• hilda

    J'ai grandi dans une famille très exigeante et je traîne depuis toujours le complexe de ne jamais en faire assez, de ne pas accomplir assez, de ne pas être assez. En plus, j'ai été ronde toute ma vie, et je fais un métier public qui m'a apporté plusieurs critiques sur mon apparence (en privé aussi, il faut le dire). Inutile de mentionner l'anxiété que j'ai développée au quotidien!

    Après avoir essayé toutes sortes de diètes pour perdre du poids, tenté toutes sortes de démarches pour me sentir mieux avec moi-même, sans parler de médication pour gérer l'anxiété et de consultations en psychologie, j'ai fini par remarquer ceci : ce qui m'a le plus aidée dans toutes ces démarches n'était pas le résultat, qui fonctionnait parfois selon mon état d'esprit et le moyen choisi… C'est plutôt le fait de prendre soin de moi. J'ai trouvé que l'amour que je me donnais dans ces moments, lui, me transformait.

    Les défauts ne sont pas sur un corps ou un comportement mais dans l'œil et le cœur qui le regardent. Les complexes ne partent pas en corrigeant ce qui cloche! Car il y aura toujours autre chose d'imparfait. Les complexes disparaissent quand l'œil et le cœur qui les regardent s'adoucissent.

    J'ai compris que rien, aucune parole d'autrui, aucune diète ni réussite spectaculaires ne pourra jamais guérir mon regard sur moi-même. JE dois changer mon regard sur moi-même de l'intérieur. M'inoculer un virus qui transforme mes pensées critiques en amour.

    J'ai enfin compris que L'AMOUR constitue la véritable transformation. L'amour est le chemin.

    Les jours où je prends soin de moi, je mange bien, je me crème, je me dorlote les pieds, je marche dehors, je ressens de la gratitude pour ce que je suis devenue, dans mon entièreté. Ces jours-là, je me sens plus belle, je rayonne. Pourtant, aucun changement réel extérieur n'apparaît dans mon poids, mon tonus musculaire, mes rides, mon caractère. Mes erreurs de vie et mes expériences difficiles ne disparaissent pas non plus! Mais je me sens belle, j'ai envie d'aimer la terre entière. Et tout à coup, je deviens aussi une mère plus compréhensive, une meilleure amie, une meilleure tout! L'amour amène l'amour.

    J'ai décidé de déclarer que j'ai le devoir de m'aimer en tout temps. Ça veut dire au début, au milieu et à la fin de mes processus. Ça signifie aussi : quand je me trompe, quand je tombe, et quand je re-re-re-tombe! J'ai le DEVOIR de m'aimer. Tout de suite. Pas quand je serai plus mince, quand je serai plus gentille, quand ma maison sera parfaite, quand je serai la meilleure mère au monde. Tout de suite. Là, maintenant. Parce que personne au monde ne fait plus d'effort que moi pour la réussir, ma vie. Personne! Ça mérite quand même un minimum de reconnaissance.

    C'est mon chemin actuel. J'essaie d'arriver à tout par l'amour. Des fois j'y arrive. Des fois non. Et il y a des matins où je me regarde toute nue devant mon miroir, avec mes rondeurs, mes vergetures, mon air poqué, sur le bord d'être grumpy... et je me trouve belle et désirable. Je me trouve drôle. Je me reconnais. Et j'aime ce que je suis devenue, dedans et dehors. Ça me redonne le sourire et l'espoir.

    Et je peux vous dire que ça, c'est miraculeux.

    Claudia, Québec transmis par Marie-Pier Charron


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  • Delfine-FrancillonDepuis plus de 10 ans, Delfine voyage à travers le monde au contact des dauphins, des baleines et du monde sous-marin. Avec son expérience dans les domaines thérapeutique et aquatique depuis bientôt 20 ans, elle accompagne des personnes souffrant de cancers, des autistes, des êtres en fin de vie et même des familles vivant un deuil.

    Bonjour Delfine Francillon,
    Delfine, dauphin, y aurait-il déjà un lien entre votre prénom et le dauphin ? Et d'où vous est venue cette passion pour le monde sous-marin ?

    Delfine est un prénom qui m'est tombé du ciel, certainement en lien avec ma passion pour les dauphins. Ce n'est pas mon prénom de naissance. Je l'ai changé officiellement. Depuis toute petite, j'ai ressenti une attirance profonde pour le monde sous-marin et spécialement les dauphins, peut-être y a-t-il des liens avec des vies passées.

    D'abord, il y a delfinee.com, et puis on voit que vos activités comportent plusieurs parties : l'espace delfinée, les voyages delfinée et l'aqua delfinée. Comment conciliez-vous tout cela ?

