• Il est plus difficile de casser une croyance que de briser un atome [Albert Einstein]

    casser croyance

    La croyance est le processus mental expérimenté par une personne qui adhère à une thèse ou des hypothèses, de façon qu’elle les considère comme vérité. (Wikipédia)

    D'où viennent nos croyances ? De notre éducation, de notre milieu social ou religieux. Quand tel professeur ou tel membre de la famille donnait son opinion, nous l'acceptions comme vérité, il avait l'air si sûr de ce qu'il disait, et les adultes semblaient détenir la vérité. Quand j'étais enfant je me posais cette question : si j'étais née dans une tribu d'Afrique et que je vivais nue, à quoi je croirais, certainement pas aux mêmes idées ? Il existe toutes sortes de théories en face lesquelles nous n'avons jamais douté, la terre est ronde par exemple et pourtant, s'il y a un endroit qui se nomme Finistère, c'est parce qu'il fut un temps où l'on croyait que c'était le bout du monde. Croyance, tenir pour vrai...

    La première fois que j'ai entendu parler de réincarnation, j'ai trouvé l'idée intéressante, bien que cela ne faisait absolument pas partie de ce que j'avais appris. Et quand j'ai entendu Lise Bourbeau dire : "Faites-vous votre propre idée, si croire en la réincarnation fait votre affaire, parce que c'est plus agréable de se dire qu'il y avait quelque chose avant et qu'il y aura quelque chose après, alors tenez-le pour vrai et dites-vous que c'est peut-être momentané et que si demain vous entendez quelque chose qui vous convient mieux, vous en changerez.", j'ai décidé d'aller dans ce sens.

    Comment réagissons-nous quand une nouvelle théorie nous arrive aux oreilles ? Préférons-nous rester du côté "officiel", du côté de ceux qui ont choisi pour nous parce qu'ils ont reçu le droit de penser à notre place ? Et si le système, basé en premier lieu sur l'économie était en phase terminale ? Et si l'homme revenait au centre des préoccupations ? Nous pourrions arrêter d'avoir peur de la maladie, peur de la mort, peur du manque ou peur de la souffrance, peurs largement exploitées par le système. Nous pourrions commencer à interroger notre coeur, comme savent faire les enfants, et à écouter ses réponses.

    L'amour, le pardon, le partage et la solidarité seraient nos modus vivendi et le monde serait plus beau. Oui, je sais, je suis un utopiste... 

    Christiane Kolly - 1er décembre 2014


  • Commentaires

    1
    christine
    Mardi 2 Décembre 2014 à 12:59
    je suis tout à fait d'accord avec ce qui a été dit dans ce texte car j'ai eu les mêmes pensées. Je suis tellement contente de lire ceci, je me dis: ha je me croyais seule à penser cela, je me croyais venir d'une autre planète! Si seulement on était nombreux à penser dans ce sens pour la société change enfin! Merci pour ce texte!
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    2
    landleben 6
    Mardi 2 Décembre 2014 à 14:01
    Bravo , Bravo , mille fois d'accord Chriatiane ,où a tu appris ces cette sagesse ? Pierre Geavertr
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