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"Extrait de www.evolution-101.com, Denis St-Pierre"
« L’objet de toute dispute ne doit pas être le triomphe, mais le progrès. »
Les relations avec nos proches sont d’une importance capitale. Les conflits avec ceux-ci sont donc risqués. Voici différentes façons de réduire ce risque :
- Demeurer calme
Dans un conflit, il y a parfois des discussions émotionnelles ou même orageuses. Alors, certains sont tentés de dire des choses qui dépassent leur pensée. Pour mieux résister à cette tentation, il est préférable de faire des efforts dès le début de la conversation pour garder notre calme, car une fois que le ton a monté, il devient plus difficile de faire marche arrière. - Ignorer les offenses minimes
Avant de vous laisser entraîner dans un conflit avec un être aimé, demandez-vous si c’est vraiment justifié. Nous avons parfois tendance à faire des montagnes avec des riens. Si le sujet du désaccord n’en vaut pas vraiment la peine, considérez simplement d’abandonner la bataille. - Renoncer au ressentiment
Nous avons parfois tendance à nous cramponner à des rancœurs nées d’un simple malentendu. Il est important de faire des efforts pour pardonner. Sinon, nous serons tentés de ressasser les gestes ou les paroles qui nous ont offensés. Et ceci empêchera la résolution du conflit. - Être diplomate
Lors d’un conflit, les gestes et paroles sont parfois mal interprétés parce que l’atmosphère est porteuse d’une charge émotive. Conséquemment, il est avantageux d’être diplomate afin d’éviter que certaines de nos paroles, qui seraient anodines en temps normal, ne soient mal perçues à cause du conflit. En particulier, nous devons être très prudents lorsque l’on tente de faire de l’humour pour détendre l’atmosphère. Lors d’un conflit, une blague, normalement sans conséquence, peut facilement être mal interprétée. - Se remémorer les conflits passés
Si la relation avec votre proche a une longue histoire, il se peut que vous ayez déjà résolu auparavant d’autres conflits avec cette personne. Essayez de vous rappeler comment ces conflits ont été résolus. Et, gardez en tête que le soleil a brillé à nouveau sur votre relation après ces conflits. - Considérer le niveau de flexibilité de votre proche
Est-ce que votre proche a toujours été intransigeant dans le passé ? Si oui, sachez que vos chances de le faire changer d’idée maintenant sont faibles. Conséquemment, ce conflit est particulièrement risqué pour votre relation avec cette personne. Dans ce contexte, il est important de rappeler poliment à votre partenaire les limites à ne pas franchir. Et à long terme, si vous vous laissez trop faire, son comportement ne changera pas et il pourrait même s’amplifier. - Éviter les concessions abusives
S’il s’agit d’une relation à laquelle vous tenez à tout prix, vous aurez tendance à faire d’importantes concessions. Mais soyez prudent. Si vous faites une concession qui va à l’encontre de vos valeurs profondes, vous créez une bombe à retardement. C’est-à-dire que vous accumulerez avec le temps de la frustration à cause de cette concession. Et tôt ou tard, le conflit refera surface. Par ailleurs, il est important d’être flexible. Donc, faites preuve d’équilibre et choisissez bien vos concessions. - Utiliser « Je » plutôt que « Tu »
Les phrases qui commencent par « Tu », tel que « Tu ne fais jamais…» ou « Tu es toujours…» peuvent être perçues comme des offenses ou même des menaces. Pour éviter ce malentendu, il est préférable d’utiliser des phrases qui commencent par « Je » plutôt que « Tu ». De cette manière, nous exprimons nos sentiments sans donner l’impression d’attaquer. - Distinguer la personne du conflit
Il est utile de se rappeler les qualités de la personne avec laquelle nous sommes en conflit. Par exemple, votre époux(se) est la même personne qu’avant le conflit. Il a les mêmes qualités, ces qualités qui ont fait en sorte que vous l’avez choisi comme partenaire de vie. Ne laissez pas un conflit devenir un écran entre vous et la personne que vous aimez. - Éviter les moments non propices à la discussion
Il est déconseillé de discuter :
– lorsque nous sommes épuisés,
– après consommé des drogues ou boissons alcoolisées,
– dans un lieu trop bruyant,
– lorsque d’autres personnes sont présentes.