    Comme un arc-en-ciel, en sautant d'une couleur à l'autre, d'une chose à l'autre. J'aime avoir des activités différentes, il y a le cabinet et les soins, des ateliers de développement personnel que je peux donner, des voyages pour rencontrer les dauphins, voire des terres sacrées, ce qui m'est demandé d'aller rencontrer. Avec l'école de natation, je prodigue des soins dans l'eau, l'eau partie importante de ma vie, de ce que j'ai à amener sur la terre.

    Auriez-vous un lien avec d'autres dimensions, pouvez-vous préciser ?

    Je suis guidée par mon âme mais aussi par les guides qui sont présents autour de moi. Je suis en contact avec mon cœur. La communication se fait naturellement. C'est un peu comme si je savais. C'est très intuitif, mais en même temps, j'ai la conviction que C'EST CELA.

    Bienvenue dans mon Uni-vers ! Pourquoi avoir séparé le mot ? Aimez-vous jouer avec les mots ?

    Oui, Uni-vers pour moi représente la connexion à notre terre. Je pense que nous ne sommes pas seuls dans cet univers. J'aime beaucoup le mot uni, union, être relié et puis vers, vers quelque chose.

    J'ai lu "Messagère et guérisseuse arc-en-ciel, elle est guidée par des Maîtres ascensionnés, anges ou archanges durant les soins et méditations qu'elle propose.", que signifie arc-en-ciel dans ce contexte ? Et Maîtres ascensionnés ?

    Arc-en-ciel, c'est cette possibilité de jongler entre différents domaines, le domaine féerique des dauphins, des baleines, et puis celui de l'alchimie, de pouvoir apporter dans mon travail, dans mon quotidien, cela aux personnes que je reçois. C'est comme une palette d'expérimentation que je peux transmettre. Depuis toute petite, j'aimais les arcs-en-ciel, j'en dessinais beaucoup, cela fait partie de moi.
    Les Maîtres ascensionnés sont des êtres qui ont vécu sur terre, comme Jésus, Marie ou Bouddha. Ils sont éveillés et viennent à notre rencontre, sur notre chemin pour nous guider. Ce sont des énergies spécifiques présentes pour nous accompagner.

    La méditation se pratique dans vos soirées à thème. Selon vous, la méditation est-elle un outil utile dans notre société et pourquoi ?

    Pour moi, la méditation est un retour sur soi qui amène la détente, qui permet de lâcher le mental et en même temps d'intégrer certaines énergies, par rapport à des questions que l'on se pose ou à des objectifs que l'on se fixe, cela permet d'aller chercher à l'intérieur de soi.

    À l'Espace delfinée, vous parlez de thérapie du corps à l'âme, pouvez-vous nous en dire plus ?

    Avec ce côté arc-en-ciel, je perçois l'être comme un hologramme, corps âme et esprit. Nous sommes un corps, mais aussi les énergies qui nous entourent, un esprit, des pensées, des émotions. Pour aller vers la guérison, il faut tenir compte de la globalité de l'être.

    Les soins pour femmes enceintes et pour les mamans et les bébés, pourquoi avoir choisi cette catégorie de clients potentiels plutôt qu'une autre ?

    Durant une période, je l'ai pratiqué. De par mon école de natation, j'ai côtoyé beaucoup de mamans et de bébés, c'était pour répondre à une demande de soins que j'ai pratiqué cette technique. Aujourd'hui j'ai délégué, l'arc-en-ciel a aussi ses limites. Je partage le cabinet où je travaille, à la route du Village 7, à Blonay avec d'autres thérapeutes, d'une part pour couvrir les frais et d'autre part pour offrir un espace à un tarif accessible.

    Vous proposez des cours de Pilates, c'est quoi Pilates ?

    Le Pilates est une méthode de renforcement de la ceinture abdominale. Cela ressemble au yoga, la base en est la respiration, les mouvements proposés sont lents et le travail se fera en force et en souplesse. Cela permet à notre base de se renforcer d'où moins de problèmes de dos, articulaires ou musculaires. Joseph Hubertus Pilates, un allemand inventeur de la méthode, était infirmier. Fait prisonnier lors de la première guerre mondiale, il a profité de son incarcération pour imaginer une nouvelle gymnastique dans sa cellule, méthode qui allie respiration, concentration, contrôle, fluidité, centrage, ordre et relaxation.

    Il y a aussi les voyages, en mer Rouge, aux Açores, à Hawai, à Ténérife, en Amérique du Sud, à Avalon et en Écosse et même dans le Pacifique. Comment faites-vous pour avoir des contacts dans tous ces lieux magiques et organiser ces voyages ?

