• Nous pouvons créer la vision de l'univers de notre choix... Marie-Pier Charron

    «Nous pouvons créer la vision de l’univers de notre choix, puis accumuler des preuves qui la confirment.»
    – Barry Neil Kaufman


    Avez-vous parfois l’impression que la vie ne vous entend pas, ou encore qu’elle vous répond n’importe comment? Peut-être faites-vous des pieds et des mains afin d’atteindre un certain but, avec une intention claire et précise, pour vous buter constamment à une sorte de mur invisible?

    On sent tous intuitivement que l’on est fait de poussière d’étoiles, que l’on est connecté à l’énergie qui crée les mondes. C’est inné… quoi qu’on en pense intellectuellement, rien ne pourrait nous convaincre du contraire. Il est donc toujours troublant quand les choses ne vont pas comme on le voudrait – quand nos demandes ne semblent pas être «entendues». Cela nous donne l’impression que la vie ne nous aime pas, que l’univers nous ignore. Et qu’on le réalise ou non, ce sentiment nous affecte généralement bien plus encore que le fait de ne pas avoir ce que l’on veut.

    Il y a une raison pour laquelle la vie ne nous répond pas. Ou plutôt : il y a une raison pour laquelle elle semble ne pas nous répondre, parfois. C’est une nuance tellement cruciale, je soulignerais ce qui suit avec un gros marqueur jaune si je le pouvais (en fait, peut-être que je le peux… Voyons voir). C’est que la vie n’écoute pas le langage que l’on parle en surface, mais celui que l’on parle à un niveau beaucoup plus profond. Elle écoute des choses que l’on affirme et demande, sans même le réaliser, un langage que l’on parle «derrière» le langage que l’on a l’impression de parler.

    Imaginons que l’on est très généreux envers l’homme ou la femme que l’on fréquente. Notre intention est de vivre une belle union. Notre vision est d’aimer et d’être aimé abondamment. Nos actions sont remplies d’affection. Tout est parfait, n’est-ce pas? Mais imaginons maintenant que notre générosité s’appuie sur la croyance que l’on n’est pas digne d’amour tel que l’on est, et que l’on doit donc en faire beaucoup pour compenser. Soudainement, tout est complètement différent. On s’attendra probablement à ce que la vie entende notre générosité, ou notre intention d’avoir une belle relation. Mais elle entendra d’abord et avant tout la prémisse sur laquelle tout cela s’appuie – c’est-à-dire, l’idée que l’on n’est pas assez. Ainsi, les probabilités sont très élevées que l’amour nous glisse constamment des doigts, d’une façon ou d’une autre… ce qui confirmera ce que l’on pense de nous, bien sûr. Et si on était effectivement aimé profondément en retour, on se dirait que l’autre personne nous aime seulement à cause de notre générosité – non pas parce qu’on est magnifique tel que l’on est.

    Prenons un autre exemple. Imaginons que l’on se sent très petit et que l’on décide de bâtir une grosse entreprise lucrative pour prouver que l’on est grand et capable. On peut avoir le même projet pour plusieurs raisons très différentes, bien sûr, mais imaginons ici que notre désir prend racine dans un sentiment d’infériorité. Quel sera le résultat? Encore une fois, il sera probablement très difficile d’atteindre notre but, même si on donne tout ce que l’on a. Ce sera comme si une force invisible nous empêchait d’avancer, et chaque petit échec que l’on vivra nourrira le sentiment de petitesse dont on voulait tant se libérer. Oh, et même si on réussissait malgré tout (car il y a, bien sûr, toujours plus d’une croyance qui entre en jeu; je «sursimplifie» un peu les choses, ici…), on ne se sentira qu’encore plus petit dans notre grosse entreprise et notre grosse demeure. Cela ne peut faire autrement. Le sentiment de petitesse est la fondation sur laquelle toute notre démarche s’appuie.

    La vie nous écoute. Mais elle n’écoute pas ce que nous disons, ou même ce que nous affirmons, ou même ce que nous croyons en surface. Elle écoute l’énergie derrière – la prémisse sur laquelle nos désirs et nos actions reposent. On dit souvent que la pensée est puissante. Et elle l’est, effectivement. Mais ce qui l’est encore davantage est la pensée derrière la pensée – la pensée-maîtresse, si vous voulez. Notre intention peut être magnifique, nos actions peuvent être parfaites… mais si la pensée-maîtresse est toxique, elle contaminera tout le reste. C’est un peu comme essayer de bâtir un château sur un dépotoir.

    Tout cela est facile à observer sur le plan psychologique (si une personne ne se sent pas digne d’être aimée, par exemple, c’est sûr que les autres auront tendance à le sentir, à la croire, et souvent à agir en conséquence), mais il s’agit d’abord et avant tout d’un phénomène énergétique qui se produit sur la toile de fond de la vie – à ce niveau ultra fondamental sur lequel tout le reste se tisse.

    Ainsi, chaque fois que l’on met de l’argent de côté sur la prémisse que l’on n’est pas le type de personne qui peut ou pourra avoir un revenu important, on cultive cette réalité; chaque fois que l’on prend des suppléments alimentaires sur la prémisse que l’on est fragile et vulnérable, on nourrit la fragilité. Et si notre démarche spirituelle s’appuie sur la prémisse que l’on n’est pas O.K. tel que l’on est, notre spiritualité deviendra ironiquement l’outil de notre ego, et elle nourrira notre sentiment de ne jamais être assez évolué.

    C’est gros, n’est-ce pas?

    Il n’est certainement pas question ici de ne pas mettre d’argent de côté, de ne pas prendre de suppléments, de ne pas être très généreux envers les autres, et de ne jamais bâtir une grosse entreprise. J’espère que c’est évident. On parle d’être présent à l’énergie qui nous habite au moins autant qu’on l’est à nos désirs, à nos intentions et nos actions, tout simplement – car elle parle plus fort que toutes les autres considérations réunies. On aimerait tant que le monde extérieur puisse nous donner la paix et la sécurité tant désirées… mais la seule chose qu’il peut faire est de nous suivre là où on décide d’aller. Il ne peut pas changer notre état profond – à moins, bien sûr, qu’on ait fait le premier pas –, il ne peut que nous le refléter et l’amplifier.

    Ainsi, chaque fois que l’on sent une contraction, ou une petitesse, ou un vide, c’est une invitation à entrer en soi et à se détacher graduellement de la pensée-maîtresse qui est à l’origine de notre état. Passer par l’intérieur, ainsi, n’est certainement pas toujours facile… Mais c’est vraiment la seule option, la seule véritable forme de transformation.

    C’est donc ce que je vous propose aujourd’hui. Entrez en vous. Quelles que soient les apparences présentement, prenez contact avec l’être majestueux, étincelant de santé et de prospérité, que vous êtes profondément. Puis agissez, parlez, créez à partir de cet espace rempli et vibrant – cet espace de vérité. Faites-en votre nouveau langage, la nouvelle prémisse sur laquelle vous vous appuyez. Et rapidement, vous verrez que la vie vous répondra avec une ardeur et une générosité que vous ne pourriez même pas imaginer. 

    xx  Marie-Pier P.-S. Merci de partager ce message s’il vous a touché! D'ailleurs, si vous recevez ce courriel d’un ami qui a eu la gentillesse de le partager avec vous, notez que vous pouvez vous abonner sans frais à Matin Magique sur http://www.matinmagique.com et recevoir de petites doses de magie – comme ce message – directement dans votre boîte courriel. Je serais ravie de vous accueillir dans la grande famille magique. :-)

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