Pour entamer le dialogue, il est préférable de se retirer dans un endroit paisible et loin de tous. Si vous avez un terrain approprié, il peut être bénéfique de sortir pour aller discuter calmement dans la cour ou tout autre coin de nature tranquille. - Écouter pour mieux comprendre
Ne pas écouter peut être une source importante de conflit. Et l’inverse contribue à régler n’importe quel désaccord. Écouter implique de faire des efforts pour comprendre l’autre. Donc, être à l’écoute passivement est insuffisant. Il faut faire écho à ce que nous entendons. Pour s’assurer de bien interpréter ce qui a été dit, il est utile de reformuler dans nos propres mots et de demander à notre proche si c’est bien ce qu’il voulait exprimer. Un grand nombre de conflits ont pour origine une communication inadéquate, dans ce contexte la reformulation est particulièrement avantageuse. - Écrire au besoin
Parfois, la communication verbale devient trop difficile pour différentes raisons : nervosité, gêne, frustration ou émotion intense. N’hésitez pas alors à vous exprimer par écrit. Choisissez un médium avec lequel vous êtes tous les deux confortables : papier, carte, courriel/email ou SMS/texto. Relisez attentivement avant d’envoyer. Si approprié, demandez à un ami de relire ce que vous avez écrit afin de savoir comment votre message peut être interprété. Finalement, ne demandez pas de réponse rapide et faites preuve de patience. - Considérer le rythme de l’autre
Certains veulent absolument régler les conflits rapidement. D'autres préfèrent réfléchir longuement. Il est important de considérer le rythme de notre proche afin de ne pas le brusquer. Sinon le conflit risque de s’envenimer. - Reconnaître les sentiments de l’autre
Il est important d’accepter ce que votre proche ressent. Si les rôles étaient inversés, vous auriez peut-être le même sentiment. Par exemple, s’il se sent délaissé, acceptez ce sentiment même si vous croyez qu’il a tort de voir la situation de cette façon. Son sentiment d’abandon est un fait qu’il faut considérer pour résoudre le conflit. Pour ce faire, il est parfois utile de lui de demander pourquoi il ressent cette émotion. Finalement, voici des phrases à éviter dans ce contexte :
– « Tu n’as aucune raison d’avoir cette émotion. »
– « Tu prends les choses trop au sérieux. »
– « Tu as tort, alors pourquoi en faire un plat. » - Utiliser la médiation au besoin
Parfois, la situation est tellement intense que les personnes en conflit ne peuvent en arriver seules à un accord. Il devient alors nécessaire de faire appel à un médiateur. La médiation a principalement pour but de faciliter le dialogue. Le médiateur doit maintenir une position neutre et impartiale. Dans cette position favorable, il doit amener les personnes concernées à trouver elles-mêmes une solution satisfaisante pour les deux parties. Seule une personne impartiale non impliquée dans le conflit peut jouer le rôle de médiateur. - Penser avant de parler
Plusieurs conflits s’enveniment parce qu’on ne sait pas tenir sa langue. Par exemple, lors d’une dispute avec un être cher, vous laissez échapper par inadvertance quelques mots insultants. Et votre proche s’en offusque sévèrement. Alors, vous venez peut-être d’envenimer votre relation avec cette personne pour un bon moment. Il est donc avantageux d’être attentif à nos paroles afin de ne pas blesser les gens. Trop de désaccords initialement sans conséquence tournent au vinaigre à cause de quelques mots maladroits. - Prendre une pause au besoin
Observez-vous pendant une discussion tendue et vous verrez que votre bonne volonté et votre patience diminuent après un certain temps. Donc, évitez les longs entretiens avec la personne avec qui vous êtes en conflit. Au besoin, décrétez une trêve et dites poliment à votre proche que vous devez vous retirer pour mieux discuter plus tard. Mais, ne le faites pas d’une façon abrupte. Utilisez par exemple la phrase suivante : « Je suis fatigué. Est-ce que l’on pourrait prendre une pause et en reparler sans faute ce soir ou demain ? » Pendant ce temps, essayez de changer d’air et de vous reposer. À votre retour, vous verrez les choses un peu différemment. Vous pourrez alors prendre un certain recul par rapport au conflit. - Éviter d’en parler temporairement
