment un effet catastrophique à long terme sur les os.

    Il y a 150 à 200 000 ans, les hommes se nourrissaient à 70 % de végétaux pauvres en chlore (qui a un effet acidifiant) et gorgés de sels de potassium (à effet basifiant). Leurs os étaient bien plus robustes que les nôtres, ainsi qu’en attestent les recherches des anthropologues. (1)

    Vitamine D

    La vitamine D est une quasi-hormone, qui est indispensable à la santé osseuse. Les personnes qui vivent dans des pays froids et humides, ou qui travaillent dans des bureaux, ne prennent plus aujourd’hui assez de soleil pour permettre une synthèse suffisante de vitamine D.

    Les études démontrent qu’une forte majorité des Européens est en déficit de vitamine D, particulièrement l’hiver.

    Avaler plus de calcium ne leur sert à rien s’ils ne se préoccupent pas d’abord de leur niveau de vitamine D.

    Le premier moyen, essentiel, est de s’exposer au soleil intégralement une dizaine de minutes par jour, d’avril à septembre, entre 11 et 15 heures. Notez que c’est exactement ce que le ministère de la Santé en France recommande de ne PAS faire, mais je me tiens à la disposition de tout fonctionnaire qui verrait un problème dans mes propos les études qui prouvent qu’il se trompe.

    Les poissons gras sont la seule source alimentaire intéressante de vitamine D. Le problème est qu’il faut se procurer au moins 35 à 40 microgrammes de vitamine D par jour, ce qui correspond à 200 grammes d’anguille ou de hareng, une quantité que très peu de personnes sont prêtes à avaler sur le long terme.

    Reste la solution des ampoules ou gouttes de vitamine D3. La dose nécessaire pour maintenir un taux optimal varie selon les personnes, avec une moyenne autour de 1500 unités internationales par jour.

    Le rôle de l’exercice

    Les os, comme les muscles, ont besoin de travailler pour se maintenir en forme. Si vous ne sollicitez pas la résistance de vos os, en leur appliquant régulièrement une forte pression ou tension, votre organisme en déduira qu’il n’a pas besoin de dépenser beaucoup d’énergie et de nutriments pour les maintenir au maximum de leur solidité.

    Une activité sportive est fortement conseillée, et si vraiment c’est impossible pour vous, efforcez-vous de saisir les occasions de monter les escaliers, vous lever de votre bureau pour faire le tour du pâté de maisons, quitter votre canapé pour faire du jardinage, ou encore soulever des haltères, même légères. Plusieurs études ont conclu à des effets très positifs des exercices de musculation sur les os du poignet, des vertèbres et du fémur. (2) Si vous souffrez déjà de fragilité osseuse, vous devez vous engager dans un programme d’exercices réguliers pendant au moins un an.

    Potassium et vitamine K

    Pour lutter contre l’acidose, il est recommandé de suivre un régime riche en potassium, ce qui revient à manger de grandes quantités de végétaux, jusqu’à un kilo par jour si vous y parvenez.

    Vous atteindrez ainsi un apport de 3,5 à 4 grammes par jour de potassium, ainsi qu’une bonne dose de vitamine K. La vitamine K est l’un des anges gardiens de vos os. Vous la trouvez dans le persil, les choux verts, les pissenlits, le cresson, les épinards, le basilic. Dès que vous en manquez, votre risque de fracture du col du fémur augmente. Dans l’idéal, il faudrait consommer 120 microgrammes de vitamine K par jour, 200 microgrammes à partir de 50 ans pour se mettre à l’abri d’un déficit.

    Enfin, comme souvent, tabac, alcool et caféine augmentent significativement les pertes de calcium osseux, et le risque de fracture.

    Et pour terminer, ne vous privez pas complètement de produits laitiers, si c’est un sacrifice pour vous. Manger un bon fromage fait vraiment partie des grands plaisirs de la table pour les personnes qui apprécient, et rien ne s’oppose à manger une ou deux parts par jour, si vous suivez par ailleurs les conseils ci-dessus.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

    P-S. : pour recevoir notre dossier spécial sur l’ostéoporose, cliquez ici.

    Sources :

    1. Melynda Leigh Atwood : Osteoporosis in a prehistoric bay area population (these). San Jose State University, 2008.
    2. PubMed PMID: 21360219 ; PubMed Central PMCID : PMC3186889.

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  • Des millions de personnes chaque année vont consulter leur médecin pour se faire retirer des bouchons de cire dans les oreilles.