    Là aussi je suis inspirée en quelque sorte, les choses viennent à moi au moment juste. En Égypte, j'y vais depuis bientôt dix ans. J'ai trouvé à louer un bateau, puis j'ai organisé des groupes. J'ai eu un contact pour aller au Pérou en avril, j'ai rencontré le guide qu'il me fallait pour des treks en forêt amazonienne. Lors de la mise sur pied d'un voyage, les personnes achètent elles-mêmes leur billet d'avion. Je pourrais aussi le faire, mais je préfère que, en guise d'engagement, les personnes le réservent directement. Je n'ai pas le titre d'agence de voyages et pas non plus forcément les moyens d'acheter les billets d'avion pour tout le monde. Je donne les références de compagnies d'aviation et bien sûr le lieu de rendez-vous. Par contre une fois sur place, j'organise toute la logistique, logement, guide, ateliers, sorties en mer, visites ou autres activités.

    Quelle différence cela fait-il de voyager avec vous ?

    Je ne fonctionne pas comme agence de voyages, je propose des stages dans le domaine du bien-être, du développement personnel. Mon domaine de prédilection c'est l'accompagnement des personnes qui veulent aller plus loin que le voyage touristique, qui veulent à cette occasion chercher des clefs pour elles-mêmes. Je parle de guérison pour soi, guérison pour la terre, d'ouverture de conscience, de recouvrement de mémoires dans des lieux propices.

    Dans votre monde aquatique, joie, plaisir et confiance sont les mots-clés et votre équipe se réjouit de nous y accueillir. Mais qui fait partie de votre équipe ?

    J'ai une école de natation de plus de 300 élèves. Au moment où c'est devenu difficile de tout gérer seule, j'ai délégué. J'ai trouvé des profs et des assistants qui ont été formés pour me remplacer en cas de besoin, lorsque je suis en voyage ou occupée à d'autres activités. Par contre, en ce qui concerne les soins en piscine, je les prodigue moi-même.

    Pouvez-vous nous décrire ces soins en piscine et en cabinet ?

    C'est une sorte de Watsu, de la relaxation, je porte la personne dans l'eau, de la musique lui arrive aux oreilles, des sons de dauphins ou de baleines, de la musique relaxante, des odeurs aussi. Relaxation et lâcher-prise sont les maîtres mots, tout en étant surtout attentive aux besoins de la personne, retour dans la matrice, cela dépend de la question posée par la personne par rapport au soin qu'elle est venu chercher. Certains viennent pour du bien-être, d'autres pour chercher une réponse à une problématique particulière, un blocage, un problème récurent. Quand on est dans l'eau, le mental n'intervient plus. C'est comme une remise de la fluidité dans le corps. La piscine où les soins se donnent, dans une fondation pour handicapés, est chauffée à 34 ou 35°. Après avoir fait connaissance au bord de la piscine, une huile essentielle est choisie puis mise en diffusion. Une fois dans l'eau, l'exercice commence avec la respiration des dauphins, une technique qui m'a été inspirée, ce soin demande un lâcher-prise absolu puisque je tiens la personne dans mes bras, dans l'eau. Odeurs, lumières, couleurs, sons, les sens sont en éveil.
    Les soins énergétiques en cabinet qu'on pourrait désigner comme soin arc-en-ciel comportent différents aspects : des sons, des huiles essentielles, des couleurs, des cristaux. Cela ressemble à un mandala qui se pose autour de la personne et qui va travailler énergétiquement sur la personne.

    "Voyages en conscience, guérison et activation du réseau cristallin de notre Mère Terre", votre conférence, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

    Au cœur de la terre, autour de la terre, pour son équilibre, il existe des cristaux, en particulier les cristaux majeurs, auxquels je suis connectée. En nous rendant dans certains lieux, on peut les activer. Ils contiennent rayonnement, puissance et mémoires. En voyageant à travers le monde auprès de ces cristaux, nous pouvons les activer davantage, participer à l'activation du réseau cristallin de la terre. Le fait de voyager nous donne l'opportunité de créer de ponts de lumière entre les cristaux et ainsi un réseau se forme et s'active. Nous ne sommes pas seuls à le faire, nous y participons.

    "Nager auprès de dauphins, leurs effets bénéfiques dans notre vie", votre deuxième conférence, pouvez-vous en citer un ou deux de ces effets bénéfiques ?

    Je vais le faire par une histoire, un témoignage d'une participante : Une jeune femme ne pouvait pas avoir de deuxième enfant. Elle venait pour faire le deuil de ce désir. Elle a dû se connecter à cette souffrance qu'elle portait en elle. Je ne l'ai revue que quelques années plus tard, une petite fille lui tenait la main. J'ai appris que deux mois après son voyage, elle était tombée enceinte. Le fait d'avoir lâché prise lui a permis d'ouvrir les portes.

    Êtes-vous heureuse, Delfine Francillon ?

    Ouiii... Silence... Être heureuse, c'est sentir que son cœur s'ouvre, c'est se voir attirer les gens par son énergie. La vie privée comme la vie professionnelle vont bien. C'est un tout. Quand je me lève, j'ai le sourire, l'envie d'avancer dans ma journée, de créer. Je suis d'un naturel positif.

