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Gratitude à nos ennemis
"Pour ceux qui chérissent la compassion et l'amour, la pratique de la tolérance est essentielle, et pour cela un ennemi est indispensable. Ainsi, nous devrions éprouver de la gratitude à l'égard de nos ennemis, car ce sont eux qui nous aident le mieux à développer un esprit tranquille. " [Dalai Lama]
Évidemment, quand vous êtes en face de la personne qui vous tape sur les nerfs, mais oui, celle qui trouve la phrase qui vous fait flipper, pour moi ce serait : "Mais vous êtes toute rouge, Madame Kolly" ou "Non, non, non il ne l'a pas fait." (ça c'était la dernière fois que j'ai vu ma mère)... oui, quand vous êtes en face, c'est moins simple, ça demande une bonne dose d'humilité et surtout cette envie de dépasser les choses, d'évoluer, de comprendre, d'aller plus loin, ou simplement de ne plus être à la merci des réflexions des autres, de développer un esprit tranquille comme dit le Dalai Lama.
Mais revenons à ces ennemis d'un moment, j'entends bien. Le rouge et moi, c'est une vieille histoire, je l'ai détesté durant 40 ans, le rouge du sang, le rouge de la colère. Mais vous le savez, toute pièce a deux faces et l'autre c'est le rouge de la puissance, le rouge de l'amour. Je l'ai apprivoisé, je viens même de m'acheter un fauteuil ballon avec l'intérieur rouge, mais il me reste quelque chose, et la personne qui m'a fait cette réflexion était là pour me permettre de m'en rendre compte. Quant à ma mère qui prétendait en toute mauvaise foi, selon moi évidemment, quelque chose que je savais être le contraire, tiens le rouge m'est aussi monté au visage, et bien il est possible qu'elle ait eu un trou de mémoire, cette vénérable octogénaire, l'important ici pour ma tranquillité intérieure c'est de réaliser ce que cela me fait, et non si c'est vrai ou faux. La mauvaise foi, et bien il m'arrive, pour atténuer une vérité qui ne m'est pas favorable, de ne rien dire, ou d'en dire la moitié, par couardise ou par peur, mais ça c'est une autre histoire.
Alors oui, une immense gratitude à l'égard de ma mère, qui est si souvent mon miroir, et à chaque personne que je croise sur mon chemin et qui me permet d'aller toujours plus confortablement vers la paix de l'esprit.Christiane Kolly - Février 2013
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