Parfois, ce n’est pas le conflit lui-même qui est particulièrement pénible, mais plutôt le fait de devoir en discuter fréquemment. Dans cette situation, il peut être approprié de s’entendre pour éviter le conflit comme sujet de conversation à certains moments. Par exemple, des époux peuvent convenir de ne pas discuter du sujet de discorde les jours de semaine. Cela leur donne cinq journées où le sentiment de frustration associé au conflit disparaît en partie. - Se donner du temps de qualité
Si le contexte s’y prête, faites des activités de loisirs avec votre proche. Par exemple, assistez à un spectacle ou à un film humoristique avec cette personne. De tels divertissements ont pour effet de détendre l’atmosphère et de faciliter les échanges agréables. Évidemment pendant ces activités, convenez avec votre proche de ne pas parler du conflit. - Ne pas ressasser inutilement le passé
Les longues relations ont typiquement une histoire parsemée de moments difficiles. Évitez de déterrer les disputes du passé pour en faire des reproches. Laissez-en terre les squelettes offensants du passé et votre relation aura un meilleur avenir. - Prévenir le prochain conflit
Lorsque nous sommes en conflit avec un proche, il est utile de se remémorer les mérites de celui-ci pour apaiser nos émotions. Mais cet exercice mental devient difficile lorsque le conflit est intense. Alors prenez de l’avance, dressez par écrit la liste des qualités de votre proche avant d’être en conflit avec lui. Écrivez également ce que vous ressentez pour cette personne. Et lorsque la relation devient difficile, relisez cette liste. Elle stimulera votre motivation pour éviter ou régler le conflit.
Conclusion
Une fois le conflit terminé, que se passe-t-il ? La vie continue. Vous avez peut-être blessé par votre proche. Il vous a peut-être blessé. Malgré tout, il faudra autant que possible vivre la suite des événements avec sérénité. En dépit de tout, vous devez continuer à aimer votre proche. Même si ce dernier vous a fait mal, ne perdez jamais votre amour, parce qu’alors vous perdriez votre inspiration et votre joie de vivre. Évidemment, certains cas sévères (relations avec violence par exemple) ne s’appliquent pas à cette recommandation d’amour inconditionnel.« Les querelles ne dureraient pas longtemps, si le tort n’était que d’un côté. »
La Rochefoucauld« Lors d’un conflit, rappelez-vous que l’autre aussi mène un dur combat dans la vie. » Auteur inconnu
ANNEXE : Au besoin, se distraire afin de se calmer :
Dans le contexte d’un conflit intense, il devient parfois difficile de garder son calme. Voici quelques exercices mentaux qui ont pour effet de nous distraire un peu et ceci est souvent suffisant pour adoucir une colère. Donc, lorsque vous êtes sur le point d’exploser de rage, si possible retirez vous dans un endroit calme, au besoin prétextez d’aller à la salle de bain. Et faites un des exercices suivants pendant quelques minutes. Cette distraction sera souvent suffisante pour tempérer votre colère, et éviter de faire ou de dire des choses regrettables :
- compter à reculons 2 par 2 en partant de 50, c’est-à-dire : 50, 48, 46…,
- faire la liste détaillée de vos cinq derniers repas, en commençant par le plus récent,
- fredonner en silence les paroles de votre chanson préférée,
- faire la liste des cinq derniers films que vous avez vus, ou romans que vous avez lus,
- faire la liste chronologique des cinq derniers présidents ou premiers ministres de votre pays.
votre commentaire - Demeurer calme
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Etre un « alpha » n’est pas une question de genre, et il y a des hommes alphas, mais aussi des femmes alphas. La caractéristique principale de ces personnes, c’est qu’elles s’imposent comme des personnes de pouvoir au travail et dans le monde des affaires. Pour faire simple, les alphas donnent les ordres, et les betas les exécutent. Dans Elite Daily, Preston Waters liste 25 caractéristiques que toute personne se doit de présenter si elle veut être reconnue comme un alpha:
- L’alpha est tenace. Il n’abandonne jamais. Il est la tortue, et non le lièvre, le dernier à être encore là. Il n’y a aucune limite à sa détermination.