    Avez-vous quelque chose à ajouter ?

    Oui, même les jours "sans", parce que j'en ai aussi comme tout le monde, juste prendre un peu de distance et voir les choses différemment, permet de se repositionner. S'offrir un voyage ou un soin, se faire du bien, permet de se recentrer et de ne plus focaliser sur ce qui ne va pas, de revenir dans le bien-être.

    Christiane Kolly - 7 novembre 2015


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  • jai fait un immense pas le jour

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  • infanterie du bon dieu

    Le calendrier va très vite. Mais nous allons encore plus vite que lui. On prépare ses vacances 2 ans à l'avance, on calcule ce qu'on gagnera dans 5 ans, on s'inquiète des maladies qu'on pourrait avoir dans 10 ans, qui renflouera l'AVS (retraite) dans 20 ans, comment les choses iront-elles en 2050. L'Europe aujourd'hui a peur, peur de ces colonnes de réfugiés qui frappent à sa porte.

    Tout cela augmente nos soucis, mine nos énergies. À quoi bon disposer d'un aujourd'hui s'il ne sert qu'à trouver le temps long jusqu'à demain et trembler pour l'après demain ?

    Et pourtant, on trouve 9 fois le mot heureux dans l'Évangile d'aujourd'hui (Béatitudes). Ça demande explication.

    Jésus a devant lui ces foules de Palestine qui tirent péniblement de la terre leur minimum vital, écrasés par les impôts de l'occupant romain, tous ces petits que la Vierge Marie exalte dans son Magnificat.

    L'argent ne fait pas le bonheur, mais c'est une bonne jument pour lui courir après, que dit le proverbe. En disant heureux les pauvres, Jésus ne dit pas heureux les misérables, mais heureux ceux qui, ayant quelques sous, savent aider plus pauvres qu'eux, sans mépris, qui ont le cœur sensible, aux détiens de l'humanité.

    Heureux les doux, c'est-à-dire être patient, savoir encaisser les échecs, avoir du caractère pour supporter les injures.

    Heureux ceux qui se passionnent pour la justice, c'est-à-dire ceux qui luttent contre le racisme, qui sont fidèles à leur amour, qui n'ont jamais fait pleurer personne, qui ne montent pas sur les épaules des autres pour en faire des marche-pieds, pour devenir une idole de l'opinion.

    Nous, les terriens, nous savons que toute vie comprend son lot d'épreuves, de deuils, d'accidents. De même que pour goûter toutes les saveurs d'une vie, il faut la humer et la déguster, savourons les bonnes heures de la vie entre grands et petits malheurs. Sachons surtout pardonner. Pardonner ça ne veut pas dire oublier, mais la rancune est toujours du côté de la mort, le pardon du côté de la vie. Nous avons la chance d'avoir un pape assez extraordinaire qui, en 2 ans, est devenu l'un des hommes les plus influents de la planète. Il a fait en sorte qu dorénavant l'église ne jugera ni n condamnera les divorcés remariés et les homosexuels.

    Le Président Obama nous dit : "J'adore le pape François, c'est un homme qui est bon. Fidel Castro l'admire. Madonna, 3 fois divorcée voudrait lui dédicacer sa chanson "La vie en rose". Il n'y a pas beaucoup de différence entre le pape et moi, qu'elle dit. Ce pape parle comme un curé de campagne. Les époux, dit-il, peuvent se jeter les assiettes à la figure, c'est la vie. L'important, c'est qu'ils ne finissent pas la journée sans se faire un bisou.

    Enfin, le 1er novembre, c'est le rappel de la communion des saints, c'est-à-dire que par l'Église, je suis uni à tous les hommes et femmes du passé, du présent et de l'avenir. Je ne suis pas seulement relié aux vivants de mon époque, je suis aussi soudé aux hommes de tous les temps qui m'ont précédé. C'est ça qui est magnifique pour un chrétien. Je sais que mes morts ne me quittent pas, c'est moi qui les quitte en les oubliant. Eux sont toujours là à me regarder, à me connaître. Mon grand-père, ma grand-mère que je n'ai connue que dans les 1ères années de ma vie, sont toujours là à me regarder et par l'Église je suis rattaché à eux, aïeul dont je porte quelques gouttes de sang dans les veines, comme mes ancêtres.

    Mais je ne me trouve pas simplement en amitié avec les hommes dont je porte le nom, mais j'ai une amitié spirituelle avec tous ces saints inconnus que nous fêtons aujourd'hui, aussi bien avec la petite Thérèse de l'Enfant Jésus qui m'a révélé l'amour de Dieu ou Saint Augustin, ce grand saint qui m'a appris que dans le péché abondait la miséricorde. Nous ne faisons qu'un arbre immense avec tous ceux du passé.

