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  • Des millions de personnes chaque année vont consulter leur médecin pour se faire retirer des bouchons de cire dans les oreilles.

    SNI_cire-oreilles-600x367Sur Internet, on trouve d’innombrables produits, sérums et bougies pour nettoyer les oreilles, dont beaucoup ne sont absolument pas recommandés.

    Lorsqu’une personne se lève le matin et prend sa douche, se passer un bâtonnet de coton dans les oreilles pour en retirer la cire paraît être un geste de bonne hygiène.

    Mais en réalité, la cire d’oreille, ou cérumen, est justement produite par vos oreilles pour les nettoyer naturellement et protéger la délicate mécanique de l’audition des intrusions de bactéries et de champignons. C’est un produit naturel, bénéfique pour votre santé, et dont vos oreilles ont besoin. Alors, ce n’est pas la peine d’essayer de vous en débarrasser, bien au contraire.

    Comment le cérumen nettoie vos oreilles

    Chaque fois que vous mâchez, le cérumen est poussé vers l’extérieur, emmenant avec lui toute la poussière, saletés et particules de matières qui pourraient s’accumuler dans le canal, et en particulier les cellules mortes de vos tympans.

    Le cérumen est riche en acides gras saturés, en lysozyme et il est acide, ce qui en fait une excellente protection contre les bactéries dangereuses, en particulier le staphylocoque doré, et l’Escherichia Coli.

    Enfin, contrairement à ce qu’on raconte parfois, la cire des oreilles n’empêche nullement d’entendre. Au contraire, grâce au cholestérol, au squalène et aux nombreux acides et alcools gras à longue chaîne qu’elle contient, elle lubrifie et empêche l’assèchement et la démangeaison de la peau à l’intérieur du canal auditif, et aide à la maintenir jeune.

    Si vos oreilles produisent tant de cire qu’on la voit de l’extérieur, « la confiture d’orange » comme disent mes enfants, n’hésitez évidemment pas à la nettoyer ! Vous pouvez utiliser de l’eau savonneuse, de l’eau oxygénée diluée, ou un coton tige, mais l’important est de vous contenter de laver le pavillon de votre oreille, et l’entrée du conduit, mais surtout, n’allez pas creuser loin à l’intérieur.

    Que faire en cas de gros bouchon

    Il est capital de comprendre que la « cire d’oreille » n’est pas du tout de la cire : c’est une substance soluble dans l’eau. Cela veut dire que, même si vous avez un gros bouchon dur bloqué dans le canal auditif, vous n’avez pas besoin d’acheter les produits coûteux vendus dans le commerce.

    Faites simplement couler un petit peu d’eau, à température corporelle, dans votre conduit auditif, puis laissez la nature faire son travail. L’effet mécanique de vos mâchoires, lorsque vous mangez, aura pour effet de pousser ce bouchon peu à peu vers l’extérieur.

    Mais n’allez pas le chercher avec un coton-tige car  vous risquez plus de l’enfoncer encore, voire de vous blesser le tympan.

    Que penser des bougies nettoyantes ?

    Des bougies nettoyantes sont proposées à la vente, et certains leur attribuent des vertus spirituelles, telles que le « rééquilibrage énergétique ».

    Je ne me prononcerai pas à ce sujet, mais en revanche, il est clair que ces bougies ne permettent pas de nettoyer les oreilles.

    Les vendeurs vous expliquent que ces bougies nettoient le cérumen par aspiration mais en réalité, l’aspiration provoquée par la combustion de la bougie est beaucoup trop faible pour aspirer cette substance collante. Au contraire, l’expérience montre que c’est plutôt la cire de la bougie qui risque de se retrouver dans vos oreilles, plutôt que le contraire !