- L’alpha a beaucoup de confiance en lui. Il peut marcher dans une pièce où il ne connaît personne, tout en devenant le centre d’attraction de l’assistance.
- L’alpha est en excellente condition physique. Il a l’air en bonne santé et il est attirant.
- L’alpha est courageux. Ce n’est pas qu’il n’a pas peur, mais plutôt qu’il l’accepte et qu’il accepte de faire face à chaque opportunité. Il comprend qu’il faut être courageux pour avancer.
- L’alpha est intéressant. Il a un bon sens de l’humour et c’est un orateur captivant.
- L’alpha a des histoires à raconter. Sa vie est exceptionnelle et il a vécu des aventures que tout le monde voudrait connaitre.
- L’alpha sait se moquer de lui-même. On ne peut jamais réellement railler un alpha, car il se joint à la moquerie, et personne ne peut mieux se moquer de lui que lui-même.
- L’alpha est modeste. Il n’oublie jamais d’où il vient et garde les deux pieds sur Terre.
- L’alpha a soif de connaissances. Il veut toujours apprendre et savoir le plus de choses possibles. Sa maitrise d’une grande variété de sujets lui permet d’entrer en contact avec n’importe qui.
- L’alpha est extrêmement sympathique. Avec lui, on passe toujours du bon temps, quelques soient les circonstances.
- L’alpha choisit ses mots. Il ne parle pas pour le plaisir de parler, il respecte le pouvoir des mots et sait comment en obtenir exactement ce qu’il veut.
- L’alpha a un but. Alors que beaucoup errent dans leur propre vie en essayant de se trouver, l’alpha se concentre sur son propre développement, et chaque jour, il se rapproche de son objectif.
- L’alpha travaille dur. Il sait qu’on ne peut rien accomplir de formidable sans un objectif défini, et sans travailler dur.
- L’alpha n’est pas un angoissé. Il comprend qu’il ne peut pas tout contrôler. Il fait ce qu’il peut pour contrôler ce qui lui est possible de contrôler, mais il ne s’inquiète pas de ce qui lui échappe. Il ne s’inquiète pas du lendemain : il préfère se concentrer sur le présent.
- L’alpha est un combattant. Ce n’est ni un violent ni une personne fragile sur le plan émotionnel, qui recherche systématiquement le conflit. Il ne se bat que lorsque c’est la seule chose logique à faire, que ce soit physiquement ou moralement. Et lorsque cela se produit, il se bat pour gagner.
- L’alpha a du style. Il est soucieux de son apparence et il en obtient du respect. Il sait s’habiller de façon élégante. On ne peut confondre les hommes alphas avec les métrosexuels.
- L’alpha sait qui il est et il a des valeurs et des principes. Il ne s’en écarte pas et il est prêt à les défendre, même s’il se retrouve isolé dans son combat.
- L’alpha aime la compétition. Il ne supporte pas de perdre. Son esprit de compétition est ce qui le propulse dans la vie.
- L’alpha est son propre maître. Il n’est pas dirigé par d’autres, il n’est pas jaloux avec les femmes et ne cherche pas à contrôler les autres.
- L’alpha est une personne de valeur. Einstein savait que le succès est une question de valeur. « N’essayez pas d’être quelqu’un qui réussit, mais essayez plutôt d’être une personne de valeur », disait-il. L’alpha est un homme de valeur qui améliore la vie des autres lorsqu’il les connait.
- L’alpha aide les autres. Il est généreux et aime rendre les autres heureux.
- L’alpha est un leader qui mène par l’exemple. Il ne dit pas aux autres comment il faut vivre, mais il vit de la manière qu’il considère être la meilleure, et les gens le suivent.
- L’alpha voit des opportunités là où les autres voient des échecs. Achille, William Wallace et Napoléon ne voyaient pas l’échec comme la fin de l’expérience, mais comme une part nécessaire, une étape décisive. Un alpha sait qu’il va échouer, et cela lui permet d’essayer des choses que les autres n’osent pas faire.
- L’alpha est têtu. Son entêtement est ce qui lui permet de réussir. Rien ne peut l’arrêter quand il commence quelque chose qui le passionne.
- L’alpha n’essaye pas d’être un alpha. Il est authentique et il aime la vie, il veut vivre sa vie de la meilleure façon possible, en s’intéressant réellement aux autres.
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