• Pardonne, tu mérites la paix

    pardonne pour la paix

    "Pardonne, pas parce qu'ils méritent le pardon, mais parce que tu mérites la paix."

    Depuis toujours, quand les choses semblent avoir du sens, j'y adhère. Quand j'ai entendu cette phrase pour la première fois, ça a fait une belle résonance en moi. C'était tellement logique. Tant que je garde n'importe quel ressentiment dans mon coeur, haine, envie de vengeance, mépris et la liste pourrait s'allonger, ça ne peut que me nuire. Chaque fois que je pense à telle personne qui me rejette et que me vient l'envie de la maudire, ça me fait du mal, ça nourrit comme une bête féroce à l'intérieur de moi. Même l'indifférence, état de quelqu'un qui ne se sent pas concerné, c'est aussi une manière de fermer son coeur, il faut avoir choisi d'être indifférent, sinon la question ne se pose même pas.

    Faire le choix de pardonner, pour moi-même, parce que ça allège le coeur, parce que dès ce moment il sortira de moi un flux de sentiments qui font du bien, l'ouverture du coeur, l'amour universel et inconditionnel, même si je ne comprends pas, même si je ne suis pas d'accord, faire ce choix rend plus léger.

    Devenir ceinture noire de pardon, comme dit Olivier Clerc, père du rituel "Cercle de pardon", ça demande un entraînement régulier, de la volonté. J'ai la joie de guider de ceux qui ont choisi d'y participer et je peux vous dire qu'ils en ressortent comme transfigurés.

    Christiane Kolly -  2 mai 2015


  • Commentaires

    1
    Coralia
    Dimanche 10 Mai 2015 à 10:17
    Bonjour, Je suis Coralia Rodriguez, comédienne, conteuse et écrivaine cubaine. Je voulais vous dire que je ne suis pas d'accord avec cette idée comme quoi pour vivre en paix, on est obligé de tout pardonner. L'impardonnable existe bel et bien. Il y a des choses et des gens a qui je ne pardonnerai jamais car ce serai trop injuste envers moi même, d'après mon concept du mot justice, et je suis fière de ma fermeté. La vie n'est pas parfaite et l'être humain non plus, alors le fait de ne pas pardonner ne m'empêche pas d'avoir une vie riche et agréable, je n'y pense pas tout le temps, et cela ne m'empêche ni de dormir, ni de manger, ni de créer des biens spirituels avec mon activité artistique professionnelle, ni de continuer d'aimer la vie et les belles personnes qui m'entourent et toutes les autres dont je suis sure de rencontrer encore sur mon chemin. Exemple: je ne serai jamais d'accord de pardonner un terroriste qui a ôté la vie des enfants et des femmes, ainsi que d'autres gens bien, ce serai trop injuste envers les victimes et même indécent. Merci de me lire, bonne journée!
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    2
    Sophie
    Dimanche 10 Mai 2015 à 10:20
    Bonjour, Christine Je viens me faire l'avocate du diable, puisque je disais très exactement la même chose que ce que dit ce texte il y a encore 10 jours et non seulement je le disais, mais je l'avais vécu et pour des événements infiniment plus graves que ces perturbations relationnelles que nous pouvons tous connaître à un moment ou un autre. J'ai été en contact avec Jean-Jacques Gérard et ce qu'il m'a renvoyé alors était déstabilisant mais passionnant à réfléchir. De quoi parlez-vous quand vous évoquez le pardon ? Qui pardonne ? A qui ? Que pardonne-t-on ? Tout peut-il être pardonné ? Pourquoi est-il nécessaire pour moi de passer par le pardon pour me libérer ? Ne puis-je me libérer autrement ? Bien à vous, Sophie
    3
    Janick
    Dimanche 10 Mai 2015 à 10:37
    Merci!
    4
    suzy
    Dimanche 10 Mai 2015 à 12:00
    C'est tout un art de vouloir rester en Paix en LACHANT PRISE car "Tu crées ta propre réalité. Bonne journée à Toi.
    5
    ChristianeKolly Profil de ChristianeKolly
    Lundi 11 Mai 2015 à 14:46
    Bonjour, Voilà bien des réactions... A Coralia, Sophie et les autres, voici des précisions : "Pardonne, pas parce qu'ils méritent le pardon, mais parce que TU mérites la paix." Le pardon dont je parle est d'abord et avant tout un acte bénéfique pour soi-même. Ce pardon-là permet à votre cœur de guérir et de se libérer des couches de rancune, de tristesse ou de haine qui l’empêchent d’aimer pleinement. Le coeur ne peut être habité par l'amour et la haine en même temps, pardonner, c'est choisir l'amour. Tant que vous ne pardonnez pas, il reste comme un cordon, une chaîne entre l'autre et vous, dont l'autre n'est d'ailleurs même pas conscient parfois. Il ne s'agit pas d'être d'accord avec ce qu'a fait l'autre, ni de le cautionner, il pourrait même s'agir de lui faire un procès, si le tord subi est vraiment important. Il s'agit de se donner le droit de ne plus en vouloir, de ne plus haïr, de ne plus détester, le droit de se libérer... Après, chacun l'a, ce choix... Et peut-être qu'il faut du temps pour être capable de le faire... Voilà, avec coeur et espoir... Bien à vous Christiane Kolly
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