    Les résidus que vous retrouvez dans le canal de la bougie ne proviennent pas du tout de votre oreille, mais de combustion de la bougie elle-même. (1)

    Quant à ceux qui prétendent que la chaleur de la bougie ferait fondre le cérumen, une expérience menée en 2007 au Canada a mesuré la température de la base de la bougie, pendant que celle-ci brûlait. La température la plus haute relevée est de 22°C, soit bien en-dessous de la température corporelle qui varie entre 36,1°C et 37,8°C. L’étude conclut donc à l’impossibilité pour une bougie d’oreille de faire fondre le cérumen. (2)

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis


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  • Le journal américain The New-York Times a publié la semaine dernière un article extraordinaire intitulé « L’île les gens oublient de mourir » (The Island Where People Forget To Die). (1)

    SNI_icare-vieillesse-600x367Il rapporte l’histoire d’un combattant de la seconde Guerre mondiale d’origine Grec, Stamatis Moraitis, qui partit s’installer aux Etats-Unis après l’Armistice.

    Alors qu’il avait adopté le style de vie américain, avec villa en Floride, deux voitures, trois enfants, Stamatis Moraitis apprit en 1976 qu’il avait un cancer des poumons. Neuf médecins confirmèrent le diagnostic et lui donnèrent neuf mois à vivre. Il avait 62 ans.

    Il décida alors de retourner avec son épouse sur son île natale d’Icare, en mer Egée, pour être enterré aux côtés de ses ancêtres dans un cimetière ombragé surplombant la mer. Stamatis s’installa dans une maisonnette blanchie à la chaux, au milieu d’un hectare de vignes escarpées, sur la côte nord-est d’Icare, et se prépara à mourir…

    Il se prépare à mourir, puis…

    D’abord, il passa ses journées au lit, soigné par sa mère et sa femme. Mais bientôt, il redécouvrit la foi de son enfance, et commença à se rendre, chaque dimanche matin, à la petite chapelle grecque orthodoxe en haut de la colline,son grand-père avait été pope. Lorsque ses amis d’enfance apprirent son retour, ils commencèrent à lui rendre visite chaque après-midi. Leurs conversations pouvaient durer des heures, et s’accompagnaient invariablement d’une ou deux bouteilles de vin du cru. « Autant mourir heureux », se disait Stamatis.

    Pendant les mois qui suivirent, quelque chose d’étrange se produisit. Il dit qu’il commença à sentir ses forces le regagner. Un jour, se sentant entreprenant, il planta quelques légumes dans son jardin. Il ne projetait pas de les récolter lui-même, mais il appréciait le soleil, et respirer l’air de la mer. Il faisait cela pour sa femme, pour qu’elle puisse profiter des légumes quand il serait parti.

    Six mois s’écoulèrent. Stamatis Moraitis était toujours vivant. Loin d’entrer en agonie, il avait agrandi son potager et, sentant ses forces revenir, il avait aussi nettoyé la vigne familiale. S’accommodant de mieux en mieux du rythme de vie paisible de la petite île, il se levait le matin quand bon lui semblait, travaillait à la vigne jusqu’en début d’après-midi, se faisait un bon déjeuner, puis enchaînait sur une longue sieste. Le soir, il prit l’habitude de se rendre à la taverne du coin,il jouait aux dominos jusqu’à une heure avancée. Les années passèrent. Sa santé continua à s’améliorer. Il ajouta quelques pièces à la maison de ses parents. Il développa la vigne jusqu’à produire 1500 litres de vin par an. Aujourd’hui, 35 ans plus tard, il a atteint 97 ans (selon un document officiel qu’il conteste ; car lui affirme en avoir 102) et il n’a plus le cancer. Il ne suivit jamais de chimiothérapie, ne prit aucun médicament d’aucune sorte. Tout ce qu’il fit fut de partir pour Icare.

    Son cas est-il représentatif ?

    Le cas de Stamatis Moraitis, et de l’île d’Icare, est rapporté par un scientifique de la National Geographic Society (éditrice du fameux magazine National Geographic), qui s’est spécialisé dans l’étude du mode de vie des populations bénéficiant d’une longévité exceptionnelle.

    Toutes sortes de belles histoires ont été racontées sur les habitants de la vallée de Vilcabamba en Equateur, les Hounzas dans le nord du Pakistan, et les montagnards du Caucase en Géorgie, supposés vivre au-de de cent ans en moyenne. Mais on sait aujourd’hui qu’à l’origine de ces mythes, il y a el simple fait que la plupart des habitants ne connaissaient pas leur âge, et que des explorateurs un peu rêveurs se laissèrent abuser, peut-être volontairement !

