On ne peut avoir peur d’une chose que l’on est occupé à aimer... - Marie-Pier Charron
Comme c'est simple! Comme c'est bien dit! La difficulté, c'est de rester vigilant, de se poser la question régulièrement, 10 fois par jour, aussi souvent qu'il le faut au début : A quoi est occupé mon esprit en ce moment ? Et aussitôt que la réponse est : peur de ne pas être à la hauteur, regret d'avoir fait ceci ou cela, remord, culpabilité, désir de vengeance, honte, enfin la liste pourrait prendre plusieurs infolettres, nous sommes si imaginatifs dans le domaine, sitôt disais-je que nous nous prenons en flagrant délit, comme si nous étions un gendarme bienveillant, en flagrant délit de culture de sentiments ou d'émotions qui ne nous font pas du bien, inverser le mouvement, prendre contact avec cette merveilleuse capacité que nous avons tous au fond du coeur d'aimer, cette capacité de donner.
C'est un travail de rénovation de l'esprit en quelque sorte, prendre l'habitude d'avoir de bonnes pensées, de rester en contact avec le beau, le bon...
Tiens, ça me fait penser à une histoire d'oiseaux, et aussi à une histoire de cuve tirée du livre de Bernard Montaud, "César l'éclaireur", une merveille que je vous recommande d'ailleurs.
Christiane Kolly - Juin 2010