Bonjour, aujourd'hui, je vais vous parler du troisième accord toltèque, parce que j'ai trouvé une histoire qui l'illustre très bien.
"Un représentant crève un pneu de sa voiture en rase campagne. Il ouvre son coffre cherche son cric... en vain. Pas de cric. Comme il se trouve sur une petite route au milieu de nulle part, en plein juillet, il se dit que personne ne va passer par là pour le secourir. Il décide de se rendre au village le plus proche, dont il voit le haut du clocher au loin, pour emprunter un cric.
Le chemin est long, il fait chaud, et en route, d'abord il se dit :
Est-ce qu'ils vont seulement avoir un cric à me prêter ?
Il avance encore, et, tout transpirant, il se dit :
Et je connais les gens du coin, ils n'aiment pas les étrangers !
Il marche encore, et continue son monologue :
Ils ne me connaissent pas, vont-ils seulement vouloir me le prêter, ce cric ?
Et il continue ainsi son délire, s'imaginant les scénarios les plus désagréables. Il est pris à partie par les villageois qui trouvent louche qu'il veuille emprunter un cric. Il propose de l'acheter, mais personne ne veut lui en vendre un, et caetera, et caetera. Il s'approche du village, de plus en plus énervé intérieurement, il se met au milieu de la place et hurle :
Eh bien, puisque c'est comme ça, votre cric, vous pouvez vous le garder !"
Cela démontre très bien à quel point il est toxique de faire des suppositions. Combien de fois nous imaginons-nous ainsi des objections qui ne seront jamais levées, ni confirmées, des craintes sans fondement, et combien de fois n'osons-nous pas demander par peur d'être rejetés ?
Pourrons-nous le garder à l'esprit, le réciter comme mantra, jusqu'à ce que cela devienne une bonne habitude : NE FAIS PAS DE SUPPOSITIONS.
Rappel des accords toltèques :
Que ta parole soit impeccable.
Ne prends pas les choses personnellement.
Ne fais pas de suppositions.
Fais de ton mieux.
Voilà... et toujours, yaka...
Christiane Kolly - 5 mars 2014