    Et je suis aussi relié avec tous ceux qui viendront après moi, vos enfants, vos petits-enfants, vos arrière-petits-enfants que vous laisserez sur cette terre. Vous êtes déjà à eux, reliés par l'Église. Voilà la lettre de noblesse du chrétien. Moi, baptisé, j'aime l'Église malgré son arrogance parfois, ses tares, ses défaits, cette Église qui est malmenée dans la croix du calvaire et la résurrection du matin de Pâques. La Toussaint, fête du souvenir, mais surtout fête de notre avenir.

    Abbé Gilbert Perritaz, sermon de la Toussaint

    Humilimont, dimanche 1er novembre 2015


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  • Yves-Alexandre_Thalmann

    Bonjour Yves-Alexandre Thalmann,

    Votre site est dédié à la promotion des compétences interpersonnelles et du bien-être personnel et relationnel, pouvez-vous nous préciser ce que vous entendez par là ?

    Quand je parle de compétences interpersonnelles, une question vient : c'est quoi bien communiquer ? Beaucoup croient savoir comment faire pour bien communiquer, cela reste personnel à chacun, quelque part. Faire de la communication non-violente ou utiliser des outils de PNL, cela reste dépendant des personnes qui ont créé ces outils-là. Il y a une autre manière de tenter de répondre à cette question, les québecois l'ont traitée en se posant la question en terme de compétences. Quelles sont les compétences nécessaires, pour un jeune homme qui termine sa formation, pour communiquer. À l'école on apprend des compétences techniques, lire et écrire par exemple, faute de quoi on souffrirait d'illettrisme ou d'analphabétisme. De même pour être en relation avec les autres, il y a des compétences de communication à maîtriser. Aujourd'hui en Suisse, à l'école il est tenu compte de ces éléments un peu plus explicitement, mais il y a une génération, ce n'était pas du tout le cas. Parler, comprendre une langue, l'écrire, on pensait que c'était suffisant pour savoir communiquer. Là, on parle de compétences relationnelles et non plus uniquement de maîtrise de la langue. Le bien-être relationnel signifie être bien en relation avec les autres. Ce n'est pas uniquement le développement personnel dans le sens où on l'entend communément, c'est aussi le développement interpersonnel, celui envers nos contacts et nos relations. On peut parler d'un savoir-être plus que d'un savoir-faire.

    Le leitmotiv qui guide toutes vos activités est : Penser autrement pour aller mieux. J'ai l'habitude de regarder le dimanche matin l'émission "Sagesses bouddhistes". La maîtrise de la pensée, ils en parlent souvent. Pensez-vous que l'on puisse travailler sur soi, être formateur en ne tenant aucunement compte du côté spirituel de l'être humain ?

    Peut-on être formateur sans tenir compte du côté spirituel, la réponse est oui. Peut-on être bon formateur sans pratiquer une activité sportive, certainement oui aussi. Cela ne veut pas dire que l'on sera complet dans son humanité. D'un autre côté, peut-on être un bon formateur en étant fumeur, la réponse est oui, mais non également. L'exemple que l'on donne, en sachant que fumer nuit à la santé, n'est pas l'exemple à suivre, sachant qu'actuellement on s'inquiète de cette dimension-là. Dans mon vocabulaire, la dimension spirituelle, je la désigne plutôt comme dimension psychologique. Il existe des personnes excellentes dans leur travail sans tenir compte de toutes les dimensions de l'être.

    Vous parlez de pensée positive. S'il y a au fond d'une personne quelque chose qui la ronge, peut-être inconsciemment parce que l'être humain est si bien construit que ce qui est trop douloureux devient inconscient, croyez-vous que la pensée positive seule puisse lui permettre de vivre heureux et d'atteindre ses objectifs malgré tout ?

    La question est complexe. Si la pensée positive consistait à mettre un emplâtre sur une jambe de bois, à terme cela créerait plus d'insatisfaction que de satisfaction. Il ne faut pas faire dire à la pensée positive ce qu'elle ne dit pas. Aussi bien chez Joseph Murphy que dans le livre "Le secret" ou encore chez Daniel Sévigny en Suisse, on désigne comme synonyme à la pensée positive la loi d'attraction. Le but sera d'attirer vers nous ce qui nous correspond, de réaliser des objectifs ou des rêves. Si vous rêvez de rouler en Mercedes et que finalement vous l'avez votre Mercedes, cela vous permettra de rouler agréablement, d'épater la galerie, mais cela ne soignera en aucun cas une problématique profonde. La pensée positive n'est pas un outil pour aller mieux, elle a d'autres objectifs. En parlant de psychologie positive, de science du bonheur, tendance actuellement, son but n'est pas de soigner les gens qui vont mal, mais plutôt d'aider les gens qui vont bien à aller encore mieux.

    A quels professionnels s'adresser pour un problème plus profond ?