    En revanche, il est bien établi aujourd’hui que les femmes qui vivent le plus longtemps au monde sont sur l’île d’Okinawa, au Japon. Concernant les hommes, c’est la province de Nuoro, en Sardaigne, qui compte la plus haute concentration de centenaires.

    Au Costa-Rica, sur la péninsule de Nicoya, une population de 100 000 métis a été découverte, ayant un taux de mortalité plus bas que la moyenne à 50 ans. Et il existe une ville en Californie, Loma Linda,habitent des Adventistes du Septième-Jour (une église inspirée par le christianisme), dont l’espérance de vie dépasse de 10 ans la moyenne américaine.

    Sur la ville d’Icare, le démographe belge Michel Poulain a déterminé que les habitants atteignent l’âge de 90 ans deux fois et demi plus souvent que les Américains, dans une étude avec l’Université d’Athènes.

    Les hommes, en particulier, ont même quatre fois plus de chance d’atteindre 90 ans que les hommes Américains, et en général en meilleure santé. Plus beau encore, ils vivent 8 à 10 ans de plus avant de mourir de cancer ou de maladie cardiovasculaire, ils souffrent moins de dépression, et leur taux de démence sénile n’est que d’un quart celui de la population américaine !

    Les secrets d’Icare

    Selon le Docteur Leriadis, qui vit et soigne les habitants d’Icare, leur bonne santé tient à leur mode de vie et aux bonnes relations sociales qui existent entre les habitants, mais aussi à une sorte de tisane, « le thé des montagnes », faite d’herbes sèches qui poussent sur cette île, et qui est consommée en fin de journée : il s’agit d’un mélange de marjolaine sauvage, de sauge, de romarin, d’armoise, de feuilles de pissenlit et de menthe (fliskouni), auquel on ajoute un peu de citron.

    Le Dr Ionna Chinou, professeur de Pharmacie à l’Université d’Athènes, et une des meilleures expertes européennes des propriétés bioactives des plantes, confirme : la menthe sauvage combat la gingivite et les problèmes gastro-intestinaux. Le romarin est un remède contre la goutte. L’armoise améliore la circulation sanguine. Cette tisane est une source importantes de polyphénols, aux fortes vertus antioxydantes. La plupart de ces plantes sont légèrement diurétiques, ce qui est bon contre l’hypertension.

    Le miel, aussi, est considéré comme une panacée. « Ils ont des types de miel ici, que vous ne verrez nulle part ailleurs dans le monde », selon le Docteur Leriadis. « Ils l’utilisent pour tout, depuis le traitement des blessures à la gueule de bois, ou contre la grippe. Les personnes âgées ici commencent toujours leur journée par une cuillerée de miel, qu’elles prennent comme un médicament. »

    Les bases de l’alimentation à Icare

    Au petit-déjeuner, les habitants d’Icare boivent du lait de chèvre, du vin, de la tisane de sauge ou du café, du pain et du miel. Au déjeuner, ce sont presque toujours des lentilles ou des haricots, des pommes de terre, de la salade de pissenlit, de fenouil et d’une plante ressemblant aux épinards appelée horta, ainsi que les légumes du potager selon la saison, le tout accompagné d’huile d’olive. Le dîner se compose de pain et de lait de chèvre. A Noël et à Pâques, ils tuent le cochon familial et mangent le lard par petites quantités pendant les mois qui suivent.

    A noter que le lait de chèvre contient du tryptophane, un acide aminé précurseur de la sérotonine, l’hormone de la bonne humeur.

    Le Dr. Christina Chrysohou, cardiologue à la Faculté de decine de l’Université d’Athènes, a étudié le régime de 673 habitants d’Icare, et a constaté qu’ils consomment six fois plus de légumineuses (haricots, lentilles, pois) que les Américains, mangent du poisson deux fois par semaine et de la viande cinq fois par mois, et boivent deux à trois tasses de café et deux à quatre verres de vin par jour.

    Bien entendu, la bonne santé des habitants d’Icare tient peut-être aussi à ce qu’ils ne mangent pas. La farine blanche et le sucre sont absents de leur régime traditionnel.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

    Sources:

    http://www.nytimes.com/2012/10/28/magazine/the-island-where-people-forget-to-die.html


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