Oui, j'ai mis la fin en majuscules, vous savez pourquoi ? Parce que dans mon éducation catho, on m'a souvent parlé de la première partie "Tu aimeras ton prochain", mais il me semble que le "comme toi-même" a passé à la trappe. S'aimer soi-même, mais vous n'y pensez pas... c'est prendre le risque de passer pour une égoïste.
Égoïsme : Tendance à privilégier son intérêt propre aux dépens de celui du reste du monde en général, ou d'autrui en particulier; normalement considéré comme un défaut. C'est là où le bât blesse. Penser d'abord à soi-même, c'est inné, instinctif, regardez les enfants qui disent spontanément je veux ceci, je ne veux pas cela... Plus tard, l'éducation les formate, les fait rentrer dans le moule, tu dois partager, tu dois penser à ton frère ou à ton voisin d'abord... Mais si le frère ou le voisin, lui, suit son instinct ? Qui va penser à moi ?
Sans partir dans le nombrilisme, je tiens pour vrai que la seule personne capable d'abord de déterminer mes besoins et ensuite de trouver les moyens de les satisfaire, c'est moi-même, personne d'autre n'habite ma tête, mon cœur, mon corps pour savoir ce qui est bon pour moi.
Ainsi, en m'occupant de mes propres besoins, je serai une personne comblée, parce que je choisirai ce qui est bon pour moi. N'êtes-vous pas comme moi attirés par les gens bien dans leur peau, qui rayonnent et diffusent joie et bonne humeur ? C'est le plus beau cadeau que l'on puisse faire à autrui, c'est de la générosité automatique.
Aimez-vous, donc ! Inconditionnellement ! Comme vous aimeriez qu'on vous aime, en favorisant l'encouragement plutôt que la critique, le merci plutôt que le reproche, le pardon plutôt que la punition ! Allez, soyons fous : créez avec vous-mêmes votre plus belle histoire d'amour !
Christiane Kolly - 4 novembre 2014