    En Suisse, depuis 2013, nous avons la Lpsy, la loi sur les professions relevant du domaine de la psychologie. Certains termes sont protégés, seule une personne au bénéfice d'une maîtrise ou d'un master en psychologie d'une université ou d'une haute école suisse a le droit de porter le titre de psychologue et de fournir une prestation en psychologie, le psychothérapeute aura passé quatre ou cinq ans de formation post-grade en plus. Un médecin psychiatre par contre n'est pas forcément formé pour aider par la parole, mais spécialisé dans la santé mentale. Le métier de coach a des certifications, mais le terme n'est pas protégé. N'importe qui peut graver une plaque avec les mots coach ou thérapeute sans prendre le risque d'être inquiété par une quelconque autorité. C'est pour cela que certains qui pratiquent l'EFT ou l'hypnose, par exemple, se regroupent en association professionnelle, pour avoir une crédibilité, un élément plus solide.

    "La gestion des émotions tient plus de l'apprentissage du cheval que de la bicyclette", j'ai entendu cela de la bouche d'un bouddhiste, qu'en pensez-vous ?

    Je l'aime bien. Pour les enfants de Mongolie, l'apprentissage du cheval et plus important que celui de la bicyclette. La bicyclette est plus passive, une fois la technique maîtrisée, ça roule. Par contre, le cheval avec sa dynamique propre, cela restera de l'équilibrisme plus poussé. Je ne fais pas d'équitation, mais la métaphore me parle. Un spécialiste d'équitation nous dirait peut-être que c'est plus facile qu'il n'y paraît. Quand je traite des émotions, j'utilise plus le terme d'apprivoiser que celui de dompter, vivre en bonne intelligence avec et non avoir le contrôle dessus. L'apprentissage des émotions, le formaliser, c'est assez nouveau pour beaucoup de personnes, elles n'en connaissaient pas grand chose si ce n'est qu'il ne fallait pas les vivre ni les exprimer. Il y a là derrière tout un travail de connaissance, de reconnaissance de ce qui se passe en soi.

    Vous parlez de l'inhibition des comportements destructeurs et des réponses impulsives et violentes ? L'inhibition est le fait de s'opposer à un processus, de l'empêcher, de l'entraver ou de le ralentir. Êtes-vous d'accord avec cette définition ? Comment rester soi-même en se retenant ?

    Si je parle de cette inhibition, c'est pour dire qu'il est préférable de l'éviter. Je suis partisan de l'accueil et de l'acceptation. Je ne crois pas au pouvoir de la volonté. En y allant de façon frontale, en inhibant, en s'empêchant de la vivre, cette chose va nous rattraper. Le travail vise à prendre conscience de ces comportements, de comprendre quels rôles, quelles fonctions ils jouent. Dans un deuxième temps, il s'agit de les accueillir, de les accepter pour ensuite les transformer en quelque chose qui devienne plus constructeur ou constructif.

    Je me souviens du livre du Dr Murphy sur la pensée positive. Quelle différence y a-t-il entre cette nouvelle pensée positive, version 2.0, et l'ancienne ?

    Dans ce que l'on peut lire dans les livres de Joseph Murphy, il y a toujours un acte de foi. Si vous pensez positivement, votre subconscient va faire en sorte que les choses positives viennent à vous ou se manifestent ou se concrétisent. Maintenant, nous essayons de comprendre le pourquoi. Cela reste un point d'interrogation. Le subconscient, en psychologie, n'est pas défini. C'est ennuyeux. Pour la loi d'attraction, cela s'applique aussi. Elle existe, que l'on y croit ou pas elle fonctionne, mais c'est un acte de foi. On ne peut pas prouver l'existence de cette loi. La nouvelle pensée positive va dans une autre direction. Elle va chercher ce qui est déjà validé dans la communauté scientifique ou chez les psychologues. On tente de répondre à la question suivante : pourquoi une attitude positive amène une vie plus belle, plus agréable, plus riche ? Nous ne sommes pas dans le positivisme pur et dur, mais dans quelque chose de plus complet, dans l'ouverture de l'attention. Nous avons remarqué qu'une personne plus détendue, et la pensée positive amène à être plus détendu, cette personne a son champ d'attention, son champ de conscience on pourrait dire, qui s'ouvre. Elle perçoit plus d'opportunités autour d'elle. Ce n'est pas tellement qu'elle attire les choses, mais plus qu'elle remarque ce qu'elle ne voyait pas auparavant. Le deuxième axe, c'est la pensée qui motive. Ouvrir une porte mais ne pas la franchir, ce n'est que la moitié du chemin. Je vous donne l'exemple suivant : je marchais avec mon fils, il se baisse et me dit : "Papa, j'ai trouvé deux francs." Ces deux francs se trouvaient devant mon pied, mais mon attention était ailleurs. C'est lui qui les a vus d'abord, puis ramassés. S'il s'était dit en lui-même que j'allais les voir et les ramasser, il n'aurait rien fait. Cela pour dire qu'il faut non seulement ouvrir le champ d'attention mais aussi agir, se dire que l'on peut faire quelque chose. Cette nouvelle pensée positive vise à ouvrir l'attention, avec des outils de pleine conscience chers aux bouddhistes d'ailleurs, de relaxation, de méditation. Ensuite, on va favoriser les contenus mentaux positifs, ce qui amène à oser agir, aller de l'avant, à s'affirmer et non pas subir. La dernière étape est celle d'observer que lorsque l'on a cette attitude, les autres répondent à cette attitude, si je m'adresse à une personne comme quelqu'un de formidable et d'intéressant, je m'adresse à elle en tant que telle et non comme quelqu'un d'inintéressant et d'ennuyeux. J'ouvre ainsi mon monde à des relations qui seront plus riches.