    SNI_cire-oreilles-600x367Sur Internet, on trouve d’innombrables produits, sérums et bougies pour nettoyer les oreilles, dont beaucoup ne sont absolument pas recommandés.

    Lorsqu’une personne se lève le matin et prend sa douche, se passer un bâtonnet de coton dans les oreilles pour en retirer la cire paraît être un geste de bonne hygiène.

    Mais en réalité, la cire d’oreille, ou cérumen, est justement produite par vos oreilles pour les nettoyer naturellement et protéger la délicate mécanique de l’audition des intrusions de bactéries et de champignons. C’est un produit naturel, bénéfique pour votre santé, et dont vos oreilles ont besoin. Alors, ce n’est pas la peine d’essayer de vous en débarrasser, bien au contraire.

    Comment le cérumen nettoie vos oreilles

    Chaque fois que vous mâchez, le cérumen est poussé vers l’extérieur, emmenant avec lui toute la poussière, saletés et particules de matières qui pourraient s’accumuler dans le canal, et en particulier les cellules mortes de vos tympans.

    Le cérumen est riche en acides gras saturés, en lysozyme et il est acide, ce qui en fait une excellente protection contre les bactéries dangereuses, en particulier le staphylocoque doré, et l’Escherichia Coli.

    Enfin, contrairement à ce qu’on raconte parfois, la cire des oreilles n’empêche nullement d’entendre. Au contraire, grâce au cholestérol, au squalène et aux nombreux acides et alcools gras à longue chaîne qu’elle contient, elle lubrifie et empêche l’assèchement et la démangeaison de la peau à l’intérieur du canal auditif, et aide à la maintenir jeune.

    Si vos oreilles produisent tant de cire qu’on la voit de l’extérieur, « la confiture d’orange » comme disent mes enfants, n’hésitez évidemment pas à la nettoyer ! Vous pouvez utiliser de l’eau savonneuse, de l’eau oxygénée diluée, ou un coton tige, mais l’important est de vous contenter de laver le pavillon de votre oreille, et l’entrée du conduit, mais surtout, n’allez pas creuser loin à l’intérieur.

    Que faire en cas de gros bouchon

    Il est capital de comprendre que la « cire d’oreille » n’est pas du tout de la cire : c’est une substance soluble dans l’eau. Cela veut dire que, même si vous avez un gros bouchon dur bloqué dans le canal auditif, vous n’avez pas besoin d’acheter les produits coûteux vendus dans le commerce.

    Faites simplement couler un petit peu d’eau, à température corporelle, dans votre conduit auditif, puis laissez la nature faire son travail. L’effet mécanique de vos mâchoires, lorsque vous mangez, aura pour effet de pousser ce bouchon peu à peu vers l’extérieur.

    Mais n’allez pas le chercher avec un coton-tige car  vous risquez plus de l’enfoncer encore, voire de vous blesser le tympan.

    Que penser des bougies nettoyantes ?

    Des bougies nettoyantes sont proposées à la vente, et certains leur attribuent des vertus spirituelles, telles que le « rééquilibrage énergétique ».

    Je ne me prononcerai pas à ce sujet, mais en revanche, il est clair que ces bougies ne permettent pas de nettoyer les oreilles.

    Les vendeurs vous expliquent que ces bougies nettoient le cérumen par aspiration mais en réalité, l’aspiration provoquée par la combustion de la bougie est beaucoup trop faible pour aspirer cette substance collante. Au contraire, l’expérience montre que c’est plutôt la cire de la bougie qui risque de se retrouver dans vos oreilles, plutôt que le contraire !

    Les résidus que vous retrouvez dans le canal de la bougie ne proviennent pas du tout de votre oreille, mais de combustion de la bougie elle-même. (1)

    Quant à ceux qui prétendent que la chaleur de la bougie ferait fondre le cérumen, une expérience menée en 2007 au Canada a mesuré la température de la base de la bougie, pendant que celle-ci brûlait. La température la plus haute relevée est de 22°C, soit bien en-dessous de la température corporelle qui varie entre 36,1°C et 37,8°C. L’étude conclut donc à l’impossibilité pour une bougie d’oreille de faire fondre le cérumen. (2)

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis


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  • nez-objetPièce de Lego, bouchon de stylo, grain de maïs, les enfants sont forts pour s'enfoncer des objets dans le nez. Parfois, l'objet reste coincé et on ne sait plus quoi faire. En effet, les petits manquent de force pour souffler par les narines et l'expulser.