    Qu'en est-il du désir, décrit dans le livre Le Secret, désir qui attire la manifestation des rêves, comme l'enfant qui désire recevoir une bicyclette ?

    Il y a un chaînon manquant, entre le désir et la réalisation, il y a des actes concrets, par ses paroles, par ses comportements, l'enfant signifie à tous qu'il veut une bicyclette, ce qui l'amène à la recevoir vraiment. Là, en tant que psychologue, je ne vais pas pouvoir dire que le désir seul va pouvoir amener quelque chose, en terme vibratoire, pour le moment, nous n'avons pas de confirmation qui nous permette d'aller dans cette direction en toute décontraction. Je suis enseignant de psychologie au Collège Saint-Michel à Fribourg, je ne peux en aucun cas parler de pensée positive selon Joseph Murphy ou du livre "Le Secret" à mes élèves, cela n'aura aucune validité dans ce domaine d'études, peut-être ailleurs oui, mais pas en psychologie. Les personnes convaincues par "Le Secret" n'ont pas besoin de preuves, ceux qui fréquentent le salon du mieux-vivre par exemple. Mais la majorité des gens de la population ne croit pas à cela. C'est dommage qu'ils se ferment à cette opportunité parce que les hypothèses de base leur semblent trop ésotériques. Mon travail consiste à aller chercher ces gens-là et à leur dire : "Regardez, il y a des éléments solides, étayées dans la communauté scientifique, avec références de recherches, et vous pourrez vérifier que ce système fonctionne." Dans ce sens-là, mon désir est de poser des bases extrêmement solides de manière à pouvoir avancer avec le concept. C'est la raison pour laquelle ce qui touche à la spiritualité me rend quelque peu frileux, ce n'est pas mon domaine en tant que tel.

    Le non-jugement, dans notre éducation judéo-chrétienne, nous avons été habitués à juger, à se juger encore plus, à se sentir coupable et à tenter de se faire pardonner. Vous avez une baguette magique pour quelqu'un qui désire arrêter de se juger ?

    Je ne sais pas si cela existe, la baguette magique, mais je vous propose plutôt un entraînement pour y arriver. Vous avez plusieurs pistes dans mon livre sur le non-jugement. Il y a une manière qui consiste à modifier les mots que l'on utilise. Plutôt que de qualifier les actes ou les êtres, on va plutôt décrire ces actes et ces êtres et exprimer ce que cela provoque en nous. Plutôt que de dire par exemple "C'est un égoïste.", je dirai : "Quand il mange le gâteau en entier, je suis frustré, je suis fâché contre lui." J'enlève l'étiquette de jugement pour simplement décrire l'émotion qui se passe en moi. C'est une autre manière de parler des choses et il est vrai que notre manière habituelle porte à juger. Vous avez aussi des exercices de relativisation. Nous jugeons toujours par rapport à quelque chose. Que qualifier de bien et de mal ? Quand je pose cette question, on me répond :"Oui, tuer c'est mal." Là, je rétorque en parlant de cet homme qui a eu un accident et qui demande qu'on l'aide à mourir parce qu'il ne peut plus agir dans ce sens lui-même, étant complètement invalide, il ne communique plus qu'en clignant d'un œil. Quelqu'un qui souffre autant, serait-ce un acte que l'on peut qualifier de mal de l'aider à s'en aller ? On voit ainsi que même le fait de tuer n'est pas toujours qualifiable de mal.

    La dualité existe, cela fait-il partie de votre enseignement ?

    J'essaie de sortir de la dualité en la relativisant, pour être plutôt dans quelque chose de l'ordre de l'éprouver. Nous avons tous en nous un système émotionnel couplé à un système de besoins. Les émotions nous indiquent si c'est agréable ou désagréable. Nous avons appris à ne pas nous fier à nos émotions, c'est troublant. Par exemple, l'enfant qui a fait une chute à vélo, qui saigne, qui est effrayé et qui a peur, quand sa mère lui dit que ce n'est rien, c'est un message contradictoire. À force d'être bombardé par ce genre de messages, l'enfant se coupe de ses émotions. Les seules références qui restent, ce sont celles des autres, c'est globalement le discours du bien et du mal, discours hautement manipulatoire, il n'y a pas si longtemps, on brûlait encore des gens en pensant faire le bien. De même que certains vont se faire exploser dans un marché, tuant du même coup plusieurs personnes, en pensant faire le bien. Force est de constater que ce concept de bien et de mal est très souvent manipulé.

    Au sujet du pardon justement, avez-vous entendu parler des cercles de pardon d'Olivier Clerc ? Pensez-vous que ce rituel soit utile ? Pour la personne ? Pour l'entreprise ?

    Je connais personnellement Olivier Clerc avec lequel il m'est arrivé de collaborer. Je n'ai pas eu l'occasion de participer à un cercle de pardon. A priori, cela me paraît intéressant. Maintenant, comme pour toutes les démarches, le temps va permettre de mesurer les résultats. J'ai lu des témoignages intéressants. Au-delà de l'outil lui-même, si une personne en retire un bienfait sur la durée, je ne peux être que partisan. Un effet spectaculaire peut n'être que momentané. Le résultat sur la durée m'intéresse davantage que l'outil lui-même.

    Êtes-vous heureux Yves-Alexandre Thalmann ?

    Oui et non. J'anime depuis plusieurs années des ateliers au moyen de la psychologie positive, c'est mon domaine de compétences. J'aime à dire que nous sommes tous des intermittents du bonheur. Penser que le bonheur est un état stable et définitif peut amener à la déception. La vie est faite d'aléas, de changements, elle est dynamisme. Grappiller le plus possible de petits moments de bonheur et les mettre bout à bout comme les perles d'un collier me semble une bonne idée. Je vis des moments de bonheur, je peux douter aussi, des émotions désagréables m'assaillent parfois. Globalement, j'essaie de faire pencher la balance du côté agréable. Après, rester stable quand les vraies tempêtes arrivent, je pense que cela demande un travail encore plus poussé. Pour boucler la boucle, on peut revenir aux moines bouddhistes qui méditent plusieurs heures par jour, il y a cette notion d'entraînement, de pratique pour être capable de garder cet état méditatif jusqu'au cœur de la tempête. La plupart des gens n'ont pas cette volonté. Malheureusement, les adeptes de développement personnel, parfois au moment de l'épreuve, oublient et reprennent leurs vieilles habitudes. Pour répondre à votre question je dirais : "Je m'y emploie.".

    Avez-vous quelque chose à ajouter ?

    Non, si ce n'est que je me réjouis de vivre ce salon de mieux-vivre à Fribourg.

    Christiane Kolly - 2 novembre 2015


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  • le signe croix
    Au bord des routes, en pays catholique, sont plantées des croix. Elles sont là en général en souvenir d'une personne qui nous a quittés. Quand j'en vois une sur mon chemin, j'ai maintenant une pensée pour ma mère qui est partie en août. Souvenir aussi de mon enfance, lorsque nous voyagions en voiture, et qu'elle se signait à chacune de ces croix, en hommage à la personne disparue, connue ou inconnue. Je trouvais cela ringard, à l'époque, bigot. Aujourd'hui, j'y ai trouvé un sens profond.
    Ce signe de croix se fait de cette manière. Au nom du Père, trois doigts de la main droite sur le front, du Fils, la main descend à hauteur de la ceinture, et du Saint Esprit, la main passe à l'épaule gauche, puis droite, Amen, la main termine au centre du corps, vers le cœur. Nous pouvons voir dans ce signe une symbolique importante. D'abord recherche de verticalité. L'équilibre se trouve dans l'harmonie avec notre père le ciel (énergie cosmique) et notre mère la terre (énergie tellurique). Dans l'horizontalité, l'équilibre se trouve entre notre moi et les autres, mais aussi entre notre partie masculine et notre partie féminine. La ligne horizontale passe au centre de l'homme. Tout ce qui est en-dessus de cette ligne représente l'état contemplatif (pensées), et en-dessous l'état de marche (actions). Notre antenne verticale et notre antenne horizontale étant en équilibre, nous évoluerons en harmonie sur cette terre. Nous ne faisons pas le signe de croix pour faire de l'exercice. Un signe de croix fait en conscience et en connaissance de cause est une recherche d'équilibre.
    Au centre de notre cœur, en contact avec notre moi profond, en équilibre avec le ciel et la terre, les autres hommes, notre masculin et notre féminin, nous avons un potentiel énorme. Mais [Notre peur la plus profonde n'est pas d'être incapables. Notre peur la plus profonde est d'être puissants au-delà de toutes mesures. C'est notre lumière et pas notre ombre qui nous effraie le plus]. Paroles de Marianne Williamson, que Nelson Mandela prononça le jour de son intronisation.
    Christiane Kolly - 1er novembre 2015

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