    On se précipite alors aux urgences mais le risque est de perdre des heures dans une salle d'attente sordide. Et l'expérience peut être traumatisante pour votre enfant, lorsque l'urgentiste essaiera de lui retirer l'objet avec un crochet ou un forceps.

    Dans certains cas, le médecin n'hésitera pas à faire une anesthésie générale pour opérer. Mais une anesthésie générale n'est jamais anodine : 600 à 800 patients en meurent chaque année en France.

    Heureusement, tout cela est inutile dans la plupart des cas : Une technique vieille comme le monde... et efficace et sans danger. Nos grands-mères avaient une technique efficace pour chasser les objets coincés dans le nez des enfants : le « baiser de la mère ». C'est tout bête : il suffit de bloquer avec un doigt la narine libre de l'enfant, de lui appliquer votre bouche sur la sienne, et de souffler. L'air tente de ressortir par la narine où se trouve l'objet bloqué, qui finit par sortir. A noter que, lorsque vous soufflez, cela provoque dans les cavités nasales de votre enfant un ronflement et des chatouilles qui risquent de le faire... se tordre de rire !

    Cette technique est efficace. Elle était couramment utilisée jusque dans les années 60, mais elle n'est plus pratiquée car notre époque est mal-à-l'aise avec tout ce qui risque de s'apparenter à de la pédophilie. Alors que les mamans d'autrefois pouvaient faire ce geste sans que ni leur enfant, ni leur entourage, ni elles-mêmes, ne pense à mal, les histoires que l'on entend aujourd'hui quotidiennement sur les pervers ont introduit une gêne considérable entre adultes et enfants, y compris au sein même des familles où n'existe aucune tendance malsaine.

    C'est pourquoi il est recommandé de prendre les précautions suivantes :

    1. Faire faire le « baiser de la mère » par la mère elle-même ou une grande sœur, ou un proche de la famille, en qui l'on a toute confiance.
    2. Expliquer la technique à l'enfant, pour qu'il n'ait pas peur ;
    3. Ne pas hésiter à recommencer plusieurs fois de suite si nécessaire.

    « Le baiser de la mère paraît une technique sans danger et efficace comme traitement de première instance pour extraire les corps étrangers de la cavité nasale », écrit le Dr Stéphanie Cook, du Buxted Medical Center en Angleterre, dans un nouvel article sur le sujet publié dans le CMAJ (Canadian Medical Association Journal). « En plus, cela peut éviter la nécessité d'une anesthésie générale dans certains cas ».

    Aucun effet indésirable n'a été noté.

    C'est toujours ça de pris !

    A votre santé,

    Jean-Marc Dupuis


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  • conversation« Dans le goût de la conversation, il n'est pas question de convaincre et faire toucher au sol les épaules d'un concurrent. Nous la poursuivons au-delà du raisonnable tant que nous prendrons plaisir à l'entreprendre. Nous nous quitterons sans profit mais avec le bonheur d'une entente partagée. Ce qui est merveilleux dans ces usages, c'est qu'ils ne semblent pas dominés par un projet précis, qu'ils ne se soumettent pas à une idée déterminée et que cependant ils font sens et suscitent en nous une impression de cohérence ... une conversation de qualité comportera des saillies, des renoncements, des ouvertures imprévues et, cependant, elle n'est pas désordonnée, elle poursuit un fil invisible, elle ne s'est pas effondrée sur un bas coté. »
    Pierre Sansot, le goût de la conversation Ed Desclée de Brower, 2003
    Christiane Kolly - Août 2012

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    En Chine, où elle est pratiquée depuis cinq mille ans, on dit que « lorsque l’on touche les pieds, on touche à l’âme ». La réflexologie plantaire est une méthode de régulation manuelle qui harmonise l'énergie vitale par des pressions et massages des pieds. Ces derniers sont divisés en zones réflexes (chaque pied regroupe 7 200 terminaisons nerveuses), qui sont la représentation miniaturisée du corps humain. L'art de la réflexologie plantaire consiste à exercer un toucher spécifique sur ces zones réflexes, pour localiser les tensions et les blocages de l'organisme afin de rétablir l'équilibre.

    La réflexologie plantaire est une réelle source de bien-être, elle élimine le stress et les tensions. Elle assure une profonde relaxation ce qui procure la décontraction musculaire et mentale. Elle permet une amélioration de la circulation sanguine et lymphatique ainsi qu’une précieuse aide pour déloger et éliminer les toxines. De plus elle favorise la relance de l'énergie vitale.


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